Catégorie : Médias

  • Vives réactions après les propos de Viviane Reding sur l'initiative sur l'immigration

    Vives réactions après les propos de Viviane Reding sur l'initiative sur l'immigration

    Emission Forum du 20 janvier 2014, sur la Première.

    Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, a provoqué une avalanche de réactions en Suisse après son interview de dimanche dans la « Schweiz am Sonntag ». Elle y affirmait qu’il n’y aurait pas « de nouvelle négociation sur la libre-circulation des personnes en cas d’acceptation de l’initiative de l’UDC contre l’immigration de masse, le 9 février prochain ». Le marché intérieur de l’Union européenne est un tout et « la Suisse ne peut pas y choisir ce qui lui plaît », a-t-elle encore affirmé.
    Le débat sur le site de la RTS. 
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  • Affaires fiscales: réaction à Mise au Point

    Affaires fiscales: réaction à Mise au Point

    Interview dans l’émission Mise au Point à propos des affaires qui secouent le Valais (Giroud, Leytron, etc.) du dimanche 19 janvier 2014.
    L’émission sur le site de la RTS.

  • Angela Merkel : vous n’avez rien à craindre si vous n’avez rien à cacher.

    Angela Merkel : vous n’avez rien à craindre si vous n’avez rien à cacher.

    Publié dans le Nouvelliste, le 29 octobre 2013.
    Ironie de l’Histoire. Ceux qui s’indignent aujourd’hui de l’espionnage pratiqué par le gouvernement américain ne trouvaient rien à redire lorsque les fiscs allemand et français achetaient des CDs de données volées. C’est avec les honneurs que les Falciani et autres Condamin Gerbier furent accueillis par les « grandes démocraties » européennes. Drapés de vertus, c’est au nom de la lutte contre les fraudeurs que nos partenaires économiques nous ont imposé tour à tour les demandes groupées d’informations, FATCA, l’échange automatique, l’espionnage industriel et la délation comme morale politique.
    Personne n’approuve l’évasion fiscale, comme il ne se trouve aucune voix pour encenser la fraude aux assurances sociales ou les délits financiers en tout genre. Toutefois, la tradition démocratique exige que les enquêtes fiscales soient réalisées dans un cadre strict de légalité, garantissant aux citoyens concernés la possibilité de se défendre. L’abolition du secret bancaire, tant souhaitée par les dirigeants d’Etats en faillite, liquide les garanties de procédure pourtant inscrites dans les conventions internationales de protection des droits de l’homme.
    A de multiples reprises, pour couvrir quelques établissements financiers peu scrupuleux, le Conseil fédéral a capitulé face aux exigences étrangères, poussant l’absurde jusqu’à reconnaître le fraudeur du fisc comme l’ennemi public numéro un. Il sera permis au fisc de mettre son nez dans les comptes des individus sans aucun contrôle. A titre de comparaison, placer sous écoute un pédophile présumé exige l’intervention d’une autorité indépendante. Ce droit ne sera plus accordé à l’indépendant suspecté d’avoir rempli incorrectement sa déclaration d’impôts. Notre société combat avec plus de célérité les tricheurs du fisc que les criminels de droit commun, c’est dire…
    Angela Merkel s’émeut d’être surveillée à son insu. Quelle indécence que se plaindre de se voir soumis au même traitement que celui que l’on accorde à ses concitoyens. La sphère privée de la chancelière ne mérite pas davantage de protection que celle des Allemands qui ont le malheur de disposer d’un compte en Suisse. Quelle différence y a-t-il entre l’espionnage pratiqué au moyen de données volées et les grandes oreilles de la NSA qui renseignent le président Obama sur les moindres faits et gestes de son homologue allemande ? Je n’en vois pas.
    Le scandale des écoutes téléphoniques doit pousser notre gouvernement à remettre la question de la protection de la sphère privée sur la table et à montrer que le secret bancaire constitue moins un révolver pointé contre l’Etat qu’une barrière juridique vitale contre les dérives de gouvernements aux abois. Malheureusement, plutôt que de profiter de l’occasion pour mettre un terme au voyeurisme ambiant, le Conseil fédéral préfère marcher dans la combine en cryptant ses communications. Triste réalité.

  • Point de vue: le débat sur 1:12 et les votations fédérales

    Point de vue: le débat sur 1:12 et les votations fédérales

    Emission « Point de vue » sur Canal 9, le 25 octobre 2013.

  • La culture suisse a-t-elle besoin de quotas pour survivre?

    La culture suisse a-t-elle besoin de quotas pour survivre?

    Emission « En ligne directe », sur RTS La Première, le lundi 21 octobre 2013. 
    Pour le PDC Luc Barthassat, un quart de la musique diffusée à la radio doit être suisse. Comment soutenir la production nationale, dans un marché de la culture toujours plus libre et mondialisé?
    Invités:
    Manuel Tornare, ancien maire de Genève, conseiller national socialiste, membre de la délégation auprès de l’Assemblée parlementaire de la francophonie; Philippe Nantermod, député PLR au Grand Conseil valaisan, avocat et Thierry Romanens, auteur, chanteur, compositeur franco-suisse.
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  • Budget 2014 : le retour à la raison

    Budget 2014 : le retour à la raison

    Communiqué de presse du PLR VS du 2 septembre 2013.

    En présentant un projet de budget 2014 en hausse de moins de 1%, le Conseil d’Etat donne raison au PLR. Pour la première fois depuis 2006, la croissance des dépenses et des recettes de l’Etat ne dépasse pas celle de l’économie valaisanne, cela sans réduction des prestations. C’est un signal fort en période de difficultés économiques, qui montre que le frein à l’expansion de l’Etat, en plus d’être nécessaire, s’avère réaliste.
    Avec sa proposition de frein à l’expansion de l’Etat, le PLR réclame depuis plusieurs mois un retour à la raison en ce qui concerne l’augmentation des dépenses publiques. De 2003 à 2013, les recettes et les dépenses de l’Etat ont cru de plus de 40% tandis que le taux de croissance de l’économie ne dépassait pas 20%, avec pour effet une augmentation de la charge fiscale et un affaiblissement du tissu économique valaisan.
    Avec une augmentation des revenus de 0.37% et des recettes de 0.22%, la taille de l’Etat du Valais se stabilisera en 2014, cela sans réduction des prestations publiques. Pour la première fois depuis 2006, les Valaisannes et les Valaisans ne devront pas consacrer une part plus importante de leur travail à alimenter la collectivité.
    Le PLR estime que ce signal encourageant devra se poursuivre dans les prochaines années. En plus d’être nécessaire, le projet du Conseil d’Etat montre que l’initiative PLR pour un frein à l’expansion de l’Etat est réaliste et modérée. Si celle-ci avait été appliquée pour le budget 2014, la marge disponible pour les dépenses s’élèverait à 30 millions de francs de dépenses supplémentaires admissibles.
    Le groupe parlementaire PLR se penchera en détail sur le projet de budget et émettra encore des propositions concrètes pour assurer un fonctionnement efficace de l’Etat sans péjorer la force de notre tissu économique et le pouvoir d’achat des Valaisannes et des Valaisans.

  • L'initiative de la jalousie

    L'initiative de la jalousie

    Article publié le 21 août 2013 dans l’Agefi.

    « Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres, ils ne seront pas égaux, et s’ils sont égaux, c’est qu’ils ne sont pas libres »

    Alexandre Soljenitsyne

    Si le revenu de Brady Dougan ou de Daniel Vasella était divisé par dix, me porterais-je mieux ? La question n’est pas anodine. Elle nous sera posée le 24 novembre par l’initiative « 1:12 » qui veut limiter les salaires les plus élevés à douze fois les plus faibles au sein d’une même entreprise.
    Disons-le d’emblée : d’un point de vue social, éradiquer les tranches de revenu les plus élevées n’a aucun sens. A supposer par impossible que son salaire soit réparti entre tous les employés du groupe, ne plus rémunérer Peter Brabeck aurait permis une augmentation annuelle du revenu des salariés de Nestlé d’une cinquantaine de francs. Des peanuts. A contrario, vu la progressivité de l’impôt, une telle redistribution impliquerait nécessairement des baisses de rentrées fiscales importantes, et donc de prestations publiques pour les plus faibles.
    Ainsi, 1:12 ne permet pas de progrès social. Ce n’est pas une amélioration concrète du niveau de vie des plus faibles qui pousse les initiants, mais la volonté de tendre à une société égalitariste, où les différences entre les individus son aplanies à force de mesures étatiques.
    Le 24 novembre 2013, nous devrons choisir entre une société où les citoyens sont égaux en droits et libres dans leurs actions, et une société où l’Etat impose une égalité de fait, au mépris des libertés de tout un chacun. A priori plaisant aux oreilles, le grand projet de redistribution des richesses creuse la tombe des libertés individuelles au profit du discours démagogique de quelques socialistes totalitaires.
    L’article dix-sept de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU de 1948 dispose que toute personne a droit à la propriété et que nul ne peut en être arbitrairement privé. A l’instar de la liberté d’expression ou de la liberté d’association, cette garantie constitue une des facettes qui protègent l’individu contre les dérives potentiellement tyranniques des Etats. Il est parfaitement incohérent de s’émouvoir des atteintes à la liberté religieuse quand il s’agit de minarets pour mieux écorcher la garantie de la propriété par la suite.
    Avec 1:12, l’Etat sera légitimé à s’immiscer dans la politique salariale des entreprises, sans visée objective de protection sociale. Non seulement la collectivité ponctionne par l’impôt une partie des richesses produites, mais elle interviendra désormais dans la gestion courante des sociétés. Et pourquoi dans celle des ménages ? Derrière les belles intentions d’égalité, l’initiative prépare le terrain pour une société dans laquelle la collectivité fixe les critères moraux d’utilisation du patrimoine privé et dicte à tout un chacun sa conduite bien au-delà des règles essentiels du vivre en commun.
    Lorsque Jean-Claude Biver affirme que 1:12, c’est l’Union soviétique, il n’exagère pas. A moins d’être son employeur, le salaire de votre voisin ne vous regarde pas. Ce ne sont pas vos oignons, que vous soyez socialiste ou non. L’initiative Minder a introduit la possibilité pour les actionnaires de se prononcer sur le revenu des tops managers, une intervention de l’Etat contredirait les principes fondamentaux qui ont fait notre prospérité et le respect des individus. Chacun est libre d’user de son patrimoine comme il le souhaite et il n’est pas plus abusif pour une entreprise de consacrer son bénéfice au salaire de son patron que pour un individu de dépenser la moitié de son revenu pour ses vacances.
    Les propos d’Alexandre Soljenitsyne nous rappellent ce choix de société central. La Suisse doit choisir entre les lendemains qui chantent du collectivisme et de l’Etat touche à tout, et la voie plus prosaïque et moins révolutionnaire de la protection des individus.
    Le risque d’un succès de 1:12 ne doit pas être négligé. Pour arriver à leurs fins, les initiants s’appuient sur nos sentiments les plus bas, à commencer par l’envie, pêché capital s’il en est. En plus d’être le projet de l’égalitarisme contre la liberté, 1:12 est par excellence l’initiative de la jalousie.

  • Du Palais Bourbon au caniveau, en passant par la case prison

    Du Palais Bourbon au caniveau, en passant par la case prison

    Opinion publiée dans l’AGEFI, le 19 juillet 2013.

    Décidément, il est difficile de se faire une opinion favorable des politiciens français qui, après le concept d’Etat-nation, ne comprennent plus celui de séparation des pouvoirs. Le député Yann Galut se dit surpris de l’interpellation de Pierre Condamin-Gerbier, voyant là un « message menaçant envoyé par la Suisse à l’intention des lanceurs d’alertes ».
    Lanceurs d’alertes, terme idiot qui évite de parler de « balance » ou d’espion. M. Condamin-Gerbier n’a lancé aucune alerte. M. Condamin-Gerbier a trahi son employeur, ses clients et son pays. La justice dira s’il s’est rendu coupable de diverses infractions pénales et, vu les risques de fuite importants, sa place est certainement en prison. Il en va de même pour M. Falciani qui préfère évidemment jouer les stars à Paris.
    Il est tout bonnement incroyable de constater à quel point la suffisance des parlementaires français les pousse à oublier que leur pays, bien que grand, connaît des frontières au-delà desquelles leur législation hypertrophiée ne s’applique pas. Le fantasme social-démagogique du citoyen transparent n’a heureusement pour l’heure pas trouvé grâce aux yeux de notre parlement. Espionner, trahir son employeur, violer son secret de fonction constituent des actes pénaux en Suisse, nous n’avons pas encore cédé aux nouveaux canons de la mode législative parisienne.
    Les députés français sont inquiétants. Pour un motif à priori louable – la lutte contre la fraude fiscale – ils en viennent à proposer que les employés de banque jouent les justiciers masqués. Pourquoi s’arrêter à ces bassesses fiscales ? Nous pourrions tout aussi bien armer quelques retraités pour dégommer les dealers ou fournir des radars aux riverains des autoroutes.
    Si nous devions un jour remettre en question sérieusement le secret bancaire, il serait souhaitable que la responsabilité de transmettre des informations ne soit pas confiée à des bricoleurs du dimanche qui nous offrent des remakes kitchs des films d’espionnage, mais à des autorités dont le travail est étroitement surveillé.
    Falciani et Condamin-Gerbier sont des délinquants que la justice doit poursuivre et punir. Pour quelques billets ou pour s’offrir un instant de gloire, leur immoralité crasse les a poussé à trahir leur employeur, leur client et le pays qui leur a offert un travail.
    Les propos tenus par les élus français font froid dans le dos. Comment peut-on être président d’une commission parlementaire et estimer que l’application du droit pénal par les autorités pénales est « indigne de la démocratie » ? Comment peut-on traiter un Etat de voyou parce qu’il ne fait pas une application de ses règles au gré des modes portées par des politiques en mal de reconnaissance ?
    Reste un dernier dégât collatéral que les élites françaises sous-estiment. La place financière réfléchira à deux fois avant de confier de nouvelles responsabilités à des ressortissants d’un pays qui glorifie les traîtres, les délinquants et les espions.

  • Successions, des députés romands défient l'Hexagone

    Successions, des députés romands défient l'Hexagone

    Emission Forum sur la RTS La Première, le 17 juillet 2013

    Une large coalition composée de députés romands de droite a annoncé ce mercredi qu’elle s’opposait radicalement à la convention sur les successions avec la France. Ils sont presque prêts à lancer un referendum des cantons. Ce cas de figure interviendrait si le parlement adoptait en décembre prochain l’accord avec Paris. Sept cantons ont déjà adhéré à la position et il n’en manque plus qu’un.
    Débat entre Philippe Nantermod, député PLR valaisan, et Géraldine Savary, conseillère aux Etats socialiste vaudoise, avec l’analyse de Vincent Bourquin.
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