Communiqué de presse du PLR VS du 7 août 2013
Tandis que la Suisse voyait sa production augmenter, le PIB valaisan diminue de 0.7% en 2011, avec à la clef un appauvrissement des Valaisannes et des Valaisans. Depuis plusieurs années, le PLR réclame des mesures pour rendre le canton plus attractif afin de soutenir les entreprises existantes et en attirer de nouvelles. Le temps donne malheureusement raison au PLR ; il serait dommageable de ne pas prêter attention à ces signes inquiétants.
Depuis plusieurs années, le PLR s’inquiète de constater que le Valais reste la lanterne rouge en matière d’attractivité économique. Le canton qui réalise le meilleur résultat, Neuchâtel, avec une hausse de la croissance du PIB quasiment chinoise de 8.2%, a consenti aux diminutions les plus drastiques de l’imposition des personnes morales. A contrario, le Valais reste aujourd’hui l’un des cantons les plus chers en matière d’impôt sur le bénéfice et détient même le bonnet d’âne de l’imposition du capital. Avec pour résultat des salaires qui stagnent et des cerveaux qui s’enfuient.
La politique économique du canton doit désormais prendre en compte la nécessaire diminution de l’imposition des entreprises. Jusqu’ici, la volonté de maintenir une imposition élevée s’expliquait par le souci de taxer au maximum les sociétés hydroélectriques. Cette approche est manifestement trop réductrice pour mener une politique économique innovante et durable.
Pour que ses citoyens aient plus d’emplois mieux payés, le Valais doit offrir des conditions-cadre de qualité. Les infrastructures de transport nécessitent des investissements qui sont en cours. La formation constitue l’un des piliers de l’attractivité du canton et le travail connu et reconnu des Conseillers d’Etat libéraux-radicaux doit être préservé pour que l’école valaisanne reste de qualité. Les enjeux dépassent allègrement les polémiques stériles de ces dernières semaines. Il est temps pour le gouvernement de fixer des priorités claires et ambitieuses en matière de formation.
Enfin, il est une fois de plus effrayant de constater l’absence de corrélation entre les richesses produites par l’économie et les richesses dépensées par l’Etat. En 2011, tandis que l’économie se contractait de 0.7%, les dépenses publiques cantonales augmentaient de plus de 5%. Un frein à l’expansion de l’Etat est plus nécessaire que jamais.
L’heure n’est plus aux atermoiements. Le compte 2012 de l’Etat du Valais affiche des recettes fiscales des entreprises en baisse de 12 millions par rapport à celui de 2011, augurant un avenir sombre. Sans prise de conscience urgente, ce sont les Valaisannes et les Valaisans qui seront toujours plus pauvres.
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