Interpellation déposée – Affaire Ambros Baumann : Quelle est la responsabilité de la FINMA ? Interpellation eingereicht – Affaire Ambros Baumann: Welche Verantwortung trägt die FINMA?

Le décès d’Ambros Baumann le 30 décembre 2007 a mis un terme à la procédure pénale malheureusement bien connue, portant sur une affaire d’escroquerie fiscale pratiquée à large échelle. Il est apparu que le financier bâlois avait ouvert des comptes auprès de la banque Julius Bär et, par la mise en place d’une chaîne de ponzi, avait entraîné la perte de plus de 70 millions de francs pour les investisseurs dupés. En 2014, quelques dizaines de clients lésés avaient ouvert une action contre la banque devant la justice genevoise. En décembre dernier, le Tribunal fédéral les a déboutés, contrairement à la justice cantonale, mettant apparemment un terme au volet civil de cette affaire. Cela dit, il semble que les infractions commises par M. Ambros Baumann n’auraient jamais pu être commises sans utiliser le système bancaire. Vu l’importance des montants en jeu, il est incompréhensible que les systèmes de surveillance imposés par le gendarme des marchés financiers n’aient pas permis de déceler les malversations en amont.
Le Conseil fédéral est invité à répondre aux questions suivantes :
– La FINMA a-t-elle mené un audit interne pour établir son rôle et le fonctionnement de sa surveillance de la cadre de l’affaire Ambros Baumann ?
– La FINMA estime-t-elle que les instruments de surveillance mis en place sont suffisants dans le cas présent ?
– Qu’a entrepris la FINMA pour éviter qu’une situation similaire ne se reproduise ?
– La FINMA partage-t-elle l’appréciation du Tribunal fédéral s’agissant de la responsabilité des établissements bancaires dans le cas d’espèce ?
– Quelle est la responsabilité de la FINMA dans cette affaire ?
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Mit dem Tod von Ambros Baumann 2007 endete ein Strafverfahren, in dem es um einen Steuerbetrug im grossen Stil ging. Es stellte sich heraus, dass der Basler Financier Konten bei der Bank Julius Bär eröffnete und durch ein Schneeballsystems Anleger um mehr als 70 Millionen Franken betrogen hatte. Im Jahr 2014 reichten Dutzende von geschädigten Kunden in Genf eine Klage gegen die Bank ein. Im Dezember 2022 wies das Bundesgericht – im Gegensatz zur kantonalen – ab und schloss damit den zivilrechtlichen Teil der Affäre ab. Die von Herrn Ambros Baumann begangenen Straftaten wären ohne die Hilfe bzw. die Nutzung des hiesigen Bankensystems nicht möglich gewesen. Angesichts der hohen Beträge ist es unverständlich, dass die von der Finanzmarktaufsicht (FINMA) vorgeschriebenen Überwachungssysteme es nicht ermöglicht haben, die Missbräuche im Vorfeld aufzudecken.

Mit meiner Interpellation möchte ich vom Bundesrat wissen:

  • ob die FINMA ein internes Audit durchgeführt hatte, um ihre Rolle und die Funktionsweise ihrer Aufsicht im Zusammenhang mit dem Fall Ambros Baumann festzustellen;
  • ob die FINMA der Ansicht ist, dass die eingesetzten Aufsichtsinstrumente im vorliegenden Fall ausreichend waren;
  • was die FINMA unternommen hat, um zu verhindern, dass sich eine ähnliche Situation wiederholt?
  • Ob die die FINMA die Einschätzung des Bundesgerichts in Bezug auf die Haftung der Bankinstitute im vorliegenden Fall teilt, und;
  • welche Verantwortung die FINMA in diesem Fall trägt.