Les événements tragiques du week-end dernier ont relancé le débat sur la nécessité d’adopter un plan « alerte enlèvement » tel qu’expérimenté avec succès en France. Débat, oui et non. Il paraît en effet assez difficile de trouver un quelconque opposant à cette mesure aussi simple qu’efficace.
Pour rappel, ce système se définit comme la mission confiée aux différents opérateurs de relayer les avis de recherche des personnes portées disparues. On citera par exemple l’obligation de diffuser les avis à la télévision, à la radio, sur les panneaux autoroutiers, dans les gares, ou encore par MMS. Ce plan qui existe en France a montré ses qualités : sans être absolument infaillible, il transforme chaque citoyen en surveillant et a déjà permis à plusieurs reprises d’empêcher une tragédie.
Alors, pourquoi pas en Suisse ? Le Conseiller aux Etats Didier Burkhalter a pourtant déposé une motion qui a remporté l’adhésion des Chambres. Le Département fédéral de justice et de police a répliqué que la question était du domaine de compétence des cantons. Elle a transmis la patate chaude à quelques conférences intercantonales afin d’uniformiser les procédures en matière d’avis de recherche. C’est ainsi qu’une idée simple est devenue une idée compliquée.
Contrairement au Conseil fédéral, je pense que le plan « alerte enlèvement » ne relève pas de la compétence des cantons. Les télévisions, radios, autoroutes, gares ou opérateurs téléphoniques sont tous régis par des lois fédérales. La question n’est pas de créer une police fédérale ou d’imposer une nouvelle procédure pénale ; il n’est nullement nécessaire d’avoir l’accord des cantons pour leur mettre à disposition un outil de plus pour la recherche de personnes disparues. L’utilisation que les polices en feront peut s’appuyer sur un simple règlement d’utilisation. Mieux, l’accord des opérateurs n’est même pas indispensable puisque leur statut découle directement de la loi.
Allons plus loin. Considérons le plan « alerte enlèvement » comme une urgence. Un nouvel enlèvement peut avoir au moment où j’écris ces lignes et il n’est pas acceptable de ne pas tout mettre en œuvre pour protéger les citoyens contre une poignée de maniaques. Les arguments juridico-fédéralistes du Conseil fédéral ne sont ni convaincants ni appropriés face à la gravité de la situation.
L’article 165 de la Constitution fédérale permet au Parlement d’adopter une législation d’urgence. Qu’il le fasse. Introduisons dans la LRTV (Loi sur les Radios/Télévisions) et la LTC (loi sur les télécommunications) l’obligation pour les titulaires de concessions de diffuser les avis de recherches émis par les polices cantonales. Cela prend deux lignes, quinze minutes de débat et pourrait peut-être sauver des vies. C’est bien là l’essentiel.
Auteur/autrice : Philippe Nantermod
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Alerte enlèvement : et si on agissait pour une fois ?
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Merci !!!
Avec 3103 voix, vous m’avez désigné député-suppléant au Grand conseil. Du fonds du coeur, un immense merci !
Je suis fier de voir que le PLR est devenu avec cette campagne le premier parti du district de Monthey. Ombre au tableau, nous manquons l’obtention d’un siège supplémentaire pour une poignée de voix, et deux amis de valeur n’accèdent ainsi pas au Parlement: Cédric Niggely et Xavier Mottet.
Personnellement, je suis très honoré d’avoir été le candidat qui a remporté le plus de suffrage du district. Je ferai de mon mieux pour être à la hauteur. En attendant d’être à fonds dans cette nouvelle aventure, voici mes résultats personnel.
ENCORE 1000 FOIS MERCI !!!Monthey 1’233 Vouvry 367 Collombey-Muraz 349 Troistorrents 329 Port-Valais 260 Champéry 174 Val d’Illiez 173 Vionnaz 126 St-Gingolph 92 -
Master !
J’ai terminé mes études, et c’est avec plaisir que je vous fait part de mon mémoire de master:
La validité matérielle de l’initiative populaire fédérale « contre la construction de minarets ». -
Passage chez Décaillet…
J’étais invité ce soir dans l’émission de Pascal Décaillet pour commenter le résultat des votations fédérales… Heureusement que j’avais mes lunettes pour détourner l’attention sur la fin. Voir l’émission
J’en profite pour remercie Pascal Décaillet et Laurent Keller, c’est toujours super sympa d’aller au bout du lac pour débattre !
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Chaque voix compte !
Avec quelques amis du groupe libre-accès.ch (notamment Martin et Jonas), on s’est amusé à reprendre un concept de la campagne du nouveau président américain en faveur de la libre circulation des personnes.
Faites passer le mot un maximum !
Le lien de la vidéo -
Les étudiants en toubiberie se plaignent… et j'essaie de me défendre.
Ma réponse
Cher Comité,
Je lis votre courriel avec un grand étonnement.
Je n’ai à aucun instant parlé des étudiants de médecine de Lausanne en particulier.
J’ai simplement fait part d’un comportement que j’ai pu constater à plusieurs reprises. Je n’ai jamais prétendu disposer d’une étude quelconque pour appuyer mes propos.
J’ai cité les étudiants en médecine pour deux raisons qui me paraissent très valable:
1) ils ne me semblent pas être les moins enclins à boire un verre lors des soirées d’étudiants
2) face à des professeurs en médecine au jugement moralisateur, je rappelle une vieille histoire de paille et de poutre.
Pour avoir fréquenté les bals de Droit ou de Lettres, je n’ai jamais trouvé une ambiance aussi proche de celle du Carnaval de Monthey que dans les soirées de médecine, ce qui en fait d’ailleurs les soirées étudiantes les plus agréables et sympathiques.
Voyez-vous, en bon Valaisan et contrairement aux esprits protestants qui s’époumonent en lisant les résultats de l’étude, je considère que, pour un jeune de plus de 19 ans, faire la fête de temps à autres n’est pas en soi une mauvaise chose. Mais nous n’allons pas refaire ici le débat.
Je tiens à insister sur le fait que je ne pensais à personne en particulier, ni à un groupe de jeunes. Mes propos ne relèvent ni de la calomnie, ni de l’insulte. Des amis étudiants en médecine m’ont même fait part de leur approbation.
Contrairement à vous, j’affirme que de tels propos sont acceptables dans une émission grand public. Au contraire, expliquez-moi au nom de quoi, parler de certaines fêtes d’étudiants serait déplacé lors d’un débat à propos de l’alcool chez les jeunes ? J’estime avoir défendu mon sujet avec pertinence.
J’aurais un immense plaisir à rencontrer les membres de votre comité qui s’estiment lésés par mes propos pour en débattre, et pourquoi pas autour d’un verre.
Pour conclure, et à propos de généralisation:
« En médecine, nous sommes aussi particulièrement connus et reconnus pour nos fêtes. »
Tiré de la rubrique « soirée » sur le site de l’AEML.
Meilleures salutations et bonne année 2009
Philippe Nantermod
Leur courriel
>Le 5 janv. 09 à 19:27, AEML a écrit :
>
>Monsieur,
>Au nom du comité de l’association des étudiants en
>médecine de Lausanne (AEML), nous nous permettons de vous
>écrire concernant l’émission « forum » diffusée
>sur la RSR le 23 décembre 2008. Lors de l’une de vos
>interventions (46ème minute), vous avez déclaré à
>propos de l’étude du CHUV dont il était question dans
>le débat :
>« Je propose aux professeurs qui l’ont faites d’aller
>de temps en temps faire un tour du côté des soirées
>des étudiants en médecine qui arrivent même en
>dernière année et qui sont les plus bourrés dans les
>soirées pourtant ceux sont qui connaissent le mieux les
>causes et les risques de ce genre de comportement. »
>
>Comme vous l’imaginez certainement, de tels propos n’ont
>pu que surprendre et interroger certains étudiants en
>médecine qui écoutaient l’émission. Il nous semble
>en effet décevant que vous affirmiez de tels propos à
>notre sujet, sans les appuyer d’arguments valables ou de
>chiffres (à l’inverse de l’étude que vous critiquiez
>qui elle se fondait sur une démarche scientifique
>rigoureuse).
>En prononçant de pareilles phrases, vous véhiculez une
>image négative de tous les étudiants en médecine. En
>effet, en vous basant sur des situations que vous avez
>peut-être observées lors de nos soirées, mais que vous
>auriez tout autant pu vivre dans des soirées d’autres
>facultés, vous vous permettez de généraliser vos
>propos à l’ensemble des plus de 1000 étudiants que
>compte notre faculté.
>Nous estimons que de tels propos, en plus d’être non
>fondés, étaient déplacés et particulièrement
>maladroits dans une émission destinée au grand public.
>
>Dans l’attente d’explications de votre part, nous vous
>adressons, Monsieur, nos salutation les meilleures.
>
>Le Comité de l’AEML.
>
>
>*** Retrouvez l’actualité de l’AEML sous www.aeml.ch ***
>–
>Association des Etudiants en Médecine de Lausanne (AEML)
>BH08.500, Casier 12
>CH-1011 Lausanne CHUV
>
>+41 21 31 4****
>*******
>
>www.aeml.ch -
Du côté des fêtards
Une étude du CHUV montre que trois jeunes sur quatre ont une consommation d’au moins six doses d’alcool, au moins une fois par mois. Cette consommation correspond à un taux d’alcoolémie de un pour mille, soit un « risky single occasion drinking » (RSOD).
Alors les médias s’enflamment, alors on cherche des solutions, on propose d’augmenter le prix de l’alcool, on s’offusque, on se plaint pour la jeunesse. Et qui sont les premiers à déplorer et à juger cette état de fait désastreux ? Les jeunes eux-mêmes, à en croire mes collègues sur les ondes de la radio romande…
Je prends la défense des fêtards dont je suis un excellent représentant.En d’autres termes, cette étude démontre que 75% des jeunes de plus de 19 ans font la fête au moins une fois par mois. Qu’on soit clair : boire excessivement est mal et je ne saurais conseiller recommander à mes congénères la beuverie comme art de vie. Mais six doses d’alcool sur une soirée qui s’étend parfois sur dix à douze heures, cela ne me paraît pas être une surconsommation digne des pires passages de l’Apocalypse. Je fais même partie de cette population d’abominables jeunes hommes qui préfèrent passer le samedi soir à fêter tout et n’importe quoi avec des amis plutôt qu’à visionner en boucle les émissions de Bernard Pivot.
Pire ! On apprend dans cette étude que la surconsommation d’alcool a des effets désastreux comme des accidents de la route, des comportements violents, des comas éthyliques, des suicides. On a enfin découvert que boire de l’alcool peut vous rendre saoul. J’en profite pour souligner une petite erreur dans l’étude : jusqu’à preuve du contraire, c’est la conduite d’un véhicule qui provoque les accidents de la route, pas la consommation d’alcool. Ce raisonnement me fait un peu penser à ceux qui prétendent que porter des minijupes augmente le nombre de viols. Un juriste parlerait de causalité naturelle sans causalité adéquate.
8% des jeunes de 19 ans prétendent avoir consommé en une soirée plus de 30 doses d’alcool. Cela correspond à 9 litres de bière. J’aimerais rencontrer ces jeunes à l’estomac extensible. Même avec beaucoup de volonté, j’aurais de la peine à descendre plus de 36 quarts Henniez dans la même soirée, alors de la bière, c’est dire ! Je crois surtout que ces pauvres jeunes ne savent plus compter après le 10ème verre.
Il y a un pourtant un « hips » dans cette histoire. L’étude ne fait état d’aucune évolution. Rien ne nous prouve que les jeunes étaient plus sage il y a dix, vingt ou trente ans. Normal, à l’époque, les auteurs de l’étude étaient sans doute de jeunes étudiants en médecine, fêtards comme la plupart de leurs collègues. Qu’ils se rassurent : nous reprenons le flambeau. L’étude ne montre pas non plus que le phénomène qu’elle met en lumière constitue un problème de santé publique. Je crois dur comme fer qu’il est normal, à 19 ans, de faire la fête, et même parfois de manière excessive. Notre génération n’est pas pire que celle de mes parents. Je ne pense pas que nous soyons plus fainéants, buveurs ou fumeurs que ceux qui ont fait mai 68, la disco ou la révolution punk. Notre génération est la victime des sociologues et des statisticiens. Je pense d’ailleurs que davantage que le nombre de jeunes buveurs, c’est la quantité d’études subventionnées qui a explosé.
Les auteurs de l’étude s’alarment d’un résultat qu’ils considèrent comme massif et grave. Je me demande bien quel esprit protestant a bien pu croire que la majorité des jeunes qui sortaient en boîte buvaient du sirop grenadine. J’attends l’étude 2009 qui nous apprendra sans doute que 80% des jeunes ont la gueule de bois de 1er janvier au réveil… -
Des méthodes un peu spéciales
Les écolos sont donc prêts à violer la loi et l’image de parlementaires qui n’ont rien demandé pour figurer dans certaines annonces…
Et puis ça devait être mon tour.
Alors ils l’ont enlevée de leur site (vous remarquerez que la ecard proposée sur le site www.droit-de-recours.ch) s’appelle dans la barre d’adresse « seulement la bulle » et que celle-ci ne donne sur rien du tout…
Donc voici l’officielle:
alors on répond comme ça:
Evidemment, face à ces malfaiteurs, ils faut voter OUI !