Le 29 novembre 2015, les Valaisans sont appelés aux urnes à propos, notamment, du référendum sur le budget. Ils doivent se prononcer sur de nouvelles recettes pour le canton, notamment la hausse de l’impôt sur les véhicules à moteur.
Invités:
Les conseillers d’Etat Maurice Tornay, Esther Waeber Kalbermatten et Oskar Freysinger de même que le député libéral-radical Philippe Nantermod, l’entrepreneur Jean-Marc Rogivue et le vice-président de la Fédération motorisée valaisanne Thierry Nicollier.
Le débat sur le site de Canal 9.
Catégorie : Médias
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Décret du 29 novembre 2015: débat sur Canal 9
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Kanal9, Fokus am 12. November 2012
Emission du 12 novembre 2012, sur Kanal 9 (en allemand).
Soll das Dekret bei der kantonalen Abstimmung Ende November angenommen werden, so dass der Kanton 26 Millionen Franken einspart? Nationalrat Philippe Nantermod von der FDP bekämpft das Dekret, Grossrat Philipp Matthias Bregy von der CVP ist dafür.
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Le Conseil fédéral rejette le projet d'assouplissement du secret bancaire
Débat dans l’émission Forum sur la RTS, le 4 novembre 2015.
La fin du secret bancaire en Suisse n’est pas pour demain. Le Conseil fédéral a recalé le projet qui voulait permettre aux cantons d’accéder aux données bancaires des contribuables suisses soupçonnés de ne pas payer leurs impôts. La pression mise par le PLR et l’UDC, avec leur initiative populaire « Pour la protection de la sphère privée », semble avoir porté ses fruits. En tous les cas, on constate que le Conseil fédéral, avant même le départ d’Eveline Widmer-Schlumpf, opère son fameux virage à droite. Débat entre Jacques-André Maire, conseiller national socialiste neuchâtelois, et Philippe Nantermod, conseiller national PLR valaisan.
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Lien MP3. -
Comment sauver les hôtels de montagne?
Débat du 14 juillet 2015 sur RTS La Première à 8h15.
Comment sauver l’hôtellerie des régions de montagne? C’est un nouveau cri d’alarme qui a été lancé dans la presse dominicale par Suisse Tourisme. Pour la première fois, une série d’hôtels en région alpine ont fermé leurs portes pour l’été, par manque de clientèle. Le franc fort est une nouvelle fois pointé du doigt. Alors dans ce contexte, les idées fusent. Faut-il que le secteur se réinvente entièrement – ou alors faut-il au contraire que les collectivités mettent la main à la poche, via des aides, des subventions?
Invités:
Philippe Nantermod, député PLR au Grand Conseil valaisan; Yannick Buttet, conseiller national PDC valaisan; Pierre-André Michoud, vice-président d’hotelleriesuisse.
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Le débat en MP3. -
Tamoil: réponse à Fernand Mariétan
Réponse à la Tribune de Fernand Mariétan du Nouvelliste du 2 juin 2015.
Elu député par les Chablaisiens, je fais de mon mieux pour assurer la défense de nos intérêts. Dans l’affaire Tamoil, j’ai demandé que l’Etat joue son rôle en matière d’environnement. Non, il n’est pas acceptable de permettre à une société libyenne de fermer son site, liquider ses actifs, licencier ses employés et laisser une raffinerie se décomposer, polluer à terme le sol et la nappe phréatique, à charge du contribuable d’assumer tous les coûts. Même pour un partisan du libre marché, protéger l’environnement et la sécurité des citoyens constitue une tâche publique.
Par des mots durs, Fernand Mariétan se moque de notre activisme politique, relevant la prétendue inanité de la démarche. Il suffit pourtant de lire la loi sur la protection de l’environnement, les principes du « pollueur payeur » et « de précaution » pour comprendre qu’exiger de Tamoil ce que l’on exigerait de n’importe qui abandonne un véhicule dans un champ ou pollue une mare ne relève pas de l’agitation, mais du bon sens et de la défense des intérêts bien compris de notre région et de notre canton.
Avec une forte majorité issue de tous les partis (y-compris celui de Fernand Mariétan), le Grand Conseil m’a suivi, exigeant que l’Etat joue pleinement son rôle. Or, la décision d’un parlement est une décision démocratique qui ne saurait être balayée du revers de la main, même par un ancien élu. Dans un Etat de droit, une telle décision devrait être appliquée par le gouvernement, plutôt qu’être méprisée par un homme qui a pourtant connu le pouvoir législatif.
« Ventilateur », « spectre stupide », « gesticulation puérile » : sans trouver le courage de me citer, Fernand Mariétan ne manque pas d’imagination pour qualifier mon action. Je ne peux que regretter que, derrière la critique qui confine à l’insulte gratuite, mon contradicteur du jour n’esquisse pas la moindre piste de solution. Et se contente ainsi de se dire que tout a été fait « comme il faut », et tant pis pour les générations qui devront vivre sans les emplois, mais avec une raffinerie abandonnée, délabrée et polluante.
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Infrarouge: LRTV, qui doit payer ?
Infrarouge du 26 mai 2015, à propos de la révision de la LRTV, avec Mme la Conseillère fédérale Doris Leuthard, Géraldine Savary, Jean-François Rime, Gilles Marchand et Sylvain Besson.
Voir l’émission sur le site d’Infrarouge. -
R21: face-à-face avec Maurice Tornay
Débat du 15 mai 2015 avec Maurice Tornay à propos de la réforme de la constitution valaisanne qui sera soumis au peuple valaisan le 14 juin prochain; je vous invite vivement à refuser ce projet pour que nous puissions envisager quelque chose de plus ambitieux!
Le Valais votera en juin sur la révision de sa constitution. La campagne sur R21 vient de débuter.
Partisans et opposants ont donné leur première conférence de presse cette semaine. Place au débat, face à face ce soir entre le conseiller d’Etat en charge des institutions Maurice Tornay et le député libéral radical Philippe Nantermod.
Le débat sur le site de Canal9. -
Remplacer la raffinerie par les vieilles citernes d'Antonio Hodgers ?
« Une vraie verrue en milieu urbain », « pas très sécure« , « pas très beau », « pas très intéressant en terme d’emplois »: voici comment Antonio Hodgers désigne les citernes de Tamoil à Vernier.
Or, le conseiller d’Etat considère que le site de Collombey est l’endroit idéal pour accueillir ces citernes. Une opération win-win à l’écouter. Hem…
L’occasion est trop belle pour se débarrasser de ces vieilles citernes, et le Valais peut bien jouer la décharge d’Antonio Hodgers ? On peut espérer mieux pour notre canton. A commencer par un peu de respect.
Réaction à voir sur Leman Bleu. -
Le Conseil d'Etat a peur des avocats de Tamoil
Pour Jean-Michel Cina, le Conseil d’Etat ne doit pas prendre le risque de se ridiculiser face à des « juristes genevois qui coûteraient cher à Tamoil ».
Le gouvernement valaisan a peur des avocats genevois. Il est urgent d’envoyer un message fort en demandant d’agir. Signer cette lettre ouverte, c’est exiger de tout entreprendre, de tout essayer avant que Tamoil ne dépose le bilan et que la dépollution et le démontage ne soient mis à la charge du contribuable.
Nous n’avons rien à perdre. Un gouvernement se ridiculise lorsqu’il est empêtré dans des affaires fiscales et politiciennes. Pas lorsqu’il tente par tous les moyens de défendre les intérêts de ses citoyens contre une multinationale sans scrupule.
A écouter, les échanges sur Radio Chablais en MP3.
[dewplayer:http://www.radiochablais.ch/podcast/mp3/club_part1_01042015.mp3]
Et signez la lettre ouverte au Conseil d’Etat ! -
Moins de 10% de femmes au Tribunal cantonal
Face à face dans le Nouvelliste du 11 mars 2015.
Le Tribunal cantonal, comme son pendant fédéral, constitue l’un des trois pouvoirs de la démocratie et, à ce titre, doit représenter démocratiquement le peuple. Raison pour laquelle les juges sont présentés par des partis.
Lundi, le parlement avait pour mission de choisir deux nouveaux juges. La commission de justice a rempli sa mission en évaluant les capacités de plusieurs candidatures, en retenant trois pour deux postes. Toutes trois remplissaient les qualités exigées en terme de compétences. Chacun des trois candidats étaient aptes à siéger au Tribunal et il appartenait au Grand Conseil de faire un choix parmi trois personnalités de valeur.
A mes yeux, le filtre de « qualité » de la Commission de justice passé, le Grand Conseil devait alors s’assurer d’une juste représentativité du Tribunal cantonal.
En écartant la seule candidature féminine (qui n’avait rien d’alibi) le parlement a estimé qu’une femme juge sur onze, soit moins de 10%, était suffisamment représentatif. Si par impossible le Tribunal cantonal était composé de neuf Hauts-Valaisans, nul doute qu’une majorité aurait voté, la main sur le cœur, pour une représentativité des régions linguistiques. En l’espèce, à compétences égales – sachant que tous les candidats ont obtenu un blanc-seing de la commission de justice – le parlement a estimé ne pas avoir pour rôle d’assurer un semblant d’égalité des sexes dans nos institutions.
Je suis opposé à l’idée de quotas. Je suis toutefois attaché à la responsabilité des élus de s’assurer que la population soit représentée dans les instances démocratiques. Et force est de constater que la présence féminine dans les autorités politiques valaisannes est encore beaucoup trop faible, qu’elle n’illustre pas le Valais moderne que je souhaite, raison pour laquelle je ne peux que regretter le vote de lundi, tout en félicitant les deux nouveaux élus en leur souhaitant le meilleur à leur nouveau poste.