Merci Hans Rudolf Merz.

Hans Rudolf Merz n’a pas vendu la Suisse. Il a présenté des excuses, et il a bien fait.
Ma fierté, ce n’est pas un drapeau rouge et une croix blanche. Ma fierté, c’est mon pays quand il fait passer la vie et la liberté de deux de ses citoyens avant une pseudo dignité digne de romans moyenâgeux. Ce sont les dictatures qui tuent pour l’honneur. La Suisse, elle, sauve des vies plutôt que son « honneur ».
Que les otages soient libérés ou pas cette semaine, l’action de Merz était la bonne: privilégier l’individu avant la tribu. Et cette action sera, j’en suis sûr, couronnée de succès.
Il est à se demander pourquoi avoir laissé la situation pourrir à ce point, alors qu’il aurait sans doute suffi de mettre de côté notre fierté et de réfléchir un peu raisonnablement.
Ni la Suisse, ni le canton de Genève ne doivent se prendre pour des Zorros et donner des leçons à la planète entière. Le DFAE s’est déjà planté en Israël, à croire pouvoir tout régler, il a tout fait faux en Libye aussi. Il est intéressant de constater que c’est aujourd’hui le Département des finances qui répond aux questions des médias et que le ministre des finances pourrait être le responsable du premier vrai succès des affaires étrangères suisses de l’année, si ce n’est de la décennie.
Merci Hans Rudolf Merz, je suis heureux de vous avoir comme président.