« Ce serait comme accepter qu’une commune puisse instaurer la peine de mort par décision majoritaire. Et ceci au mépris total du droit fédéral, a lancé la députée écologiste au Grand Conseil bernois Kathy Hänni. »
Cette petite phrase tirée de la conférence de presse des opposants à l’initiative montre bien l’extrémisme dont font preuves ces milieux.
Je tiens à rappeler qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas de droit de recours des organisations en matière de peines et que, pourtant, aucune commune n’a encore pu rétablir la peine de mort. Soyez rassurés, chers citoyens, les associations ne font que défendre bec et ongles un privilège accordé en 1966.
Mais bon, vu le tour que prend la campagne, j’imagine volontiers qu’on finira par nous accuser de vouloir déverser des déchets toxiques dans la nature ou de construire une centrale nucléaire dans Lavaux.
La mauvaise foi des défenseurs du droit de recours montre combien il est urgent de le limiter: comment peut-on accepter de laisser des associations d’un extrémisme pareil (j’en veux pour preuve la citation ci-dessus) jouer le rôle de procureur en matière d’environnement. C’est à l’Etat de le faire, un point c’est tout.
Et j’en profiter pour rappeler l’horrible chose que nous proposons:
« Les associations ne doivent pas pouvoir recourir contre des décisions prises par un parlement ou par le peuple »
Quelle horreur, vraiment.
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