Médicaments : Les Etats refusent encore une baisse des prix.

L’autorisation de mise sur le marché d’un médicament dépend du fabricant qui peut demander des homologations différentes et volontairement partielles, par exemple en limitant les modes d’administration selon les dosages, ou différer les demandes d’homologation pour certaines indications pourtant cliniquement valables. Dans certains cas, cette possibilité est exploitée par les fabricants à des seules fins commerciales, comme dans celui du Velcade ou celui de l’Avastin et du Lucentis. Cela coûte chaque années des centaines de millions de francs à l’assurance maladie obligatoire, et donc à nos primes.

Après un succès au Conseil national en mars 2022, le Conseil des Etats a refusé aujourd’hui ma motion pour mettre un terme à ces pratiques scandaleuses. PS et Verts ont très largement rejeté cette demande pourtant soutenue largement, même par la FRC.

La motion est disponible ici. 

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Die Zulassung eines Arzneimittels hängt vom Hersteller ab. Dieser kann unterschiedliche und absichtlich unvollständige Zulassungen beantragen, z. B. durch die Einschränkung der Verabreichungsarten je nach Dosierung oder durch Aufschub von Zulassungsanträgen für bestimmte Indikationen, obwohl diese klinisch sinnvoll sind. In bestimmten Fällen wird diese Möglichkeit von den Herstellern ausschließlich zu kommerziellen Zwecken genutzt, wie z. B. bei Velcade, Avastin und Lucentis. Dies führt jedes Jahr zu Kosten von hunderten Millionen Franken. Bezahlen dürfen diesen Mehraufwand die Kunden mit ihren Prämien der obligatorischen Krankenversicherung.

Meine Motion hatte zum Ziel, diesen skandalösen Praktiken ein Ende zu setzen. Nachdem der Nationalrat im März 2022 meiner Motion zugestimmt hatte, hat sie der Ständerat heute abgelehnt. SP und Grüne haben diesen Antrag weitgehend abgelehnt, obwohl dieser breit und unter anderem von der FRC (fédération romande des consommateurs) unterstützt wurde.