Catégorie : Grand Conseil

  • Loi sur les étrangers: le PLR gagne sur toute la ligne

    Loi sur les étrangers: le PLR gagne sur toute la ligne

    Communiqué de presse du PLR valaisan du 13 septembre 2012

    Le Parti libéral-radical a remporté, après des mois de palabres, toute une série de victoires concernant la nouvelle Loi d’application du droit fédéral des étrangers. Consultation des communes, intégration, expulsion des criminels étrangers : les députés PLR ont su à chaque fois trouver une majorité. Il en va de même en matière d’allocations familiales.

    Le Parti libéral-radical est très satisfait des décisions du Grand Conseil valaisan de ce matin. La proposition d’ouvrir une enquête en vue de l’expulsion lors d’une condamnation liée à une infraction très grave par un étranger a été soutenue, après maintes discussions (la proposition avait été déjà soumise en automne 2010..), par une large majorité du parlement.
    De même, le principe d’aviser les communes avant l’ouverture d’un centre de requérants d’asile sur leur territoire a remporté une victoire de justesse, par 61 voix contre 60. La solution choisie mettra ainsi la pression sur le département qui devra soumettre très prochainement un projet d’acte législatif permettant d’intégrer les communes au processus décisionnel. Dans l’intervalle, les intérêt des communes devront obligatoirement être pris en compte. En matière d’intégration, le PLR se félicite que ses propositions amenées en plénum et dans les commissions aient été soutenues sans opposition majeure.
    Les allocations familiales constituent un autre grand succès du PLR. Malgré les multiples refus de trouver une solution exprimée par la Conseillère d’Etat, les familles recomposées seront enfin mises sur un pied d’égalité avec les familles traditionnelles et bénéficieront aussi du supplément dès le troisième enfant.
    Les indépendants quant à eux échapperont à une trop lourde taxation de leur revenu. Contre l’avis du département, le PLR a obtenu que le taux d’imposition soit différencié selon le statut, assurant ainsi des cotisations plus légères pour ceux qui ne profiteront que peu du nouveau régime d’allocations familiales.
    Enfin, en matière de naturalisation, le PLR est à moitié satisfait du choix d’assouplir les règles de domicile dans la commune. Celles-ci restent trop chicanières pour de nombreux jeunes contraints d’être mobiles professionnellement et familialement.

  • Mise en place d’un « Plan Gitan »

    Mise en place d’un « Plan Gitan »

    Postulat déposé au nom du groupe PLR au Grand Conseil valaisan
    L’affaire du mariage gitan à Collombey-Muraz a montré l’impréparation des autorités cantonales face à un phénomène qui a tendance devenir de plus en plus régulier, année après année.
    Le Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration est prié de mettre sur place un « Plan Gitan » établissant clairement les responsabilités des acteurs (police, justice, communes, canton) dans des cas similaires.
    L’objectif du plan doit être d’éviter que des terrains privés et publics puissent être occupés sans l’autorisation de leur propriétaire et que l’accueil des gitans ne se fasse dans le respect de la loi et d’un certain savoir-vivre.

  • Droit d'asile : les effets pervers et inhumains de l'excessive longueur de la procédure

    Droit d'asile : les effets pervers et inhumains de l'excessive longueur de la procédure

    La famille Cvetkovic devrait se voir expulser du territoire suisse dans les prochaines semaines. Cette situation triste ne créerait cependant pas débat si la procédure menant à la décision n’avait pas duré près de neuf ans. Durant cette période, ce père de famille s’est intégré et a créé une famille avec des enfants scolarisés.
    Vu les retards inexplicables et jusqu’ici inexpliqués de la procédure, j’ai accepté de cosigner le postulat urgent du député Pascal Nigro (PDCB) avec Joachim Rausis (PDCB) et Willy Giroud (PLR) pour demander la réouverture du cas. La Suisse dispose d’un droit des étrangers ferme et juste, la lenteur de la procédure ne doit pas le rendre inhumain pour autant.

    Le texte du postulat

    Les retards inexplicables tout au long de la procédure d’asile ont engendré une situation aux effets pervers et aux conséquences humaines très difficiles pour une famille serbe.
    En effet, depuis quelques semaines, tout le Valais et une grande partie de la Suisse ont entendu parler de l’affaire Cvetkovic, du nom de la famille sous le coup d’une décision de renvoi dans son pays d’origine.
    Cette affaire n’aurait fait que peu de bruit si la procédure s’était déroulée dans un laps de temps convenable. Ce n’est donc aucunement le bien-fondé de la décision du TAF s’appuyant sur les critères d’asile voulus par le politique et appliqués par l’Office Fédéral des Migrations qui est remis en cause, mais bien la lenteur du processus.
    Dans le cas présent, le père de famille est en Suisse depuis près de 9 ans. Il a eu le temps de se marier, de fonder une famille, de tisser des liens forts avec la population locale, d’effectuer un apprentissage de maçon, de voir une grande partie de sa famille recevoir un permis B ou C, voire même la nationalité suisse, et d’assister à l’entrée des classes de sa fille il y a trois semaines.
    Travailleur, honnête et bien intégré sont les « défauts » qu’on met en avant pour motiver son renvoi. Fallait-il qu’il ait commis des infractions ou qu’il ne parle pas aussi bien le français pour qu’il puisse rester en Suisse et espérer bénéficier de l’accueil qu’il mérite ?
    D’autre part, quel futur et quel déchirement va-t-on imposer à cette famille en la renvoyant dans un pays quasiment inconnu alors qu’une grande partie de ses proches vit en Suisse ?
    Peut-on décemment renvoyer à Belgrade (Serbie) des personnes originaires du Kosovo ?
    Pourquoi le Valais n’a-t-il pas accordé de permis B à cette famille alors que tous ses autres membres (parents, oncles cousins), arrivés en Suisse dans des conditions analogues, l’ont reçu des autorités de leurs cantons de résidence respectifs.
    N’est-il pas envisageable de reconsidérer leur situation sur le plan cantonal et de réexaminer une nouvelle demande de permis B permettant ainsi à la famille Cvetkovic de poursuivre son destin en Suisse, là où sont désormais ses racines?
    Conclusions
    Afin de corriger les effets néfastes de la lenteur de la procédure d’asile et de démontrer le sens d’accueil et d’humanité de notre canton et des membres de son gouvernement, nous demandons au Conseil d’Etat de réétudier la situation au regard de la longueur de la procédure.

  • Amendement à la loi sur le droit de cité

    Amendement à la loi sur le droit de cité

    En ce qui concerne la loi sur les naturalisations, le groupe PLR demandera l’abrogation de l’obligation de vivre trois ans avant l’ouverture de la procédure dans une commune déterminée. De nombreuses personnes sont en effet contraintes de déménager pour des raisons professionnelles ou familiales, quand ce n’est pas en raison de pénurie de logement. Demander la naturalisation nécessite déjà de vivre 12 ans en Suisse et d’être véritablement intégré, il n’est pas nécessaire d’exiger de remplir des conditions chicanières.

    L’amendement déposé

    Art. 3 al. 1
    « 1. avoir son domicile depuis trois ans dans la commune auprès de laquelle la requête est présentée et y rester en principe domicilié durant la procédure; »
    Proposition : supprimer.

    Le texte de mon intervention en plénum

    Pour obtenir la nationalité par naturalisation ordinaire, la loi fédérale impose des critères stricts.
    Le demandeur doit avoir vécu 12 ans en Suisse, être intégré à la communauté suisse, s’être accoutumé au mode de vie et aux usages suisses, se conformer à l’ordre juridique suisse et ne pas compromettre la sûreté intérieure et extérieure de la Suisse.
    A ces critères s’ajoute cette exigence cantonale, celle d’avoir passé les trois années qui précèdent la requête dans la commune de domicile et y rester domicilié durant la procédure.
    Les critères d’octroi de la nationalité suisse par la naturalisation ordinaire évoluent au fil du temps. Les conditions exigées pour obtenir le passeport à croix blanche varient au gré des changements de notre société.
    Je milite pour des conditions fermes, mais justes.
    Chers Collègues, les temps changent. Déménager n’est pas un signe de légèreté ou de manque d’intégration. De nombreuses personnes qui se naturalisent sont des jeunes. Entre 20 et 30 ans, les raisons qui peuvent vous pousser à quitter une commune pour une l’autre sont aussi nombreuses que justifiées : mise en ménage, nouveau travail, nouvelle formation, séparation. Quand ce n’est tout simplement pas la crise du logement qui vous pousse à vous installer dans la commune d’à côté, cas fréquent, en particulier pour des jeunes.
    J’ai pris connaissance cette semaine encore du cas d’un couple qui, après avoir construit, a déménagé dans une commune limitrophe et se voit contraint de recommencer toute la procédure !
    Nous mêmes, députés, encourageons cette mobilité par nos décisions en matière de transport, d’aménagement du territoire ou de formation. Soyons logiques !
    Admettez-le, vivre dans une commune durant trois ans ne permet généralement plus, à l’heure où nos villes comptent des habitants par milliers, voire par dizaine de milliers, d’affirmer à la lecture d’un nom que tel ou tel est ou n’est pas intégré. Et lorsque ce serait le cas, un simple coup de fil aux autorités de la commune du précédent domicile est facile, peu bureaucratique et arrange tout le monde.
    Chers Collègues, la naturalisation est un acte politique fort. Des conditions sévères sont parfaitement justifiées.
    Elle ne doit pas pour autant devenir un bizutage.
    Ayons le courage d’admettre qu’en 2012, déménager ne doit pas fermer les portes de la naturalisation pour une personne qui remplit toutes les conditions, et supprimons cette exigence désuète.

    Résultat du vote

    Le Grand Conseil a refusé la proposition de peu, mais a préféré une solution qui permet un déménagement durant la période de trois ans. C’est déjà une avancée.

  • Loi fiscale: baisser les impôts !

    Loi fiscale: baisser les impôts !

    Chaque année, le Crédit Suisse épingle le Valais comme un de plus mauvais cantons en matière d’attractivité des entreprises. En cause notamment, le force du taux de l’imposition du bénéfice des entreprises.
    Comme à Neuchâtel, Fribourg ou Jura, je propose de diminuer par palier l’impôt sur le bénéfice pour atteindre un niveau très attractif. Il suffirait d’attirer une seule grande entreprise pour combler le déficit de recettes et créer massivement des emplois pour les Valaisannes et les Valaisans.
    A l’heure où les cantons de Vaud et de Genève parlent de surchauffe et tente de limiter le nombre de nouvelles entreprises qui s’établissent sur leur territoire, le Valais doit profiter d’une opportunité exceptionnel qu’il peut financièrement se permettre.

    Les deux amendements:

    Art. 89 (II. Calcul de l’impôt : 1. Sociétés de capitaux et sociétés coopératives)
    b) 8 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2013 ;
    c) 7 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2014 ;
    d) 6 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2015 ;
    e) 5 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2016 ;
    f) 5 pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2017.
    Art. 180 V. Taux d’impôt des personnes morales
    Les taux de l’impôt sur le capital des personnes morales, sur le bénéfice et, le cas échéant de l’impôt minimum, sont les mêmes qu’à l’impôt cantonal. Les taux de l’impôt sur le capital des personnes morales, sur le bénéfice et, le cas échéant de l’impôt minimum, sont les mêmes que l’impôt cantonal, à l’exception de l’impôt sur le bénéfice des sociétés de capitaux et des sociétés coopératives au-delà de 150’001 francs, qui est fixé à 9 et demi pour cent.

  • Le PLR favorable à un durcissement de la procédure en ce qui concerne les gens du voyage

    Le PLR favorable à un durcissement de la procédure en ce qui concerne les gens du voyage

    Communiqué de presse du 30 juillet 2012 du PLR VS

    Le PLR Valaisan dénonce avec force le manque de préparation des autorités face à l’arrivée illégale de centaines de gitans sur la commune de Collombey-Muraz. Les libéraux-radicaux défendent la garantie de la propriété privée et sont scandalisés du peu de réactivité face à des agissements piétinant clairement le respect des lois démocratiques.

    Soucieux de défendre les libertés individuelles, le droit à la propriété et le respect de celle-ci, le Parti libéral-radical demandera des explications au Conseil d’Etat lors de la session parlementaire de septembre en ce qui concerne la « crise des gitans » à Collombey-Muraz. Contrairement à ce qui a été affirmé de part et d’autre, le PLR estime que la législation actuelle tant civile que pénale est suffisante pour empêcher, par la force, l’installation de campements sans autorisation sur le domaine privé ou public. Il est particulièrement intolérable que des propriétés privées soient utilisées sans autorisation préalable. De plus, cette attitude est d’autant plus inacceptable que des places idoines sont proposées aux gens du voyage lors de leur séjour dans notre canton.
    Si l’on peut se réjouir que le fameux mariage des gens du voyage n’ait apparemment pas provoqué de débordements, il en va différemment de l’atteinte aux principes de légalité et d’égalité devant la loi. De même, les dégâts constatés lors de leur départ démontrent clairement que le respect des principes de l’Etat de droit n’est pas considéré comme une priorité pour certaines personnes itinérantes. Pour le PLR, cette affaire est la consécration du principe « deux poids, deux mesures » que défendent certains tenants d’une tolérance sans limite.
    Nous nous demandons également si l’âge des mariés ne pose pas également le problème d’atteinte des règles en vigueur. Tous deux sont mineurs et, selon la presse dominicale, une cérémonie religieuse a eu lieu sur la commune bas-valaisanne. Le droit suisse ne prévoit le mariage qu’à partir de 18 ans et l’art. 97 al. 3 du Code civil interdit expressément que l’union religieuse précède l’union civile. Encore ici, il semble que les autorités n’aient pas vraiment à cœur d’appliquer convenablement les règles de droit auxquelles tous les honnêtes citoyens se plient.
    Face à cette situation, le PLR exige du Conseil d’Etat la mise en place d’un « Plan gitan » destiné à gérer avec justice et fermeté les prochaines arrivées de gens du voyage et éviter les contradictions malheureuses rencontrées la semaine écoulée.
    Contact
    Georges Tavernier, Président du PLR
    079/3160671
    Philippe Nantermod, Député-suppléant, Morgins
    076/5843422

  • LAT: des statistiques aussi inquiétantes que bricolées

    LAT: des statistiques aussi inquiétantes que bricolées

    La révision de la loi sur l’aménagement du territoire va sans doute constituer un des dossiers chauds de l’été. Le vote parlementaire promet selon le Nouvelliste qui s’appuie sur des sources officielles, que 87% des zones à bâtir disponibles en Valais seront dézonées. Mais ce n’est pas tout: 57% des zones à bâtir vaudoises seront soumises au même traitement, et 73% des tessinoises, 64% des fribourgeoises ou encore 53% des argoviennes. Je crois que ces cantons ont intérêt à soutenir le référendum cantonal !
    Mais comment ces calculs sont-ils faits par l’Office fédéral du développement territorial. Après avoir pris contact avec eux, il s’avère que, par exemple, les chiffres ne tiennent pas compte des touristes en Valais; seul le nombre de personnes domiciliées permet d’estimer le sur-dimensionnement ou la sous-capacité des zones à bâtir.
    Forcément, dans mon village qui compte 600 habitants mais environ 6000 lits, la différence est de taille. Je ne parle pas de Bagnes, du Haut Plateau ou de Champéry.
    C’est donc sur ce genre de calculs réalisés à la hache que Berne prend des décisions. J’imagine d’ailleurs que d’autres cantons connaissent aussi d’autres problèmes d’aménagement du territoire qui ont de la peine à entrer dans les cases standardisées des offices fédéraux.
    Une preuve s’il en est que l’aménagement du territoire ne peut pas être une compétence fédérale comme le souhaite une majorité des Chambres, chaque réalité cantonale est très différente d’une autre. Encore une bonne raison de soutenir le référendum.

  • Un meilleur lobbying pour les régions alpines

    Un meilleur lobbying pour les régions alpines

    Le Grand Conseil valaisan a accepté sans débats le postulat déposé conjointement avec Alain de Preux (PDC) et Philipp-Matthias Bregy (CVPO) dans le cadre de notre engagement auprès d’AquaNostra pour créer un vrai lobbying en faveur des cantons alpins. Le vote du 11 mars 2012 sur l’initiative Weber a montré clairement que les cantons montagnards ne bénéficiaient malheureusement pas d’une force de persuasion efficace à Berne. Le but de la démarche est de regrouper les cantons concernés pour créer un vrai lobbying efficace pour défendre nos intérêts sous la coupole fédérale.

    L’acceptation par une majorité du peuple et des cantons, le 11 mars 2012, de l’initiative de Franz Weber sur les résidences secondaires a montré que les régions alpines manquaient cruellement de crédibilité auprès de la population confédérale et auprès de nombreux élus fédéraux.
    Lorsque les cantons du plateau voient leur économie mise en danger par un projet de loi, de décision ou par le départ d’une multinationale, l’entier des forces politiques s’engage pour trouver une solution au nom de l’emploi et de la prospérité. On se souvient notamment des cas récents de Prangins ou de Reconvilier.
    A contrario, les déclarations des représentants des cantons montagnards sur les risques pour l’emploi de projets tel que celui adopté dimanche 11 mars 2012, ne sont ni entendues, ni prises au sérieux. Le Valais et les régions alpines en générales sont mal comprises dans le pays, souffrent d’un manque de lobbying auprès des autorités fédérales et d’une impréparation malheureuse face aux défis futurs.
    Les autres secteurs économiques bénéficient quant à eux de moyens beaucoup plus efficaces : suite à la crise du secret bancaire, la finance suisse a su se faire entendre à Berne et proposer des solutions novatrices. L’industrie, notamment soutenue par economiesuisse, sait se faire entendre auprès du peuple et des chambres fédérales quand le franc s’envole.
    Dans cet esprit, le Grand Conseil du canton du Valais invite les autorités cantonales de tous les cantons alpins à se réunir pour mettre sur pied une véritable stratégie de lobbying, d’anticipation politique et de relations publiques afin d’améliorer la crédibilité des régions montagnardes. Sur la base des structures existantes ou par la création d’une nouvelle organisation, il est temps de créer une véritable « economiesuisse » des Alpes et de la doter des moyens indispensables.

  • Référendum contre la révision de la loi sur l'aménagement du territoire

    Référendum contre la révision de la loi sur l'aménagement du territoire

    Les Chambres fédérales ont adopté une révision de la loi sur l’aménagement du territoire qui doit servir de contre-projet à l’initiative dite « pour le paysage ». Ce projet règle au niveau fédéral quantité de question aujourd’hui du ressort des cantons. Elle prévoit notamment un dézonage massif, l’introduction de nouveaux impôts cantonaux et de principes généraux qui ne tiennent pas compte des particularités cantonales. Aujourd’hui, les cantons doivent réagir et refuser cette nouvelle ingérence bernoise dans les affaires cantonales !

    Sur ma proposition, le PLR, avec les groupes PDC et UDC, a fait adopter au Grand Conseil valaisan une résolution demandant le référendum des cantons contre cette loi.
    Le texte de la résolution.

    Le fruit d’un marchandage indigne
    La révision de la loi sur l’aménagement du territoire est le résultat d’un marchandage pour le retrait de l’initiative dite « pour le paysage ». Cette dernière prévoit un moratoire de vingt ans de l’extension des zones à bâtir dans le but de freiner le mitage du territoire sur le plateau suisse, en particulier dans les régions urbaines.
    La loi révisée s’attaque quant à elle aux régions périphériques et alpines qui sont pourtant peu concernées par l’initiative populaire. Cette méthode constitue un marchandage indigne de notre Confédération où les régions les plus défavorisées servent de monnaie d’échange au retrait d’un texte qui déplaît aux villes. La solidarité doit aller dans les deux sens et nous devons nous engager pour rejeter les deux textes.
    Une atteinte majeure au fédéralisme
    L’aménagement du territoire constitue une des dernières compétences essentiellement assumées par les cantons. C’est logique : les impératifs de St-Gall ne sont pas les mêmes que ceux de Genève, l’aménagement du Tessin ne se fait pas comme celui de Bâle.
    La révision de la loi ne crée aucune nouveauté mais octroie à la Confédération des pouvoirs jusqu’ici dévolus aux cantons. Le fédéralisme souffre déjà de la volonté centralisatrice d’une minorité. Si les cantons abandonnent aujourd’hui l’aménagement du territoire à Berne, il ne restera plus grand chose de notre système fédéral dont l’efficacité et la popularité n’est plus à démontrer.
    N’ayons pas peur du peuple
    Le marchandage fédéral autour de l’initiative dite « pour le paysage » illustre la crainte des parlementaires fédéraux d’un vote populaire sur la question de l’aménagement du territoire. Plutôt que d’assumer la position des Chambres devant le souverain, celles-ci préfèrent offrir sur un plateau les zones périphériques pour éviter un débat public.
    Nous ne devons pas avoir peur du peuple : la question est centrale et un vote populaire mérite d’avoir lieu. En soutenant le référendum populaire et le référendum des cantons, vous donnez un vrai sens à la démocratie.
    Des dézonages dans toute la Suisse
    La révision de la loi sur l’aménagement du territoire prévoit la réduction de toutes les zones à bâtir désignées comme surdimensionnées. Contrairement aux affirmations des partisans du texte, le Valais n’est pas le seul canton touché par cette mesure. Selon l’Office fédéral du développement territorial, tous les cantons sont touchés dans des proportions plus ou moins grandes par le dézonage massif prévu, pour une surface d’environ 25’000 ha.

    Le respect de la propriété privée impliquera des expropriations pleines et entières des actuels propriétaires de parcelles situées en zone à bâtir. A une moyenne de CHF 50.- le mètre carré, ces expropriations coûteraient près de 13 milliards de francs aux collectivités publiques! Il s’agit là d’une atteinte à la propriété inutile et extrêmement coûteuse.
    Nouveaux impôts ? Non merci !
    La révision de la loi sur l’aménagement du territoire impose aux cantons le prélèvement d’un impôt sur la plus-value en cas d’amélioration foncière. Cette nouvelle taxe peut déjà être prélevée par les cantons qui la jugent utile comme c’est le cas à Genève. Berne impose une nouvelle fiscalité aux cantons sans intérêt direct et sanctionne encore plus les citoyens qui ont hérités ou acquis des terrains de bonne foi et qui bénéficient parfois malgré eux d’une modification des plans de zone.
    Les cantons doivent dire NON
    La révision de la loi sur l’aménagement du territoire est inutile : elle ne fait que régler au niveau fédéral des questions qui sont aujourd’hui traitées au niveau cantonal. Elle éloigne un peu plus le centre de décision du citoyen et ignore les différentes réalités de la Suisse. Si huit cantons le demandent, le référendum aboutit et la loi devra être soumise au vote populaire, avec l’initiative « pour le paysage ». Il sera temps, sur la place publique, de rappeler notre attachement au fédéralisme et au respect de la diversité qui fait la force de notre pays.
    Vous aussi, députées et député, impliquez-vous pour le respect de nos valeurs et de notre Confédération. Votre Parlement cantonal peut réclamer le référendum populaire, avant la fin du mois de septembre.

  • Ligne du Simplon: la convention de préfinancement signée !

    Ligne du Simplon: la convention de préfinancement signée !

    Après de nombreux mois de tractations, la convention pour le préfinancement des études concernant l’amélioration de la ligne du Simplon a enfin été ratifiée par les cantons du Valais, de Vaud, l’Office fédéral des transports et les CFF.
    Avec cette convention, les cantons parties financeront dans des délais courts la mise en place des études visant à rendre la ligne Brigue – Lausanne compatible avec les nouvelles rames à deux étages et une amélioration de la vitesse sur le tronçon.
    Cet objectif est primordial pour améliorer l’accessibilité du Valais en transports publics, tant pour les pendulaires que pour les touristes.
    La résolution adoptée par le Grand Conseil valaisan.