Thérapies complémentaires : Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins. Komplementärmedizin: Einführung eines Wahlrechts in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung.

Motion déposée : Thérapies complémentaires. Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins.

Le Conseil fédéral est invité à proposer une modification de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal), faisant de la prise en charge des « médecines » complémentaires une prestation optionnelle de l’assurance-obligatoire des soins.

Le peuple a majoritairement accepté la prise en charge des médecines alternatives par l’assurance obligatoire des soins, lors de la votation en 2009. Pour mettre en œuvre cet article constitutionnel, le Conseil fédéral a prévu le remboursement de cinq « médecines » complémentaires, soit l’acupuncture, la médecine anthroposophique, la pharmacothérapie de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’homéopathie et la phytothérapie. Depuis, il apparaît que de nombreuses thérapies complémentaires ne reposent pas sur les critères légaux d’efficacité, d’adéquation et d’économicité (EAE). Dans son avis en réponse au postulat 21.4445, le Conseil fédéral a expressément reconnu que dès lors qu’il n’avait pas été possible de reconnaître l’efficacité des « médecines » complémentaires selon des méthodes scientifiques, c’est un « principe de confiance » qui est appliqué.

Si de nombreux citoyens croient à l’efficacité de ces thérapies, ce n’est pas le cas de l’entier de la population. Or, il est difficilement justifiable d’imposer à l’ensemble des assurés l’obligation de cotiser pour financer des prestations qui reposent pour l’essentiel sur l’intime conviction de certains praticiens et patients, et non sur des données scientifiques objectives. A l’image de l’option de l’assurance contre les accidents qui existe avec l’assurance obligatoire des soins, la présente motion propose d’introduire une option supplémentaire, permettant aux citoyens qui le désirent de ne plus bénéficier du remboursement des thérapies alternatives et, en contrepartie, de ne plus participer à leur financement.

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Motion eingereicht: Komplementäre Therapien. Einführung eines Wahlrechts in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung.

Der Bundesrat wird aufgefordert, eine Änderung des Bundesgesetzes über die Krankenversicherung (KVG) vorzuschlagen, die die Übernahme der Kosten für komplementäre « Medizin » zu einer Wahlleistung der obligatorischen Krankenpflegeversicherung macht.

Bei der Volksabstimmung im Jahr 2009 stimmte die Mehrheit der Bevölkerung der Kostenübernahme der Alternativmedizin durch die obligatorische Krankenpflegeversicherung zu. Zur Umsetzung dieses Verfassungsartikels sah der Bundesrat die Kostenübernahme für fünf komplementäre « Medizinen » vor, nämlich Akupunktur, anthroposophische Medizin, Pharmakotherapie der traditionellen chinesischen Medizin (TCM), Homöopathie und Phytotherapie. Seither hat sich gezeigt, dass viele komplementäre Therapien nicht auf den gesetzlichen Kriterien der Wirksamkeit, Zweckmässigkeit und Wirtschaftlichkeit (WZW) beruhen. In seiner Stellungnahme in Beantwortung des Postulats 21.4445 erkannte der Bundesrat ausdrücklich an, dass, sobald es nicht möglich war, die Wirksamkeit der komplementären « Medizin » nach wissenschaftlichen Methoden anzuerkennen, ein « Vertrauensprinzip » angewendet wird.

Zwar glauben viele Bürger an die Wirksamkeit dieser Therapien, doch gilt dies nicht für die gesamte Bevölkerung. Es ist jedoch schwer zu rechtfertigen, alle Versicherten zu verpflichten, Beiträge zur Finanzierung von Leistungen zu zahlen, die grösstenteils auf der Überzeugung bestimmter Ärzte und Patienten und nicht auf objektiven wissenschaftlichen Daten beruhen. Nach dem Vorbild der Option der Unfallversicherung, die bei der obligatorischen Krankenpflegeversicherung besteht, schlägt diese Motion vor, eine zusätzliche Option einzuführen, die es den Bürgern, die dies wünschen, ermöglicht, nicht mehr von der Erstattung alternativer Therapien zu profitieren und sich im Gegenzug nicht mehr an deren Finanzierung zu beteiligen.

Admission fédérale de pratiquer à charge de l’AOS pour les télé-médecins. Eidgenössische Zulassung von Tele-Medizinern zu Lasten der OKP.

Motion déposée : Admission fédérale de pratiquer à charge de l’AOS pour les télé-médecins.

Le Conseil fédéral est invité à proposer une modification de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal), introduisant une autorisation de fournir des prestations de télémédecine à charge de l’assurance obligatoire des soins valable sur I’ensemble du territoire suisse.

Avec la révision du 19 juin 2020 (admission des fournisseurs de prestation), les cantons ont acquis la compétence de limiter le nombre de médecins admis à facturer des prestations ambulatoires à charge de l’assurance obligatoire des soins, en fonction de la couverture des besoins locaux. Ces besoins correspondent à la réalité du terrain bien connue des autorités cantonales.

Actuellement, les offres de télémédecine sont en principe soumises aux admissions cantonales de pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins. Comme les services offerts ne sont pas destinés à un public restreint géographiquement mais à l’ensemble de la population assurée en Suisse, les médecins pratiquant la télémédecine doivent en principe être admis à pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins dans chaque canton où se situent les patients.

En outre, un médecin offrant des prestations de télémédecine depuis son canton de situation et comptant parmi ses patients des personnes résidant dans d’autres cantons, voire à l’étranger, pourrait se voir refuser son admission à pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins dans son canton de situation alors que le besoin en télémédecine du reste de la Suisse n’aura pas été pris en compte pour son admission.

Avec une admission fédérale spécifique à pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins pour la télémédecine, parallèle aux vingt-six admissions cantonales, la Confédération pourra assurer une offre suffisante en matière de télémédecine et garantir le développement de la numérisation dans le domaine de la santé.

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Motion eingereicht: Eidgenössische Zulassung von Tele-Medizinern zu Lasten der OKP.

Der Bundesrat wird aufgefordert, eine Änderung des Bundesgesetzes über die Krankenversicherung (KVG) vorzuschlagen, mit der eine in der ganzen Schweiz gültige Zulassung zur Erbringung telemedizinischer Leistungen zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung eingeführt wird.

Mit der Revision vom 19. Juni 2020 (Zulassung von Leistungserbringern) erhielten die Kantone die Kompetenz, die Anzahl der Ärztinnen und Ärzte, die ambulante Leistungen zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung abrechnen dürfen, entsprechend der Deckung des lokalen Bedarfs zu beschränken. Dieser Bedarf entspricht der Realität vor Ort, die den kantonalen Behörden gut bekannt ist.

Derzeit unterliegen telemedizinische Angebote grundsätzlich den kantonalen Zulassungen zur Ausübung der Tätigkeit zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung. Da sich die angebotenen Dienstleistungen nicht an ein geografisch begrenztes Publikum, sondern an die gesamte in der Schweiz versicherte Bevölkerung richten, müssen Ärzte, die Telemedizin anbieten, grundsätzlich in jedem Kanton, in dem sich die Patienten befinden, zur Berufsausübung zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung zugelassen werden.

Zudem könnte einem Arzt, der von seinem Standortkanton aus telemedizinische Leistungen anbietet und zu seinen Patienten auch Personen zählt, die in anderen Kantonen oder gar im Ausland wohnen, die Zulassung zur Tätigkeit zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung in seinem Standortkanton verweigert werden, wenn der Bedarf an Telemedizin in der übrigen Schweiz bei seiner Zulassung nicht berücksichtigt wurde.

Mit einer spezifischen eidgenössischen Zulassung zur Berufsausübung zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung für Telemedizin parallel zu den 26 kantonalen Zulassungen, kann der Bund ein ausreichendes Angebot an Telemedizin sicherstellen und die Entwicklung der Digitalisierung im Gesundheitsbereich gewährleisten.