Catégorie : Médias

  • Numérisation, formation, culture et service public. Analyse de la mise en œuvre de l’art. 4 LRTV.

    Numérisation, formation, culture et service public. Analyse de la mise en œuvre de l’art. 4 LRTV.

    Postulat déposé le 12 décembre 2022. 

    Dans un rapport, le Conseil fédéral est prié de faire l’état des lieux de la mise en œuvre du mandat de service public prévu à l’art. 4 LRTV en-ligne, en particulier de l’équilibre de traitement des sujets et des opinions sur les comptes de réseaux sociaux des médias de service public, dans ses missions de formation de la jeunesse et dans son soutien à la culture.

    Développement

    En phase avec leur temps, les entreprises de la SSR se développent sur les réseaux sociaux avec un certain succès : le compte Instagram de la RTS est suivi, par exemple, par plus de 210’000 abonnés, soit davantage que la plupart des titres de presse traditionnels, le compte Facebook par 311’000 personnes. 

    Selon les Annales 2022 sur la qualité des médias publiées par le Centre de recherche sur le public et la société de l’Université de Zurich, 38% de la population ne consulte plus de médias d’informations. Les jeunes hommes, notamment, consultent en moyenne 15 minutes des sites d’information sur leur smartphone, contre cinq minutes pour leur contemporaine. C’est dire combien les médias numériques jouent un rôle devenu prépondérant dans la formation de l’opinion publique, en particulier les plateformes de réseaux sociaux. 

    En parallèle, la SSR contribue à la formation de la jeunesse et soutient de plus en plus largement les œuvres culturelles en Suisse. Les documentaires qui retracent l’Histoire de la Suisse sont souvent portés par le Service public. 

    Dans ce contexte, il apparaît indispensable d’analyser comment l’art. 4 LRTV, conçu à l’origine dans un esprit de « chaînes de télévision et de radio », est mis en œuvre sur les réseaux sociaux et comment les comptes de la SSR respectent l’obligation légale consistant à « présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion » en identifiant les vues personnelles et les commentaires comme tels, (art. 4, al. 2 LRTV) et, s’agissant des émissions relatives aux votations et aux élections, « refléter équitablement, la diversité des événements et des opinions » (art. 4, al. 4 LRTV), ainsi que dans le choix éditorial des projets culturels et de formation soutenus.

    Dans son rapport, le Conseil fédéral est notamment invité à analyser la pondération des thématiques et l’équité de traitement des idées, des mouvements et des partis politiques.

  • AVS 21 : Débat contre Gabriella Medici, secrétariat central de l’USS.

    AVS 21 : Débat contre Gabriella Medici, secrétariat central de l’USS.

    La gauche lance le référendum contre le nouveau projet AVS 21 . L’attitude de la gauche était attendue et prévisible, la gauche avait initialement annoncé qu’elle s’opposerait à toute réforme réaliste.

    Cependant, cette réforme est essentielle. Les compensations sont suffisantes, elles représentent d’ailleurs 1/3 des mesures prises dans la réforme. Concrètement pour CHF 3.- mis dans la réforme, il y a un CHF 1.- de compensation. On augmente les rentes de CHF 160.- par mois pour les petites revenus dans les neuves ans qui suivent la réforme. On a également la possibilité pour les petits revenus de continuer à prendre la retraite à 64 ans, même de prendre la retraite à 62 ans avec un taux plus favorable à ce que prévoit le régime actuel. On cible les petits revenus qui ne peuvent compter que sur l’AVS, et ces mesures sont comptabilisées en dehors des prestations complémentaires. C’est réforme très sociale, celle dont nous avons besoin.

  • Les partis face à l’Europe !

    Les partis face à l’Europe !

    Retrouvez mon passage dans Forum, on y discutait de l’Europe, suite au refus du Conseil fédéral de l’accord-cadre.

    Il est temps de trouver des solutions pragmatiques et sectorielles dans nos relations avec l’Europe. Cela passe également par les accords bilatéraux, qu’il faut amener à développer.

  • La Matinale (RTS) – Retour sur les votations du week-end avec Lisa Mazzone (Verts/GE)

    La Matinale (RTS) – Retour sur les votations du week-end avec Lisa Mazzone (Verts/GE)

    J’étais l’invité de la Matinale, lundi 8 mars 2021, afin de revenir sur les votations fédérales du week-end passé.

    N’hésitez pas à réécouter l’interview  : Retrouvez l’émission intégrale

  • Le plan sanitaire du Conseil fédéral est-il trop prudent ?

    Le plan sanitaire du Conseil fédéral est-il trop prudent ?

    « Je constate au quotidien que certaines mesures qui ont été adoptées pour lutter contre le Covid permettent de lutter plus contre les gens que contre la maladie. On voit des gens assis sur des terrasses à qui on interdit de se mettre sur des chaises, on voit des magasins qui ont dû fermer pendant des mois alors qu’on ne comprenait pas pourquoi il fallait le faire, on voit des listes de biens essentiels contre des biens qu’on estimait superflus, alors que tout le monde s’accorde à dire que ces règles étaient complètement absurdes. On est entré parfois dans une logique qui était bureaucratique, au moment où on voit le nombre de cas diminuer semaine après semaine. »

    Retrouvez ci-dessous mon passage sur Forum face à Laurent Kurth, président de la conférence latine des directeurs de la santé et conseiller d’Etat neuchâtelois.

  • Quel bilan pour les communales ?

    Quel bilan pour les communales ?

    À écouter le 19h30 de ce soir, il s’est passé deux choses en Valais. Un effondrement du PDC. Qui s’explique par une vague verte.

    J’imagine que le sujet a été écrit avant les élections. C’est tout un art que de se proclamer victorieux d’une élection. Et les Verts sont assez bon à ce jeu. Surtout qu’ils peuvent compter sur la rédaction du service public qui se charge de leur comm.

    Est-ce que les Verts ont gagné les élections communales 2020 ? Si gagner signifie progresser, alors oui. Mais avec un seul siège à défendre sur l’ensemble du canton, c’était une campagne imperdable.

    Les Verts gagnent sept sièges. Bravo, sincèrement. Ils les gagnent à Mont-Noble (deux), à Salvan (un), à Savièse (un), à Martigny-Combe (un), à Sierre (un), à Grimisuat (un). Ils gardent celui de Sion. Pour l’essentiel, des villages, où l’on a accepté massivement la loi sur la chasse. Allez savoir.

    Les Verts échouent par contre à entrer à Monthey, à Martigny, à Collombey-Muraz, à Bagnes, à Crans-Montana, à Conthey, à St-Maurice, à Fully. Dans tout le Haut-Valais. Bref, dans l’immense majorité des villes et des très grands villages, les Verts ratent magistralement leur élection.

    Avec huit élus sur environ 700 sièges, la vague verte est une tempête dans un verre d’eau. Une vaguelette. Là où se trouvaient les vrais enjeux de l’élection (Bagnes après les affaires, Collombey-Muraz après Buttet, les villes), les Verts étaient largués.

    Rome ne s’est pas faite en un jour. Il est certain que les écologistes ont une place en Valais comme ailleurs. Elle se fera, cela prend du temps. Et leurs candidats ne sont pas moins honorables que les autres.

    La RTS, par contre, doit arrêter de prendre ses désirs pour des réalités. Quand elle affirme que le fait marquant du jour, c’est la percée des Verts, elle ment. Elle fait de la propagande politique. Elle viole son mandat. Quand elle parle d’une nouvelle vague verte, la RTS s’invente une histoire, facile à raconter peut-être mais qui n’a pas d’ancrage dans la réalité.

    Chacun peut faire son analyse ce soir. La mienne est faite. Ces élections sont celles où le PLR devient le premier parti du Valais romand, arrivant en tête dans les trois plus grandes villes du canton et dans six des dix plus grandes communes. C’est un changement de paradigme sans précédent.

  • Quel plan de relance pour l’économie suisse?

    Quel plan de relance pour l’économie suisse?

    Je débattais ce soir avec Monsieur Levrat sur Forum au sujet du plan de relance pour l’économie suisse suite à la crise sanitaire que nous traversons.

    Débat à écouter ici, et surtout prenez soin de vous !

  • Forum 16 février 2020 – Affaire Crypto AG

    Forum 16 février 2020 – Affaire Crypto AG

    J’étais l’invité de l’émission Forum de ce dimanche 16 février pour parler de l’Affaire Crypto. A écouter ou réécouter ici!
  • Mi-législature : Elu le plus "4.0"

    Mi-législature : Elu le plus "4.0"

    A mi-législature, à l’heure du bilan, le Nouvelliste m’a désigné l’élu le plus 4.0.
    Le bilan écrit par Stéphanie Germanier peut-être lu ici.
    Le bilan en PDF.

  • Bonus, tatouages, OGM : tout est bon dans l’interdiction

    Bonus, tatouages, OGM : tout est bon dans l’interdiction

    Chronique publiée dans le Temps, le 1er mai 2017.

    La distribution controversée d’un bonus aux dirigeants du Crédit Suisse fait polémique et relance le débat des limitations légales des rémunérations dites abusives. Pourtant, il n’est pas forcément légitime d’interdire tout ce qui est idiot ou vilain.
    Johann Schneider-Ammann a qualifié de « bêtise » les bonus qu’entendait distribuer le Crédit Suisse à ses dirigeants malgré des résultats pour le moins médiocres. Je partage tant son opinion que les mots choisis. Immédiatement, la question de l’intervention politique me fut posée : qui agira pour interdire de telles pratiques et mettre un terme à ces bonus indécents ?
    Il y a un quantité de comportements que je juge irrationnels ou de mauvais goût, il ne me vient pourtant pas à l’esprit de vouloir les interdire pour autant. Le monde politique, mais pas seulement, souffre du désagréable défaut de mélanger la légalité et la légitimité. Si par le jeu majoritaire et démocratique l’on peut s’appuyer sur la loi pour interdire à des actionnaires de gaspiller leur propre argent en le distribuant à des managers incompétents, est-on pour autant légitimé à le faire ?
    Prenez les tatouages. Ce n’est pas mon truc. Je n’ai jamais compris l’intérêt de s’injecter de l’encre dans la peau pour un résultat esthétiquement douteux, par un processus douloureux, et, qui sait, dont on déduira peut-être un jour des dangers pour la santé. Je me retiens pourtant d’en proposer l’interdiction. Tout ce qui me déplaît ne mérite pas d’être banni, régulé, taxé, et cela même si la moitié du parlement en est convaincue.
    Si cette illustration vous parait incongrue, rappelez-vous que, dès lors qu’ils réunissent une majorité, les élus s’estiment légitimés à imposer à des individus des interdictions ou des comportements qui, dans le fond, ne regardent qu’eux-mêmes.
    Au nom de quelle légitimité, la majorité peut-elle décider du véhicule dans lequel je peux voyager, du lit dans lequel je dors, de la télévision à laquelle je dois m’abonner ou des personnes avec lesquelles jouer au poker ? Est-il légitime d’interdire le burkini dans l’espace public, de fumer dans sa propre voiture, de manger des OGM, tous ces choix qui n’ont de conséquences que sur ceux qui les font ?
    C’est au nom de la protection des plus faibles, dit-on, qu’il faut dicter aux gens leur comportement. Ou d’un intérêt public assez nébuleux, que l’on vous sert à toutes les sauces.
    Dans un monde où les citoyens, toujours mieux formés, sont autonomes, responsables et capables du discernement nécessaire à juger de ce qui est le mieux pour eux, la liberté peut devenir illégale. Elle ne sera jamais illégitime.