Chaque année, le Crédit Suisse épingle le Valais comme un de plus mauvais cantons en matière d’attractivité des entreprises. En cause notamment, le force du taux de l’imposition du bénéfice des entreprises.
Comme à Neuchâtel, Fribourg ou Jura, je propose de diminuer par palier l’impôt sur le bénéfice pour atteindre un niveau très attractif. Il suffirait d’attirer une seule grande entreprise pour combler le déficit de recettes et créer massivement des emplois pour les Valaisannes et les Valaisans.
A l’heure où les cantons de Vaud et de Genève parlent de surchauffe et tente de limiter le nombre de nouvelles entreprises qui s’établissent sur leur territoire, le Valais doit profiter d’une opportunité exceptionnel qu’il peut financièrement se permettre.
Les deux amendements:
Art. 89 (II. Calcul de l’impôt : 1. Sociétés de capitaux et sociétés coopératives)
b) 8 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2013 ;
c) 7 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2014 ;
d) 6 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2015 ;
e) 5 et demi pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2016 ;
f) 5 pour cent de 150’001 francs et plus, dès l’année fiscale 2017.
Art. 180 V. Taux d’impôt des personnes morales
Les taux de l’impôt sur le capital des personnes morales, sur le bénéfice et, le cas échéant de l’impôt minimum, sont les mêmes qu’à l’impôt cantonal. Les taux de l’impôt sur le capital des personnes morales, sur le bénéfice et, le cas échéant de l’impôt minimum, sont les mêmes que l’impôt cantonal, à l’exception de l’impôt sur le bénéfice des sociétés de capitaux et des sociétés coopératives au-delà de 150’001 francs, qui est fixé à 9 et demi pour cent.
Laisser un commentaire