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Adhérons. Vite, très vite.

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Adhérons. Vite, très vite.

Le Conseil fédéral veut introduire le fameux principe du Cassis de Dijon. En bon libéral, je ne peux qu’approuver : reconnaître unilatéralement l’ensemble des produits européens sans leur soumettre de restrictions liées à des normes, à quelques exceptions près. Cette décision revient à reconnaître que le droit européen s’applique en Suisse sans même passer par la case Assemblée fédéral, cette chambre d’enregistrement des décisions de Strasbourg.

Oui, le Cassis de Dijon provoquera une pression à la baisse sur les prix à la consommation. Le citoyen devrait en tirer d’immenses avantages. Quelques entreprises helvétiques exportatrices y trouveront des défauts, mais je ne doute pas que des aménagements sauront être trouvés pour adoucir la mesure.

Le gros problème de ce fameux principe, c’est l’asservissement qu’il provoque. La perte de notre indépendance. Il montre que plus nous restons en dehors de l’Europe, plus nous en devenons le satellite.

Chers compatriotes, réveillez-vous ! Ceux qui vous disent que l’Europe, c’est la fin de notre tradition démocratique, la fin de nos institutions ou la fin de notre indépendance se moquent de vous. Ce sont des menteurs – ou des idiots.

Nous perdons notre indépendance quand nous devons appliquer le dictat de Bruxelles. C’est exactement ce qui nous arrive depuis 1992. Depuis que nous devons trouver des emplâtres pour nos jambes de bois, depuis que nous avons décidé que, finalement, il valait mieux obéir que de décider.

Cette expression, souvent reprise du dictat de Bruxelles, correspond assez bien à la situation actuelle. Nous allons sans doute devoir faire des concessions sur la question fiscale. Nous abandonnons pratiquement notre pouvoir réglementaire en matière économique avec le Cassis de Dijon. Si nous étions membres ? Nous aurions 14 élus sur 750 au Parlement européen, un sur 28 au Conseil de ministres, et un sur 28 à la Commission. C’est à peu près le poids de Schwitz dans la Confédération. Même si ce n’est pas énorme, je n’ai pas souvent entendu parler du canton primitif comme un canton asservi et qui avait perdu sa souveraineté.

Bref, tout ça pour dire, adhérons. Vite, ça presse, avant que toutes les décisions importantes n’aient été prises.

Commentaires

1 Comment

  1. Ce texte est rempli de mensonges et de raccourcis, il fait mal aux yeux.
    N’adhérons pas, l’UE va d’échec en échec.


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