Motion déposée : Pour une déduction fiscale des contributions d’entretien versées à des enfants majeurs en formation ! Motion eingereicht: Für einen Steuerabzug von Unterhaltszahlungen für Kinder in Ausbildung.

Le Conseil fédéral est prié de proposer une modification de la LHID et de la LIFD afin que les contributions d’entretien versées à un enfant majeur de moins de 25 ans en formation en exécution d’une obligation d’entretien ou d’assistance découlant du droit de la famille puissent être déduites. La déduction peut être limitée soit à un montant fixé par le droit cantonal et fédéral, soit par des décisions judiciaires fixant le montant des contributions.

En cas de séparation ou de divorce, les pensions alimentaires versées aux enfants mineurs sont déduites du revenu du parent débiteur. Il s’agit souvent de montants importants qui permettent de tenir compte de la réalité financière réelle des personnes physiques. Malheureusement, lorsque les enfants deviennent majeurs, la déduction des pensions alimentaires n’est plus possible, car elles sont versées à l’enfant et non à l’autre parent ; seule la déduction forfaitaire est prise en compte, ce qui est très peu par rapport aux frais réels d’un enfant en formation. Cette situation n’est pas acceptable du point de vue de l’équité. Les parents contribuables voient leur revenu artificiellement augmenté de montants dont ils ne peuvent pas disposer librement en raison d’une décision de justice.

La déduction proposée ne concerne pas seulement les parents divorcés, mais tous les parents qui doivent contribuer à l’entretien d’un enfant majeur en formation, une situation qui se présente très souvent. L’art. 277 CC prévoit d’ailleurs l’obligation pour les parents de contribuer à l’entretien d’un enfant majeur jusqu’à la fin de ses études. Pour pouvoir bénéficier de la déduction en dehors d’une décision de justice, le contribuable pourrait devoir apporter la preuve de l’existence d’un accord d’entretien et du paiement effectif des contributions. La déduction peut également être limitée à un montant forfaitaire s’il s’agit d’une contribution convenue entre les parties (en dehors d’une séparation ou d’un divorce) et au montant fixé par le juge s’il s’agit d’une contribution fixée judiciairement (en cas de séparation ou de divorce). Enfin, le montant versé à un enfant majeur en formation doit être ajouté à ses revenus, tout comme les contributions versées au conjoint à charge.

Article Blick.ch

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Der Bundesrat wird gebeten, eine Änderung des StHG und des DBG vorzuschlagen, damit Unterhaltsbeiträge, die in Erfüllung einer familienrechtlichen Unterhalts- oder Unterstützungspflicht an ein volljähriges Kind unter 25 Jahren in Ausbildung gezahlt werden, abgezogen werden können. Der Abzug kann entweder auf einen durch kantonales oder Bundesrecht festgelegten Betrag oder durch gerichtliche Entscheidungen, die die Höhe der Beiträge festlegen, begrenzt werden.

Bei einer Trennung oder Scheidung werden die Unterhaltszahlungen an minderjährige Kinder vom Einkommen des unterhaltspflichtigen Elternteils abgezogen. Dabei handelt es sich oft um hohe Beträge, die es ermöglichen, die tatsächliche finanzielle Realität von natürlichen Personen zu berücksichtigen. Wenn die Kinder volljährig werden, ist der Abzug der Unterhaltszahlungen leider nicht mehr möglich, da sie an das Kind und nicht an den anderen Elternteil gezahlt werden; es wird nur der Pauschalabzug berücksichtigt, was im Vergleich zu den tatsächlichen Kosten eines Kindes in der Ausbildung sehr wenig ist. Diese Situation ist unter dem Gesichtspunkt der Gerechtigkeit nicht akzeptabel. Steuerpflichtigen Eltern wird ihr Einkommen künstlich um Beträge erhöht, über die sie aufgrund einer gerichtlichen Entscheidung nicht frei verfügen können.

Der vorgeschlagene Abzug betrifft nicht nur geschiedene Eltern, sondern alle Eltern, die zum Unterhalt eines volljährigen Kindes in Ausbildung beitragen müssen, eine Situation, die sehr häufig vorkommt. Art. 277 ZGB sieht im Übrigen die Verpflichtung der Eltern vor, zum Unterhalt eines volljährigen Kindes bis zum Abschluss seiner Ausbildung beizutragen. Um den Abzug ausserhalb einer gerichtlichen Entscheidung in Anspruch nehmen zu können, müsste der Steuerpflichtige möglicherweise den Nachweis erbringen, dass eine Unterhaltsvereinbarung besteht und die Beiträge tatsächlich gezahlt werden. Der Abzug kann auch auf einen Pauschalbetrag beschränkt werden, wenn es sich um einen zwischen den Parteien vereinbarten Beitrag handelt (ausserhalb einer Trennung oder Scheidung), und auf den vom Gericht festgesetzten Betrag, wenn es sich um einen gerichtlich festgelegten Beitrag handelt (im Falle einer Trennung oder Scheidung). Schließlich muss der Betrag, der an ein volljähriges Kind in Ausbildung gezahlt wird, zu seinem Einkommen hinzugerechnet werden, ebenso wie die Beiträge, die an einen unterhaltsberechtigten Ehepartner gezahlt werden.

Interpellation déposée – Affaire Ambros Baumann : Quelle est la responsabilité de la FINMA ? Interpellation eingereicht – Affaire Ambros Baumann: Welche Verantwortung trägt die FINMA?

Le décès d’Ambros Baumann le 30 décembre 2007 a mis un terme à la procédure pénale malheureusement bien connue, portant sur une affaire d’escroquerie fiscale pratiquée à large échelle. Il est apparu que le financier bâlois avait ouvert des comptes auprès de la banque Julius Bär et, par la mise en place d’une chaîne de ponzi, avait entraîné la perte de plus de 70 millions de francs pour les investisseurs dupés. En 2014, quelques dizaines de clients lésés avaient ouvert une action contre la banque devant la justice genevoise. En décembre dernier, le Tribunal fédéral les a déboutés, contrairement à la justice cantonale, mettant apparemment un terme au volet civil de cette affaire. Cela dit, il semble que les infractions commises par M. Ambros Baumann n’auraient jamais pu être commises sans utiliser le système bancaire. Vu l’importance des montants en jeu, il est incompréhensible que les systèmes de surveillance imposés par le gendarme des marchés financiers n’aient pas permis de déceler les malversations en amont.
Le Conseil fédéral est invité à répondre aux questions suivantes :
– La FINMA a-t-elle mené un audit interne pour établir son rôle et le fonctionnement de sa surveillance de la cadre de l’affaire Ambros Baumann ?
– La FINMA estime-t-elle que les instruments de surveillance mis en place sont suffisants dans le cas présent ?
– Qu’a entrepris la FINMA pour éviter qu’une situation similaire ne se reproduise ?
– La FINMA partage-t-elle l’appréciation du Tribunal fédéral s’agissant de la responsabilité des établissements bancaires dans le cas d’espèce ?
– Quelle est la responsabilité de la FINMA dans cette affaire ?
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Mit dem Tod von Ambros Baumann 2007 endete ein Strafverfahren, in dem es um einen Steuerbetrug im grossen Stil ging. Es stellte sich heraus, dass der Basler Financier Konten bei der Bank Julius Bär eröffnete und durch ein Schneeballsystems Anleger um mehr als 70 Millionen Franken betrogen hatte. Im Jahr 2014 reichten Dutzende von geschädigten Kunden in Genf eine Klage gegen die Bank ein. Im Dezember 2022 wies das Bundesgericht – im Gegensatz zur kantonalen – ab und schloss damit den zivilrechtlichen Teil der Affäre ab. Die von Herrn Ambros Baumann begangenen Straftaten wären ohne die Hilfe bzw. die Nutzung des hiesigen Bankensystems nicht möglich gewesen. Angesichts der hohen Beträge ist es unverständlich, dass die von der Finanzmarktaufsicht (FINMA) vorgeschriebenen Überwachungssysteme es nicht ermöglicht haben, die Missbräuche im Vorfeld aufzudecken.

Mit meiner Interpellation möchte ich vom Bundesrat wissen:

  • ob die FINMA ein internes Audit durchgeführt hatte, um ihre Rolle und die Funktionsweise ihrer Aufsicht im Zusammenhang mit dem Fall Ambros Baumann festzustellen;
  • ob die FINMA der Ansicht ist, dass die eingesetzten Aufsichtsinstrumente im vorliegenden Fall ausreichend waren;
  • was die FINMA unternommen hat, um zu verhindern, dass sich eine ähnliche Situation wiederholt?
  • Ob die die FINMA die Einschätzung des Bundesgerichts in Bezug auf die Haftung der Bankinstitute im vorliegenden Fall teilt, und;
  • welche Verantwortung die FINMA in diesem Fall trägt.

Déplafonner les indemnités versées aux victimes d’infractions ! Opferhilfegesetz: Entschädigungslimite aufheben!

Le Conseil national a accepté hier ma motion pour déplafonner les indemnités versées aux victimes d’infractions, par les cantons en application de la LAVI (loi sur l’aide aux victimes en cas d’infraction). La loi prévoit des barèmes réduisant les montants des torts moraux déjà très faibles fixés par les juges et versés par les cantons aux victimes. Dans la ligne du travail de Sonia Tauss-Cornut, députée et cheffe du groupe PLR Valais, nous nous engageons pour permettre aux cantons de disposer d’une plus grande marge de manoeuvre et apporter une aide complète et bienvenue pour les personnes qui ont été la cible d’une d’infraction pénale. C’est une première victoire – large (141 voix contre 51) – qui devra encore être confirmée au Conseil des États.

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Der Nationalrat hat meine Motion für mehr Autonomie für die Kantone im Bereich des Opferhilfegesetzes angenommen. Diese fordert den Bundesrat auf, eine Änderung des Opferhilfegesetzes (OHG) auszuarbeiten, sodass das kantonale Recht höhere Beträge vorsehen kann, wenn die Genugtuung von einem Gericht festgelegt wird. Heute ist die Höhe einer von einem Kanton geleisteten Genugtuung bei Straftaten auf 70 000 Franken für das Opfer und 35 000 Franken für Angehörige begrenzt. Diese Leistung wird erbracht, wenn die Täterin oder der Täter für den Betrag, zu dessen Zahlung sie oder er aufgrund der Straftat gegen das Opfer verpflichtet wurde, nicht aufkommen kann. In einem solchen Fall gehen die Rechte der geschädigten Person auf den Staat über. Es ist bekannt, dass die Beträge, die als Genugtuung zugesprochen werden, im internationalen Vergleich eher niedrig sind. Wenn das Opfer zudem das Pech hat, dass die Täterin oder der Täter zahlungsunfähig ist, wird die Entschädigung plafoniert und reduziert sich entsprechend. Mit meiner Motion sollen die Kantone die Möglichkeit erhalten, höhere Entschädigungen zu leisten, wenn der Betrag von einem Gericht festgelegt wird. Die Motion kommt nun in den Ständerat.