Motion déposée : Pour une déduction fiscale des contributions d’entretien versées à des enfants majeurs en formation ! Motion eingereicht: Für einen Steuerabzug von Unterhaltszahlungen für Kinder in Ausbildung.

Le Conseil fédéral est prié de proposer une modification de la LHID et de la LIFD afin que les contributions d’entretien versées à un enfant majeur de moins de 25 ans en formation en exécution d’une obligation d’entretien ou d’assistance découlant du droit de la famille puissent être déduites. La déduction peut être limitée soit à un montant fixé par le droit cantonal et fédéral, soit par des décisions judiciaires fixant le montant des contributions.

En cas de séparation ou de divorce, les pensions alimentaires versées aux enfants mineurs sont déduites du revenu du parent débiteur. Il s’agit souvent de montants importants qui permettent de tenir compte de la réalité financière réelle des personnes physiques. Malheureusement, lorsque les enfants deviennent majeurs, la déduction des pensions alimentaires n’est plus possible, car elles sont versées à l’enfant et non à l’autre parent ; seule la déduction forfaitaire est prise en compte, ce qui est très peu par rapport aux frais réels d’un enfant en formation. Cette situation n’est pas acceptable du point de vue de l’équité. Les parents contribuables voient leur revenu artificiellement augmenté de montants dont ils ne peuvent pas disposer librement en raison d’une décision de justice.

La déduction proposée ne concerne pas seulement les parents divorcés, mais tous les parents qui doivent contribuer à l’entretien d’un enfant majeur en formation, une situation qui se présente très souvent. L’art. 277 CC prévoit d’ailleurs l’obligation pour les parents de contribuer à l’entretien d’un enfant majeur jusqu’à la fin de ses études. Pour pouvoir bénéficier de la déduction en dehors d’une décision de justice, le contribuable pourrait devoir apporter la preuve de l’existence d’un accord d’entretien et du paiement effectif des contributions. La déduction peut également être limitée à un montant forfaitaire s’il s’agit d’une contribution convenue entre les parties (en dehors d’une séparation ou d’un divorce) et au montant fixé par le juge s’il s’agit d’une contribution fixée judiciairement (en cas de séparation ou de divorce). Enfin, le montant versé à un enfant majeur en formation doit être ajouté à ses revenus, tout comme les contributions versées au conjoint à charge.

Article Blick.ch

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Der Bundesrat wird gebeten, eine Änderung des StHG und des DBG vorzuschlagen, damit Unterhaltsbeiträge, die in Erfüllung einer familienrechtlichen Unterhalts- oder Unterstützungspflicht an ein volljähriges Kind unter 25 Jahren in Ausbildung gezahlt werden, abgezogen werden können. Der Abzug kann entweder auf einen durch kantonales oder Bundesrecht festgelegten Betrag oder durch gerichtliche Entscheidungen, die die Höhe der Beiträge festlegen, begrenzt werden.

Bei einer Trennung oder Scheidung werden die Unterhaltszahlungen an minderjährige Kinder vom Einkommen des unterhaltspflichtigen Elternteils abgezogen. Dabei handelt es sich oft um hohe Beträge, die es ermöglichen, die tatsächliche finanzielle Realität von natürlichen Personen zu berücksichtigen. Wenn die Kinder volljährig werden, ist der Abzug der Unterhaltszahlungen leider nicht mehr möglich, da sie an das Kind und nicht an den anderen Elternteil gezahlt werden; es wird nur der Pauschalabzug berücksichtigt, was im Vergleich zu den tatsächlichen Kosten eines Kindes in der Ausbildung sehr wenig ist. Diese Situation ist unter dem Gesichtspunkt der Gerechtigkeit nicht akzeptabel. Steuerpflichtigen Eltern wird ihr Einkommen künstlich um Beträge erhöht, über die sie aufgrund einer gerichtlichen Entscheidung nicht frei verfügen können.

Der vorgeschlagene Abzug betrifft nicht nur geschiedene Eltern, sondern alle Eltern, die zum Unterhalt eines volljährigen Kindes in Ausbildung beitragen müssen, eine Situation, die sehr häufig vorkommt. Art. 277 ZGB sieht im Übrigen die Verpflichtung der Eltern vor, zum Unterhalt eines volljährigen Kindes bis zum Abschluss seiner Ausbildung beizutragen. Um den Abzug ausserhalb einer gerichtlichen Entscheidung in Anspruch nehmen zu können, müsste der Steuerpflichtige möglicherweise den Nachweis erbringen, dass eine Unterhaltsvereinbarung besteht und die Beiträge tatsächlich gezahlt werden. Der Abzug kann auch auf einen Pauschalbetrag beschränkt werden, wenn es sich um einen zwischen den Parteien vereinbarten Beitrag handelt (ausserhalb einer Trennung oder Scheidung), und auf den vom Gericht festgesetzten Betrag, wenn es sich um einen gerichtlich festgelegten Beitrag handelt (im Falle einer Trennung oder Scheidung). Schließlich muss der Betrag, der an ein volljähriges Kind in Ausbildung gezahlt wird, zu seinem Einkommen hinzugerechnet werden, ebenso wie die Beiträge, die an einen unterhaltsberechtigten Ehepartner gezahlt werden.

Interpellation déposée – Affaire Ambros Baumann : Quelle est la responsabilité de la FINMA ? Interpellation eingereicht – Affaire Ambros Baumann: Welche Verantwortung trägt die FINMA?

Le décès d’Ambros Baumann le 30 décembre 2007 a mis un terme à la procédure pénale malheureusement bien connue, portant sur une affaire d’escroquerie fiscale pratiquée à large échelle. Il est apparu que le financier bâlois avait ouvert des comptes auprès de la banque Julius Bär et, par la mise en place d’une chaîne de ponzi, avait entraîné la perte de plus de 70 millions de francs pour les investisseurs dupés. En 2014, quelques dizaines de clients lésés avaient ouvert une action contre la banque devant la justice genevoise. En décembre dernier, le Tribunal fédéral les a déboutés, contrairement à la justice cantonale, mettant apparemment un terme au volet civil de cette affaire. Cela dit, il semble que les infractions commises par M. Ambros Baumann n’auraient jamais pu être commises sans utiliser le système bancaire. Vu l’importance des montants en jeu, il est incompréhensible que les systèmes de surveillance imposés par le gendarme des marchés financiers n’aient pas permis de déceler les malversations en amont.
Le Conseil fédéral est invité à répondre aux questions suivantes :
– La FINMA a-t-elle mené un audit interne pour établir son rôle et le fonctionnement de sa surveillance de la cadre de l’affaire Ambros Baumann ?
– La FINMA estime-t-elle que les instruments de surveillance mis en place sont suffisants dans le cas présent ?
– Qu’a entrepris la FINMA pour éviter qu’une situation similaire ne se reproduise ?
– La FINMA partage-t-elle l’appréciation du Tribunal fédéral s’agissant de la responsabilité des établissements bancaires dans le cas d’espèce ?
– Quelle est la responsabilité de la FINMA dans cette affaire ?
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Mit dem Tod von Ambros Baumann 2007 endete ein Strafverfahren, in dem es um einen Steuerbetrug im grossen Stil ging. Es stellte sich heraus, dass der Basler Financier Konten bei der Bank Julius Bär eröffnete und durch ein Schneeballsystems Anleger um mehr als 70 Millionen Franken betrogen hatte. Im Jahr 2014 reichten Dutzende von geschädigten Kunden in Genf eine Klage gegen die Bank ein. Im Dezember 2022 wies das Bundesgericht – im Gegensatz zur kantonalen – ab und schloss damit den zivilrechtlichen Teil der Affäre ab. Die von Herrn Ambros Baumann begangenen Straftaten wären ohne die Hilfe bzw. die Nutzung des hiesigen Bankensystems nicht möglich gewesen. Angesichts der hohen Beträge ist es unverständlich, dass die von der Finanzmarktaufsicht (FINMA) vorgeschriebenen Überwachungssysteme es nicht ermöglicht haben, die Missbräuche im Vorfeld aufzudecken.

Mit meiner Interpellation möchte ich vom Bundesrat wissen:

  • ob die FINMA ein internes Audit durchgeführt hatte, um ihre Rolle und die Funktionsweise ihrer Aufsicht im Zusammenhang mit dem Fall Ambros Baumann festzustellen;
  • ob die FINMA der Ansicht ist, dass die eingesetzten Aufsichtsinstrumente im vorliegenden Fall ausreichend waren;
  • was die FINMA unternommen hat, um zu verhindern, dass sich eine ähnliche Situation wiederholt?
  • Ob die die FINMA die Einschätzung des Bundesgerichts in Bezug auf die Haftung der Bankinstitute im vorliegenden Fall teilt, und;
  • welche Verantwortung die FINMA in diesem Fall trägt.

Déplafonner les indemnités versées aux victimes d’infractions ! Opferhilfegesetz: Entschädigungslimite aufheben!

Le Conseil national a accepté hier ma motion pour déplafonner les indemnités versées aux victimes d’infractions, par les cantons en application de la LAVI (loi sur l’aide aux victimes en cas d’infraction). La loi prévoit des barèmes réduisant les montants des torts moraux déjà très faibles fixés par les juges et versés par les cantons aux victimes. Dans la ligne du travail de Sonia Tauss-Cornut, députée et cheffe du groupe PLR Valais, nous nous engageons pour permettre aux cantons de disposer d’une plus grande marge de manoeuvre et apporter une aide complète et bienvenue pour les personnes qui ont été la cible d’une d’infraction pénale. C’est une première victoire – large (141 voix contre 51) – qui devra encore être confirmée au Conseil des États.

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Der Nationalrat hat meine Motion für mehr Autonomie für die Kantone im Bereich des Opferhilfegesetzes angenommen. Diese fordert den Bundesrat auf, eine Änderung des Opferhilfegesetzes (OHG) auszuarbeiten, sodass das kantonale Recht höhere Beträge vorsehen kann, wenn die Genugtuung von einem Gericht festgelegt wird. Heute ist die Höhe einer von einem Kanton geleisteten Genugtuung bei Straftaten auf 70 000 Franken für das Opfer und 35 000 Franken für Angehörige begrenzt. Diese Leistung wird erbracht, wenn die Täterin oder der Täter für den Betrag, zu dessen Zahlung sie oder er aufgrund der Straftat gegen das Opfer verpflichtet wurde, nicht aufkommen kann. In einem solchen Fall gehen die Rechte der geschädigten Person auf den Staat über. Es ist bekannt, dass die Beträge, die als Genugtuung zugesprochen werden, im internationalen Vergleich eher niedrig sind. Wenn das Opfer zudem das Pech hat, dass die Täterin oder der Täter zahlungsunfähig ist, wird die Entschädigung plafoniert und reduziert sich entsprechend. Mit meiner Motion sollen die Kantone die Möglichkeit erhalten, höhere Entschädigungen zu leisten, wenn der Betrag von einem Gericht festgelegt wird. Die Motion kommt nun in den Ständerat.

Santé et assurance maladie: mes interventions

Je siège à la Commission de la sécurité sociale et de la santé du Conseil national depuis 2018. Que faire ? Face à l’explosion des coûts, on est tenté de vouloir un changement radical de système. J’en profite de mon côté pour établir la liste de mes interventions dans le domaine de la santé, avec leurs échecs et leurs succès.

Médicaments et importations parallèles.

19.3202. Motion. Médicaments. Baisser les coûts en autorisant les importations parallèles.

Autoriser les importations parallèles des médicaments, induisant plus de concurrence entre les fournisseurs de prestations. Acceptée au Conseil national le 10 mars 2021, l’industrie pharmaceutique a eu raison du texte aux Etats, le 9 décembre 2021.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20193202

19.4104. Motion. Abolir les barrières aux importations parallèles de médicaments génériques en Suisse.

Même proposition, pour les médicaments génériques. Retirée le 16 septembre 2021 en raison de l’acceptation du principe directement dans la loi par le Conseil national, suite à ma proposition. Au final, la proposition sera totalement édulcorée par les Etats.

Source: https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20194104

20.3068. Motion. Swissmedic. Pour une possibilité d’autosaisine par l’autorité.

Autoriser l’Institut suisse des produits thérapeutiques à s’autosaisir afin d’élargir certaines homologations lorsque celles-ci s’avèrent trop restreintes ou incohérentes avec la pratique clinique et le principe d’économicité. Certains médicaments sont beaucoup trop chers ou interdits à cause de cette impossibilité législative. Des économies par centaines de millions de francs seraient possibles. Accepté au Conseil national le 17 mars 2022, l’industrie pharmaceutique a eu raison du texte aux Etats le 14 mars 2023.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20203068

 

Maladies chroniques.

18.3077. Motion. Maladies chroniques. Favoriser les patients qui se conforment au traitement prescrit

Exonérer de la franchise les patients atteints d’une maladie chronique qui suivaient avec assiduité le traitement prescrit, constatant que 40% des malades chroniques ne le suivent pas correctement. Vu l’opposition du Conseil fédéral et d’une très large majorité du parlement, j’ai retiré la motion.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20183077

18.485. Initiative parlementaire. Des programmes de suivi des traitements et des avantages pour le patient.

Intervention similaire, sous la forme d’une initiative parlementaire. Refusée au Conseil national le 10.12.2019.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180485

 

Traitements inefficaces / alternatifs

21.4442. Motion. Assurance obligatoire des soins. Ne plus rembourser les traitements sans efficacité démontrée

Exclure du catalogue LAMal les prestations qui ne sont pas efficaces, par exemple les médecines alternatives. Combattu par le Conseil fédéral, en attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20214442

23.3511. Motion. Thérapies complémentaires. Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins.

Faire de la prise en charge des  » médecines  » complémentaires une prestation optionnelle de l’assurance-obligatoire des soins. Déposée le 2 mai 2023, en attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20233511

21.4445. Postulat. Evaluation de la médecine complémentaire. Où en sommes-nous dix ans après l’introduction des méthodes de traitement de la médecine complémentaire?

Evaluer l’efficacité des traitements en médecine complémentaire. Combattu par le Conseil fédéral, en attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20214445

21.3154. Motion. Meilleure efficacité des coûts dans le système de santé grâce à des ETS améliorées.

Simplifier le processus d’évaluation des technologies de la santé (ETS) et le rendre plus efficace et plus transparent. Les prestations qui, selon les ETS, ne remplissent plus les critères d’efficacité, d’adéquation et d’économicité (EAE) ne devraient plus être remboursées, après un an, par l’assurance obligatoire des soins (AOS), voire seulement de manière restreinte. Motion acceptée au National le 1er mars 2023, en attente de traitement aux Etats.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20213154

20.4415. Postulat. Évaluation de l’efficacité clinique des thérapies onéreuses.

Analyser l’efficacité et le rapport coût efficacité des thérapies très onéreuses pour traiter les cancers. Combattu par le Conseil fédéral, classé en raison du non-traitement dans un délai de deux ans.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20204415

 

Transparence

21.4443. Motion. Pour une vraie transparence des prix et des coûts.

Rendre obligatoire l’annonce des coûts des prestations par les fournisseurs de prestation, hors cas d’urgence et cas bagatelles. L’objectif est une prise de conscience des coûts de la santé par tous les acteurs du système de santé. Combattu par le Conseil fédéral, en attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20214443 

18.487. Initiative parlementaire. LAMal. Plus de transparence des prix, pour une meilleure concurrence.

Proposition identique sous la forme d’une initiative parlementaire. Refusée par le Conseil national le 15 mars 2022.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180487

18.488. Initiative parlementaire. LAMal. Des indicateurs de qualité, pour une meilleure concurrence.

Introduire des indicateurs de qualité transparents dans le secteur de la santé. Suite aux engagements du Conseil fédéral en la matière, retrait de l’initiative.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180488

 

Concurrence

22.3562. Motion. LAMal. Un projet pilote visant à rembourser les prestations médicales fournies dans les pays voisins

Tester et évaluer l’efficacité en matière de coûts, la levée du principe de territorialité s’agissant du remboursement des prestations médicales fournies dans les pays voisins. Combattu par le Conseil fédéral, en attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20223562

18.483. Initiative parlementaire. LAMal. Supprimer la protection tarifaire, pour une meilleure concurrence

Préciser dans la loi que les tarifs constituent des prix maximums remboursés par l’assurance-maladie, et non pas des tarifs obligatoires. Vu l’engagement du Conseil fédéral dans ce sens, l’initiative parlementaire a été retirée.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180483

 

Système social

23.3510. Motion. Réductions des primes. Il faut rendre le travail plus avantageux.

Limiter le droit aux subsides LAMal en fonction du taux d’activité, lorsque les bénéficiaires ont volontairement réduit leur taux d’activité sans justification (ex. enfants à charge, invalidité, études, etc.). En attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20233510

22.3196. Postulat. Quelles mesures pour lutter contre les certificats médicaux de complaisance?

Etudier les démarches possibles pour lutter contre les certificats médicaux de complaisance. Proposition adoptée le 27 septembre 2022.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20223196

 

Numérisation

23.3509. Motion. Admission fédérale de pratiquer à charge de l’AOS pour les télé-médecins.

Introduire une autorisation fédérale pour les médecins pratiquant la télé-médecine, dans le but de faciliter son exercice et lutter contre la pénurie de praticiens et encourager la digitalisation dans le domaine. En attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20233509

 

Réserves des assureurs

20.20.463. LSAMal. Participation aux excédents.

Réduire et restituer aux assurés les réserves des caisses maladie qui dépassent 1 fois et demie les réserves légales. Accepté au Conseil national, rejeté au Conseil des Etats.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20200463

 

Modèles d’assurance

22.438. Initiative parlementaire. LAMal. Autoriser les contrats d’assurance pluriannuels pour les modèles d’assurance alternatifs.

Autoriser facultativement les contrats d’assurance pluri-annuels, cela pour permettre l’introduction de modèles d’assurance plus innovants, notamment axés sur la prévention. En attente de traitement.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20220438

18.486. Initiative parlementaire. Rendons les franchises élevées accessibles à tous.

Ouvrir la possibilité d’assurer sa franchise, dans le but de permettre des franchises plus élevées et des primes maladie plus basses. Refusé au Conseil national le 9 décembre 2021.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180486

18.484. Initiative parlementaire. Une franchise de référence à 1500 francs pour réduire les primes de l’AOS

Calculer les primes maladie avec comme référence la franchise à 1’500 fr., et non plus la franchise à 300 fr. comme c’est le cas actuellement. Une large majorité des assurés n’a plus choisi le modèle de base et la référence actuelle entraîne une augmentation des primes pour la majorité des assurés. Refusé par le Conseil national le 10 décembre 2019.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180484

18.429. Initiative parlementaire. Participation aux coûts. Permettre un compte épargne-santé.

Permettre aux assurés de déduire fiscalement la création d’une provision destinée à couvrir les coûts de la franchise et de la quote-part en cas de maladie, cela pour soutenir les assurés qui choisissent une franchise élevée. Texte refusé par le Conseil national le 8 juin 2021.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180429

 

Don d’organe

18.443. Initiative parlementaire. Renforcer le don d’organes grâce à la carte d’assuré

Utiliser la carte d’assuré comme carte de donneur d’organe. Retrait de l’initiative suite à l’acceptation du projet législatif qui apporte la solution nécessaire à la question.

Source : https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20180443

 

Interventions législatives

19.046. Loi fédérale sur l’assurance-maladie. Modification (Mesures visant à freiner la hausse des coûts, 1er volet)
  • Rabais négociés. Offrir un avantage aux assurés, aux assureurs ou aux fournisseurs de prestations, lors de la négociation et l’obtention d’un rabais sur les prestations. Accepté au Conseil national, refusé aux Etats.
  • Importations parallèles. Autoriser les importations parallèles de génériques. Accepté au Conseil national, refusé aux Etats.
21.067. Initiative populaire pour des primes plus basses.
  • Levée de l’obligation de contracter pour les laboratoires, afin d’introduire de la concurrence en la matière et baisser les coûts. Accepté au Conseil national, refusé aux Etats, en attente de traitement.

 

Interpellations

  • 23.3313. Cashback des laboratoires en faveur des médecins. Une pratique légale?
  • 22.4042. Diabète de type 1 chez les enfants. Quel accompagnement des assurances sociales?
  • 22.3968. Transfert du stationnaire vers l’ambulatoire. Quel impact sur les primes?
  • 21.3656. Agir à court terme pour amortir l’explosion imminente des coûts et des primes
  • 21.3081. Dispositifs médicaux et fin de l’ARM. Comment éviter la pénurie?
  • 20.4280. Réserves dans la LAMal, surveillance des primes et pratiques commerciales
  • 20.4081. Simplification et accélération des procédures d’évaluation des technologies de la santé (ETS)
  • 17.4231. Vente de médicaments en ligne. Une ouverture dans l’intérêt de tous

 

Réduction des primes d’assurance-maladie. Le travail doit payer. Prämienverbilligung: Arbeit muss sich lohnen.

Motion déposée : Réduction des primes d’assurance-maladie. Le travail doit payer.

Le Conseil fédéral est chargé d’adapter la législation de manière à ce que :

  • les personnes seules qui exercent une activité rémunérée à 80% au moins ou les personnes en couple qui travaillent ensemble à 150% au moins soient privilégiées d’un point de vue financier dans le domaine des réductions de primes d’assurance maladie obligatoire par rapport aux personnes ou aux couples qui optent librement pour un taux d’occupation inférieur ;
  • la loi doit prévoir une exception pour les couples avec des enfants, en fonction de l’âge des enfants dont la prise en charge incombe aux parents ;
  • le taux d’occupation individuel acceptable doit être pris en compte de manière appropriée, selon la situation individuelle des personnes (incapacité de travail, âge, etc.).

Les individus et les couples sont libres de choisir le taux de travail qui leur convient. Toutefois, les lois doivent être conçues de manière à encourager l’activité professionnelle tout en ciblant prioritairement les aides publiques sur les personnes ayant le taux d’activité le plus élevé possible. Il est important que les personnes qui ont choisi de limiter leur temps de travail à des taux faibles n’imposent pas les conséquences de leur choix à la société dans son ensemble.

Cependant, la législation actuelle ne répond pas à cet objectif. Les personnes peuvent délibérément décider de réduire leur temps de travail et d’adopter un mode de vie plus frugal, tout en bénéficiant de réductions des primes d’assurance-maladie, payées par la collectivité. Cela signifie malheureusement souvent que les personnes de la classe moyenne, qui ont besoin d’un salaire complet pour vivre, financent les primes d’assurance obligatoire des soins des citoyens ayant choisi de réduire leur activité professionnelle.

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Motion eingereicht: Prämienverbilligung: Arbeit muss sich lohnen.

Der Bundesrat wird beauftragt, die Gesetzgebung so anzupassen, dass :

  • Alleinstehende, die zu mindestens 80% erwerbstätig sind, oder Paare, die zusammen zu mindestens 150% arbeiten, im Bereich der Prämienverbilligung für die obligatorische Krankenversicherung finanziell gegenüber Personen oder Paaren, die sich frei für einen tieferen Beschäftigungsgrad entscheiden, bevorzugt werden ;
  • das Gesetz muss eine Ausnahme für Paare mit Kindern vorsehen, die sich nach dem Alter der Kinder richtet, für deren Betreuung die Eltern verantwortlich sind ;
  • Der individuell zumutbare Beschäftigungsgrad muss je nach der individuellen Situation der Personen (Arbeitsunfähigkeit, Alter usw.) angemessen berücksichtigt werden.

Einzelpersonen und Paare können frei entscheiden, welches Arbeitspensum für sie angemessen ist. Die Gesetzgebung sollte so gestaltet sein, dass sie die Erwerbstätigkeit fördert und die staatliche Unterstützung vorrangig auf Personen mit einer möglichst hohen Erwerbsquote ausrichtet.

Die derzeitige Gesetzgebung wird diesem Ziel nicht gerecht. Arbeitnehmer können sich bewusst dafür entscheiden, ihr Arbeitspensum zu reduzieren, profitieren aber gleichzeitig von Prämienverbilligungen, die von der Allgemeinheit bezahlt werden. Personen aus der Mittelschicht, die ein volles Gehalt zum Leben benötigen, finanzieren so die Krankenkassenprämien für Personen, die sich für eine Reduzierung ihrer Erwerbstätigkeit entschieden haben.

Thérapies complémentaires : Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins. Komplementärmedizin: Einführung eines Wahlrechts in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung.

Motion déposée : Thérapies complémentaires. Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins.

Le Conseil fédéral est invité à proposer une modification de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal), faisant de la prise en charge des « médecines » complémentaires une prestation optionnelle de l’assurance-obligatoire des soins.

Le peuple a majoritairement accepté la prise en charge des médecines alternatives par l’assurance obligatoire des soins, lors de la votation en 2009. Pour mettre en œuvre cet article constitutionnel, le Conseil fédéral a prévu le remboursement de cinq « médecines » complémentaires, soit l’acupuncture, la médecine anthroposophique, la pharmacothérapie de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’homéopathie et la phytothérapie. Depuis, il apparaît que de nombreuses thérapies complémentaires ne reposent pas sur les critères légaux d’efficacité, d’adéquation et d’économicité (EAE). Dans son avis en réponse au postulat 21.4445, le Conseil fédéral a expressément reconnu que dès lors qu’il n’avait pas été possible de reconnaître l’efficacité des « médecines » complémentaires selon des méthodes scientifiques, c’est un « principe de confiance » qui est appliqué.

Si de nombreux citoyens croient à l’efficacité de ces thérapies, ce n’est pas le cas de l’entier de la population. Or, il est difficilement justifiable d’imposer à l’ensemble des assurés l’obligation de cotiser pour financer des prestations qui reposent pour l’essentiel sur l’intime conviction de certains praticiens et patients, et non sur des données scientifiques objectives. A l’image de l’option de l’assurance contre les accidents qui existe avec l’assurance obligatoire des soins, la présente motion propose d’introduire une option supplémentaire, permettant aux citoyens qui le désirent de ne plus bénéficier du remboursement des thérapies alternatives et, en contrepartie, de ne plus participer à leur financement.

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Motion eingereicht: Komplementäre Therapien. Einführung eines Wahlrechts in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung.

Der Bundesrat wird aufgefordert, eine Änderung des Bundesgesetzes über die Krankenversicherung (KVG) vorzuschlagen, die die Übernahme der Kosten für komplementäre « Medizin » zu einer Wahlleistung der obligatorischen Krankenpflegeversicherung macht.

Bei der Volksabstimmung im Jahr 2009 stimmte die Mehrheit der Bevölkerung der Kostenübernahme der Alternativmedizin durch die obligatorische Krankenpflegeversicherung zu. Zur Umsetzung dieses Verfassungsartikels sah der Bundesrat die Kostenübernahme für fünf komplementäre « Medizinen » vor, nämlich Akupunktur, anthroposophische Medizin, Pharmakotherapie der traditionellen chinesischen Medizin (TCM), Homöopathie und Phytotherapie. Seither hat sich gezeigt, dass viele komplementäre Therapien nicht auf den gesetzlichen Kriterien der Wirksamkeit, Zweckmässigkeit und Wirtschaftlichkeit (WZW) beruhen. In seiner Stellungnahme in Beantwortung des Postulats 21.4445 erkannte der Bundesrat ausdrücklich an, dass, sobald es nicht möglich war, die Wirksamkeit der komplementären « Medizin » nach wissenschaftlichen Methoden anzuerkennen, ein « Vertrauensprinzip » angewendet wird.

Zwar glauben viele Bürger an die Wirksamkeit dieser Therapien, doch gilt dies nicht für die gesamte Bevölkerung. Es ist jedoch schwer zu rechtfertigen, alle Versicherten zu verpflichten, Beiträge zur Finanzierung von Leistungen zu zahlen, die grösstenteils auf der Überzeugung bestimmter Ärzte und Patienten und nicht auf objektiven wissenschaftlichen Daten beruhen. Nach dem Vorbild der Option der Unfallversicherung, die bei der obligatorischen Krankenpflegeversicherung besteht, schlägt diese Motion vor, eine zusätzliche Option einzuführen, die es den Bürgern, die dies wünschen, ermöglicht, nicht mehr von der Erstattung alternativer Therapien zu profitieren und sich im Gegenzug nicht mehr an deren Finanzierung zu beteiligen.

Admission fédérale de pratiquer à charge de l’AOS pour les télé-médecins. Eidgenössische Zulassung von Tele-Medizinern zu Lasten der OKP.

Motion déposée : Admission fédérale de pratiquer à charge de l’AOS pour les télé-médecins.

Le Conseil fédéral est invité à proposer une modification de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal), introduisant une autorisation de fournir des prestations de télémédecine à charge de l’assurance obligatoire des soins valable sur I’ensemble du territoire suisse.

Avec la révision du 19 juin 2020 (admission des fournisseurs de prestation), les cantons ont acquis la compétence de limiter le nombre de médecins admis à facturer des prestations ambulatoires à charge de l’assurance obligatoire des soins, en fonction de la couverture des besoins locaux. Ces besoins correspondent à la réalité du terrain bien connue des autorités cantonales.

Actuellement, les offres de télémédecine sont en principe soumises aux admissions cantonales de pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins. Comme les services offerts ne sont pas destinés à un public restreint géographiquement mais à l’ensemble de la population assurée en Suisse, les médecins pratiquant la télémédecine doivent en principe être admis à pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins dans chaque canton où se situent les patients.

En outre, un médecin offrant des prestations de télémédecine depuis son canton de situation et comptant parmi ses patients des personnes résidant dans d’autres cantons, voire à l’étranger, pourrait se voir refuser son admission à pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins dans son canton de situation alors que le besoin en télémédecine du reste de la Suisse n’aura pas été pris en compte pour son admission.

Avec une admission fédérale spécifique à pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins pour la télémédecine, parallèle aux vingt-six admissions cantonales, la Confédération pourra assurer une offre suffisante en matière de télémédecine et garantir le développement de la numérisation dans le domaine de la santé.

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Motion eingereicht: Eidgenössische Zulassung von Tele-Medizinern zu Lasten der OKP.

Der Bundesrat wird aufgefordert, eine Änderung des Bundesgesetzes über die Krankenversicherung (KVG) vorzuschlagen, mit der eine in der ganzen Schweiz gültige Zulassung zur Erbringung telemedizinischer Leistungen zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung eingeführt wird.

Mit der Revision vom 19. Juni 2020 (Zulassung von Leistungserbringern) erhielten die Kantone die Kompetenz, die Anzahl der Ärztinnen und Ärzte, die ambulante Leistungen zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung abrechnen dürfen, entsprechend der Deckung des lokalen Bedarfs zu beschränken. Dieser Bedarf entspricht der Realität vor Ort, die den kantonalen Behörden gut bekannt ist.

Derzeit unterliegen telemedizinische Angebote grundsätzlich den kantonalen Zulassungen zur Ausübung der Tätigkeit zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung. Da sich die angebotenen Dienstleistungen nicht an ein geografisch begrenztes Publikum, sondern an die gesamte in der Schweiz versicherte Bevölkerung richten, müssen Ärzte, die Telemedizin anbieten, grundsätzlich in jedem Kanton, in dem sich die Patienten befinden, zur Berufsausübung zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung zugelassen werden.

Zudem könnte einem Arzt, der von seinem Standortkanton aus telemedizinische Leistungen anbietet und zu seinen Patienten auch Personen zählt, die in anderen Kantonen oder gar im Ausland wohnen, die Zulassung zur Tätigkeit zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung in seinem Standortkanton verweigert werden, wenn der Bedarf an Telemedizin in der übrigen Schweiz bei seiner Zulassung nicht berücksichtigt wurde.

Mit einer spezifischen eidgenössischen Zulassung zur Berufsausübung zu Lasten der obligatorischen Krankenpflegeversicherung für Telemedizin parallel zu den 26 kantonalen Zulassungen, kann der Bund ein ausreichendes Angebot an Telemedizin sicherstellen und die Entwicklung der Digitalisierung im Gesundheitsbereich gewährleisten.

Dans la course pour le Conseil des États. Im Rennen um den Ständerat.

Sehr geehrte Damen und Herren, liebe Freunde

Ich freue mich, Ihnen mitteilen zu können, dass ich das Rennen für den Ständerat in Angriff nehme. Seit 2015 engagiere ich mich im Nationalrat, um die freiheitlichen Werte und die Interessen unseres Kantons zu verteidigen. Dies möchte ich auch im Ständerat fortsetzen und den Walliser Wählerinnen und Wählern eine Alternative bieten. Dieser Wahlkampf wird schwierig, aber spannend. Ich zähle einmal mehr auf Ihre Unterstützung. Schon jetzt vielen Dank!

Möchten Sie mehr über meine Positionen und meine Arbeit als Nationalrat erfahren? Folgen Sie mir in den sozialen Netzwerken. Ich freue mich schon darauf, Sie in den nächsten Monaten des Wahlkampfs zu sehen!

Philippe Nantermod

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Mesdames, Messieurs, Chers amis,

J’ai le plaisir de vous annoncer que je me lance dans la course pour le Conseil des États. Depuis 2015, je m’engage au Conseil national pour défendre les valeurs de liberté et les intérêts de notre canton. Je souhaite continuer à le faire dans la Chambre haute et offrir une alternative aux électeurs valaisans. Cette campagne sera difficile, mais passionnante. Je compte encore une fois sur votre soutien. D’ores et déjà merci !

Vous souhaitez en savoir plus sur mes positions et mon travail en tant que conseiller national ? Suivez-moi sur les réseaux sociaux. Je me réjouis déjà de vous voir durant les mois de campagne qui nous attendent !

Avec mes très cordiaux messages.

Philippe Nantermod

Tunnel multifonctionnel de Grimsel : Quel impact sur les autres projets valaisans et en Suisse romande ?

Le 9 mars 2023, le Conseil des Etats a adopté la motion 23.3010 relative à la réalisation du tunnel « multifonction » du Grimsel. La motion requiert expressément d’intégrer ce projet dans le programme d’aménagement Rail 2050.

Si dans l’absolu tous les projets sont intéressants, les moyens étant limités, on peut craindre que l’intégration de ce projet dans le prochain programme d’aménagement ferroviaire entre en concurrence avec d’autres projets manifestement plus importants pour la population. En Valais, on peut penser à l’aménagement de la ligne Sud-lémanique, à la liaison de Monthey sur la ligne CFF du Simplon, à l’équipement du second tube du Lötschberg. A long terme, l’opportunité de créer une deuxième liaison Sud (le « Y ») en direction du Lötschberg semble aussi plus profitable à la population que le projet du Grimsel. Ailleurs en Suisse romande, l’intégration d’une nouvelle liaison ferroviaire pourrait aussi avoir des répercussions regrettables sur des projets prioritaires.

Par mon interpellation, je pose les questions suivantes au Conseil fédéral :
– L’intégration du projet du Grimsel dans le plan Rail 2050 aura-t-il un impact négatif sur d’autres projets ferroviaires ?
– Cas échéant, quels sont les projets qui seraient probablement recalés en Valais ?
– A l’inverse, le Conseil fédéral peut-il garantir que l’intégration du tunnel du Grimsel ne se fera pas aux dépens d’autres projets valaisans ou romands ?
– Quel est le coût estimé actuellement pour la réalisation de cette infrastructure du Grimsel ?

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Am 9. März 2023 hat der Ständerat die Motion 23.3010 zur Realisierung des «multifunktionalen» Grimsel-Tunnels angenommen. Die Motion verlangt ausdrücklich, dass dieses Projekt in das Ausbauprogramm Bahn 2050 aufgenommen wird.

Die Projekte sind zwar interessant, doch die Mittel begrenzt. Es besteht die Gefahr, dass mit der Aufnahme dieses Projekts in das nächste Bahnausbauprogramm, eine Konkurrenz zu anderen (für die Bevölkerung womöglich wichtigeren) Projekten, geschaffen wird. Im Wallis wäre dies der Ausbau der Süd-Léman-Linie, die Anbindung von Monthey an die SBB-Simplonlinie und die Ausrüstung der zweiten Lötschberg-Röhre. Zudem könnte für die Bevölkerung eine zweite Südverbindung (das «Y») in Richtung Lötschberg langfristig vorteilhafter sein, als das Grimsel-Projekt. Auch anderswo in der Westschweiz könnte die Integration einer neuen Bahnverbindung bedauerliche Auswirkungen auf prioritäre Projekte haben.

Mit meiner Interpellation stelle ich dem Bundesrat die folgenden Fragen:
– Wird die Aufnahme des Grimselprojekts in den Bahnplan 2050 negative Auswirkungen auf andere Eisenbahnprojekte haben?
– Falls ja, welche Projekte würden im Wallis scheitern?
– Kann der Bundesrat garantieren, dass die Aufnahme des Grimsel-Tunnels nicht auf Kosten anderer Projekte im Wallis oder in der Romandie gehen wird?
– Wie hoch sind die derzeit geschätzten Kosten für die Realisierung dieser Grimsel-Infrastruktur?