Postulat "Pour que les jeunes Valaisans connaissent l'histoire de notre monde"

Postulat déposé le 10 septembre 2009 pour le groupe PLR
Plusieurs affaires récentes en Valais montrent une certaine méconnaissance de nombreux jeunes de l’Histoire du XXe siècle en Europe, en particulier des atrocités qui ont été commises sur le vieux continent, au point que certains s’affichent ouvertement révisionniste ou de doctrine plus que nauséabondes, elles-mêmes condamnées par la loi. Internet est devenu un lieu d’expression et de transmission de l’ignorance: on ne compte plus les groupes Facebook promouvant l’eugénisme ou le racisme.
Le Canton du Valais doit réagir face à cette poussée de l’ignorance en intégrant dans le cursus scolaire des cours d’Histoire comprenant l’apprentissage de l’Histoire du XXe siècle en Europe, des deux guerres mondiales et de la guerre froide, et tout particulièrement des massacres de grande échelle qui forment une des pages les plus sombres de notre Histoire. Cet apprentissage doit impérativement se faire avant la fin de la scolarité obligatoire, avant la dernière année, tenant compte que certains étudiants redoublant n’ont pas l’occasion d’aborder cette part du programme qui semble essentielle. L’apprentissage de l’histoire à l’école doit avoir pour objectif de donner aux jeunes les outils pour comprendre notre monde et ses subtilités.

Développement de la motion "Pour un mécanisme de préfinancement des projets de mobilité en Valais"

Ma motion intitulée « Pour un mécanisme de préfinancement des projets de mobilité en Valais » a été acceptée au stade du développement par le Grand conseil après être transformée en postulat, le 10 septembre 2009.
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Monsieur le Président,
Madame, Messieurs les Conseillers d’Etat,
Mesdames et Messieurs les députés et députés suppléants,

Le dernier plan d’investissement en matière ferroviaire est cinglant pour la Suisse romande. Si les 6 cantons francophones regroupent pas moins du quart de la population totale, seuls dix pour cents des investissements nous ont été accordés.
La mobilité est un facteur promordial du développement économique. La presse valaisanne en particulier s’est faite l’écho du mécontenement des usagers des transports publics, du sentiment de ne compter qu’au moment de renouveller un abonnement de parcours.
Comment expliquer la discrimination criante qui existe entre les différentes régions du pays ?
Il n’est pas de réponse simple à une question aussi complexe. Au mieux, nous pouvons établir une partie du diagnostique et tenter de répondre au problème avec les moyens qui sont les nôtres.
C’est une bribe de solution que je cherche à donner avec ma motion.
La première étape dans la réalisation de tout projet consiste en l’établissement d’une étude de réalisation : plans, délais, coûts, compétences requises, le plan de réalisation est un passage obligé.
Je propose par ma motion que nous mettions sur pied une réserve au bilan destinée à préfinancer les études des projets en matière de mobilité qui paraissent importants aux yeux des Valaisans.
Je vois dans cette proposition trois avantages :
–       Se donner une vision à long terme. Transformer des « idées » en « projets » permet à l’Etat d’établir une vision plus claire des futurs grands chantiers et de se fixer plus facilement des priorités.
–       Être en permanence au « top ». La prochaine fois que l’on demandera aux cantons des projets de mobilité à financer, je veux que nous puissions, nous, Valaisans, proposer les projets les plus convainquants et les plus aboutis. Et il ne suffit pas d’affirmer à tue-tête qu’il faut trois voies ici ou un pont par là, mais nous devons être bétons face à la force d’attraction des centres urbains.
–       Maîtriser les coûts. L’étude préfinancée par le fonds est remboursée lors de la réalisation du projet. Ces sommes doivent être réattribuées à la réserve. Pour ce qui concerne les projets qui ne seraient pas réalisés, un amortissement sur plusieurs années sera prévu. Cette solution est objectivement moins chère et davantage efficace que le préfinancement des projets entiers.



Le gouvernement m’invite à transformer ma motion en postulat pour donner plus de marge de manœuvre à notre gouvernement. J’y vois là une volonté de faire mieux, et je compte sur nos autorités pour nous proposer encore mieux que le meilleur. Les Valaisans en ont assez d’être la cinquième roue du train et je leur donne raison.
Je transforme par conséquent ma motion en postulat.