Communiqué de presse du 26 août 2011
Argent-trop-cher.ch : stop aux prix abusifs des produits importés !
C’est certain, la force du franc fort pèse sur la vitalité de l’économie helvétique. Les Suissesses et les Suisses s’attendent à des diminutions de salaire et à des suppressions de poste de travail. Revers de la médaille, le prix des produits importés devrait a contrario diminuer, ce qui n’est pas le cas. Depuis décembre 2010, l’indice des prix importés a même augmenté de 0.5 point. Face à cette situation, le candidat PLR Philippe Nantermod lance une action sur internet : le site www.argent-trop-cher.ch !
Reprenant le célèbre tube de Téléphone, le site web propose aux internautes de publier des exemples d’abus. Une BMW vendue 49’000 euros en Allemagne et 75’610 francs en Suisse, malgré une différence de TVA de près de 12 % en faveur du consommateur helvète ? La location d’un logiciel Adobe pour 49 dollars ou 102 francs, pour un service qui n’implique aucun intermédiaire sur le sol suisse ? Ces situations sont inacceptables et doivent être dénoncées.
Faire nos achats à l’étranger constitue un moyen de pression insuffisant et dangereux. Il n’est pas acceptable que les commerces suisses fassent les frais de la cupidité d’une poignée de sociétés étrangères. Pour cela, le candidat Philippe Nantermod propose de réunir des exemples qui illustrent le paradoxe entre un franc fort et des produits importés chers. Les importateurs et producteurs seront d’ailleurs invités à s’expliquer sur les causes de ces différences de prix.
A terme, si ces sociétés ne veulent pas traiter sans discrimination les consommateurs suisses et européens, d’autres mesures plus drastiques devront être étudiées. On peut citer à titre d’exemple la possibilité donnée aux autorités d’amender les abus en taxant les importateurs à hauteur de la plus-value non justifiée ou un boycott des autorités vis-à-vis de ceux qui ne montrent aucune gêne à vendre aux Suisses à des prix impossibles.
Après sa proposition concernant le remplacement de la ComCo par une Cour de la Concurrence, Philippe Nantermod continue de proposer des solutions concrètes pour le pouvoir d’achat.
Auteur/autrice : Philippe Nantermod
-
Argent-trop-cher.ch: le site des mauvaises affaires !
-
Après le prix unique, le "lieu unique" du livre?
Emission Forum de la RSR du 21 août 2011
On a beaucoup parlé du prix unique du livre. Voilà quelques jours qu’en France c’est plutôt le lieu unique du livre qui fait débat. Lors d’une interview à Europe 1, Jean-Marc Roberts, directeur des éditions Stock a exprimé ses craintes de la vente en ligne sur internet qui va détourner les lecteurs du livre. Depuis, il enchaine les interviews et les débats en France. Qu’en dit-il aujourd’hui, quelques jours après le début de cette affaire? Le débat entre Jean-Marc Roberts et le le leader de la lutte contre le prix unique du livre en Suisse romande, Philippe Nantermod, député suppléant libéral-radical valaisan.
[dewplayer: http://download.rsr.ch/la-1ere/programmes/forum/2011/forum_20110821_standard_developpement-6_8e732c91-7b15-4067-9574-d48945f980be-128k.mp3] -
Meeting électoral: "Silicon Valais, c'est pour demain ?"
La saison électorale démarre avec un grand meeting organisé par le candidat bas-valaisan sur le thème des nouvelles technologies et de leur impact pour le Valais et pour la Suisse. Tous les « amis facebook » de Philippe Nantermod sont invités ! Pour l’occasion, nous recevrons :
– Pierre-Yves Revaz, de l’agence up-all-night.ch, spécialiste de la communication sur les réseaux sociaux
– Thierry Weber, de thierryweber.com, spécialiste de la communication vidéo sur internet
– Pascal Marmier, en vidéoconférence de Boston, directeur de swissnex Boston, plateforme de relations et projets en technologie et innovation.
D’autres personnalités s’exprimeront encore en direct ou par vidéo interposée.
La conférence sera diffusée en direct sur Internet. Les participants réels et virtuels pourront commenter et poser leur question via Twitter en utilisant le hashtag #nantermod. De cette manière, une véritable interaction entre le public et les intervenants sera possible.
L’événement, ouvert à toutes et à tous, se déroulera le :2 septembre 2011, dès 19h00,
à la Salle du Roxy, St-Maurice, Valais
Ce meeting sera l’occasion de lancer plusieurs éléments importants de la campagne de Philippe Nantermod, dont le programme détaillé sur le thème des nouvelles technologies. D’autres surprises sont prévues pour cette soirée qui sera clôturé par un apéritif offert à tous les participants.
L’événement sur Facebook. -
Charte des consommateurs : pourquoi je la signe
Der Konsumentenschutz ist ein zentrales politisches Anliegen, und zwar vom linken bis rechten politischen Lager. Die Allianz der Kosumentenschutzorganisationen, darunter die Fédérati-on romande des consommateurs (FRC), schlagen den Kandidaten der eidgenössischen Wah-len die Unterzeichnung einer Charta vor, welche ein eigentliches Gesetzgebungsprogramm zu diesem Thema beinhaltet. Ich habe mich entschieden, diese Charta zu unterzeichnen, allerdings mit einigen Vorbehalten, wie sie denn auch von der FRC zugestanden werden.
Im vergangenen Jahrzehnt bereiteten die Konsumentenverträge den Bürgern regelrechtes Kopfzer-brechen. Sie empfinden denn auch eine vollkommene Ohnmacht gegenüber den Grossverteilern und Dienstleistungsanbietern. Stillschweigende Vertragsverlängerungen, « unbegrenzte » Verträge, die in Wahrheit sehr begrenzt sind, sowie einseitig abänderbare Allgemeine Geschäftsbedingungen sind Praktiken, die allesamt der Vertragsfreiheit sowie Treu und Glauben zuwiderlaufen. Die von der FRC vorgeschlagenen Massnahmen sind daher unterstützungswert, die Sammelklagen miteingeschlossen.
Was die Finanzdienstleistungen betrifft, hat eine mangelnde Transparenz zahlreiche Konsumenten dazu verleitet, risikobehaftete Produkte zu erwerben, ohne sich dessen bewusst zu sein. Die Vor-schläge der FRC beschränken nicht die Wirtschaftsfreiheit, räumen den Bankkunden indessen eine eigentliche Auswahl ein.
Was die digitale Welt und die Telekommunikation anbelangt, befürworte ich die Forderungen nach einem erleichterten Wechsel eines Anbieters, einem einfacheren Vergleich der Tarife und einer Ver-stärkung der Konkurrenz. Allzu oft vergisst man, dass die Telekommunikationsanbieter eine Konzes-sion des öffentlichen Rechts innehaben, die ihnen auch namhafte Verpflichtungen auferlegt, die nicht mit denjenigen eines unabhängigen Unternehmers vergleichbar sind. Ich bin hingegen skeptisch, was den Datenschutz betrifft, denn ein Übermass davon kann zahlreiche innovative Firmen im Bereiche der neuen Technologien dazu verleiten, die Schweiz zu verlassen, ohne dass der Schutz der Benutzer dadurch erhöht würde. Denn ein in den USA angesiedelter Online-Anbieter umgeht die schweizeri-sche Gesetzgebung und bleibt trotzdem für die Schweizer Bürger zugänglich.
Die Vorschläge zum Gesundheitswesen unterstütze ich ebenfalls. Die Qualität der Pflegeleistungen muss ein zentrales politisches Anliegen sein, ohne aber Massnahmen zur Vermeidung einer Kosten-explosion zu unterlassen. Es gilt, den Patienten verstärkt in die Verantwortung zu nehmen.
Die Produkte- und Lebensmittelsicherheit rechtfertigt ebenfalls, dass einige Vorschläge der FRC in Betracht gezogen werden, insbesondere hinsichtlich der Rückverfolgbarkeit der Lebensmittel. Die Gesetzgebung muss an die Nanomaterialien angepasst werden, ohne aber die Forschung und Inno-vationen gänzlich zu verhindern.
Ich verpflichte mich ebenfalls, die Vorschläge betreffend die Ernährung zu unterstützen, allerdings mit einigen Vorbehalten. Es ist nicht immer offensichtlich, eine perfekte Produktebeschreibung sicherzu-stellen, insbesondere für importierte Lebensmittel. Rein kosmetische Verbesserungen, die lediglich zu einem Kostenaufschlag führen, der direkt auf die Konsumenten abgewälzt wird, sind kontraproduktiv. Ich schliesse mich deshalb diesem Kapitel nicht an, obwohl ich ihn dem Grundsatz nach unterstütze.La protection des consommateurs est un élément central des politiques publiques, que l’on soit de gauche ou de droite. La Fédération romande des consommateurs propose aux candidats aux élections fédérales de signer une charte qui établit un véritable programme de législature en la matière. J’ai décidé de signer cette charte en émettant quelques petites réserves, ce qu’autorise la FRC.
Durant la dernière décennie, les contrats de consommation sont devenus un véritable casse-tête pour des citoyens qui ont l’impression d’être systématiquement impuissants face à la volonté des grands distributeurs ou fournisseurs de services. Les reconductions automatiques, les contrats « illimités » qui sont en réalité très restreints et les modifications unilatérales des conditions générales constituent des pratiques contraires à la liberté contractuelle et à la bonne foi. Les mesures proposées par la FRC méritent d’être défendues à ce titre, y compris les actions de groupe.
En ce qui concerne les services financiers, le manque de transparence a conduit de nombreux consommateurs à acquérir des produits risqués sans s’en rendre véritablement compte. Les propositions de la FRC ne limitent pas la liberté économique mais garantissent un véritable choix pour les clients des instituts bancaires.
En matière numérique, je soutiens le principe de faciliter le changement d’opérateur, d’améliorer les moyens de comparer les offres et de renforcer la concurrence. Trop souvent, on oublie que les opérateurs téléphoniques sont titulaires d’une concession de droit public, ce qui leur impose des obligations qui ne sont pas celles de tout entrepreneur indépendant. Je suis cependant dubitatif concernant la protection des données : à trop en faire, la Suisse risque de faire fuir nombre de sociétés très innovantes dans le domaine des nouvelles technologies, sans pour autant garantir la protection des données des internautes. Un service en ligne basé aux Etats-Unis échappera certainement à la législation helvétique tout en étant accessible aux citoyens suisses.
Je soutiens l’essentiel des propositions de la FRC en matière de santé. La qualité des soins doit être au cœur des politiques publiques tout en prenant les mesures possibles pour éviter une explosion des coûts, notamment en responsabilisant davantage les patients.
La sécurité alimentaire mérite aussi que les propositions de la FRC soient prises en compte, notamment en ce qui concerne la traçabilité des aliments. La législation doit être adaptée aux nanomatériaux, sans pour autant entraver la recherche et l’innovation.
Je m’engage à soutenir encore les propositions en matière alimentaire qu’évoque la FRC, avec cette fois quelques bémols. Il n’est pas forcément toujours évident d’assurer un étiquetage parfait, surtout pour des denrées importées, et des améliorations cosmétiques ne doivent pas être réalisées au prix d’une explosion des coûts, directement répercutés sur le consommateur. Je n’adhère donc pas à ce chapitre, bien que je le soutienne pour l’essentiel.
Le site internet de la FRC sur la Charte des consommateurs. -
Discours du 1er août 2011 à Monthey
Discours prononcé le 1er août 2011 à Monthey.
Retrouvez le résumé de Canal 9 sur cet événement dans l’actualité du 2 août 2011 !
Chers amis de Monthey, du Chablais et du Valais,
Chers Confédérés,
Mesdames et Messieurs venus d’ailleurs,
Bonsoir Monthey !
Quel honneur que de fêter avec vous, encore une fois, notre pays, ses valeurs de démocratie, de liberté, de solidarité.
Les Etats sont en crise. Aujourd’hui, les Etats-Unis doivent affronter un des plus grands défis d’endettement de leur Histoire. Partout en Europe, les pays sont au bord du gouffre de la faillite, que ce soit la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou l’Irlande.
Au milieu de cette débâcle financière internationale, la Suisse tire son épingle du jeu. Peu d’endettement, une capacité d’emprunt élevée, des finances saines. Nous pouvons être fiers du travail de nos ministres et de la belle performance de notre économie.
Une ombre pèse malheureusement sur ce tableau. La santé resplendissante de nos institutions coûte cher : le franc suisse monte, monte, sans qu’il semble possible de l’arrêter. Les conséquences sont dures : la Banque nationale perd des milliards, le tourisme et l’industrie d’exportation souffrent. Théoriquement, nous devrions voir le prix des biens importés s’effondrer. Tel est le cas ? Non. Malheureusement.
Comment expliquer qu’un produit valant 10 euros n’ait pas vu son prix baisser en franc suisse ?
A qui profite le crime ?
Certainement pas aux agriculteurs, qui se trouvent écrasés par le poids de deux géants de l’alimentation.
Certainement pas au consommateur, qui voit son pouvoir d’achat stagner, pour ne pas dire s’effondrer.
Certainement pas aux PME, dont les frais explosent alors que leurs exportations coûtent de plus en plus cher.
La réponse est simple : chaque centime que gagne le franc face à l’euro, va dans la poche des importateurs et des distributeurs.
Face à cette situation inacceptable, l’autorité en charge de la concurrence, la ComCo, n’a qu’un conseil à vous donner : faites vos courses à l’étranger. Est-ce une blague ? Non, même pas.
Nous devons revoir complètement le fonctionnement de l’autorité de régulation de la concurrence. Cet organe n’a rien eu à dire du rachat de Denner par Migros et de Carrefour par Coop. Cette commission ne s’est pas élevée contre les abus de position dominante dans l’importation des livres, des automobiles. Cette commission n’a rien changé au prix des télécommunications, beaucoup plus cher en Suisse qu’ailleurs.
Mais comment voulez-vous qu’un organe nommé par le Conseil fédéral, lui-même occupé à faire la promotion de sociétés nationales quand il n’en est pas l’actionnaire majoritaire, puisse faire preuve de volontarisme et d’indépendance dans ses décisions ?
La Suisse a besoin de plus de concurrence. Pour les consommateurs, pour les PMEs, pour notre pouvoir d’achat.
La semaine passée, j’ai proposé de transformer la Comco en une véritable Cour de la concurrence. Il est temps de lui donner un vrai pouvoir et une véritable indépendance. Des juges, nommés par le Parlement, doivent avoir le droit de dire stop aux abus d’une poignée d’importateurs. Et alors, nous pourrons donner un vrai coup d’accélérateur à l’innovation en Suisse, et à notre pouvoir d’achat. Ce projet, parmi d’autres, je veux le faire entendre… Mais pour cela, j’aurai besoin d’une tribune.
Le 1er août, c’est le moment de faire le point sur notre pays. De souligner ce qui va et de dénoncer ce qui cloche. Nous avons la chance de vivre dans un pays indépendant et souverain. Mais cette souveraineté, cette indépendance, ne doivent pas étouffer les opportunités que la situation internationale nous offre.
En octobre, vous devrez élire vos représentants à Berne, ceux qui s’engageront pour vous offrir une Suisse un peu meilleure dans quatre ans. Je me présente à vous parce que j’aime mon pays, parce que j’en suis fier. Je suis prêt à m’engager, à travailler, à me battre pour l’améliorer.
Si vous m’accordez votre confiance cet automne, je consacrerai chaque minute de mon temps pour vous prouver que je la mérite. Je vous offre du cran, du cœur, passionnément !
Chablaisiennes, Chablaisiens, vous qui n’êtes plus représentés sous la coupole fédérale depuis bientôt dix ans, soyez fiers de votre région, donnez-lui de la voix, donnez-lui votre voix. En 2007, moins de 40 % d’entre nous ont voté. C’est faible, trop faible pour imaginer bénéficier d’un représentant à Berne. L’enjeu est de taille : sans élu, le Chablais ne pourra pas faire entendre ses doléances et ses soucis. Energie avec Chavallon, environnement avec Tamoil, sécurité avec la proximité de la frontière : les enjeux sont immenses pour notre région. Donnons-nous la chance, une fois, de les faire valoir nous-même.
Allez voter, exprimez vos convictions, et je prends rendez-vous avec vous, le 23 octobre 2011, pour fêter la victoire de notre région et celle de notre pays.
Je vous souhaite un excellent 1er août, vive le Chablais, vive le Valais et surtout, vive la Suisse !
httpv://www.youtube.com/watch?v=AWBtGPxglUc -
La Suisse malade du manque de concurrence?
Emission « Forum » sur la Première de la RSR du 28 juillet 2011 suite au communiqué de presse de ce jour.
Le jeune politicien libéral-radical valaisan Philippe Nantermod a proposé ce jeudi matin de remplacer la Commission de la concurrence (ComCo) par une Cour de la concurrence. Pour lui, le marché économique suisse est sclérosé, il souffre de l’omniprésence des cartels. Selon Philippe Nantermod, la ComCo a montré ses faiblesses et doit être transformée en un véritable outil indépendant au service de la protection d’un marché libéral et ouvert. Sur le vif: Philippe Nantermod, vice-président des Jeunes libéraux radicaux suisses, et Samuel Bendahan, président de la commission économique du PS vaudois.
Ecouter le sujet en MP3 (Smartphone)
[dewplayer:http://download.rsr.ch/la-1ere/programmes/forum/2011/forum_20110728_standard_developpement-4_cc6da6e6-8082-4b7d-b1f0-eaea28dc1ede-128k.mp3]
Chantal Savioz, dans les Qotidiennes, en parle aussi. -
Remplacer la ComCo par une Cour de la concurrence
Communiqué de presse du 28 juillet 2011
Le marché économique suisse est sous de nombreux angles sclérosé et souffre de l’omniprésence de cartels. Les conséquences de cette situation sont désastreuses, tant pour les consommateurs que pour l’innovation des PME. La Commission de la concurrence a montré jusqu’ici ses faiblesses et il est temps de songer à la transformer en un véritable outil indépendant, au service de la protection d’un marché libéral et ouvert.
La force du franc suisse le montre : le peu de concurrence qui existe dans la distribution coûte cher au consommateur au profit d’une poignée d’entreprises qui contrôlent le marché. Cette situation existe dans trop de domaines : télécommunications, livres, médicaments, automobiles, etc. De nombreuses voix s’étaient élevées contre les rapprochements de Migros et Denner et de Coop et Carrefour, malheureusement sans succès.
Il s’avère que la ComCo, en tant qu’organe administratif, dépend trop du gouvernement. Une saine concurrence implique nécessairement que l’application des règles sur la concurrence soit prévisible et dépende d’un pouvoir indépendant et judicaire.
Pour la législature 2011 – 2015, le candidat PLR au Conseil national Philippe Nantermod propose un changement radical dans la gestion de la concurrence. Une véritable Cour de la concurrence doit être instituée au sein du Tribunal administratif fédéral et des droits de plainte doivent être accordés aux personnes lésées, aussi bien pour les entreprises que pour les consommateurs. Les sanctions doivent aussi être renforcées, allant au besoin jusqu’au la scission d’entreprises agissant dans l’illégalité la plus complète.
D’une manière générale, les ententes cartellaires, les monopoles de fait et les oligopoles arrangés sont un poison pour l’économie, en contradiction totale avec les règles libérales de la concurrence. Il est temps que la Suisse réalise l’avantage qu’elle pourrait tirer d’une plus grande ouverture du marché, tant en matière d’emploi et d’innovation que de pouvoir d’achat. -
Pascal Décaillet, "Couchepin-Nantermod : le sage et le pur-sang"
Sur son blog sobrement intitulé « Liberté », Pascal Décaillet a publié un article aussi plaisant qu’intéressant concernant la campagne actuelle et votre candidat au Conseil national:
« Entre radicaux valaisans, on s’entraide. Très clairement, tout à l’heure, dans sa chronique sur la RSR, en dialogue avec Philippe Revaz, l’ancien conseiller fédéral a soutenu la croisade du surdoué de Morgins (devenue celle du PLR, mais avec résistances internes) contre le prix unique du livre. Couchepin, qui est pourtant un grand lecteur et qu’on ne soupçonnera pas de poujadisme culturel, voit, dans la forme « d’exception » que constituerait un tel prix unique en système libéral, une peur de la concurrence, mauvaise conseillère. Je crois pour ma part qu’il a raison. » Lire la suite.
-
Faut-il supprimer la première classe dans les trains ?
Débat sur la RSR, au Jounal de 8 heures, le 14 juillet 2011.
Telle est la proposition faite par les jeunes socialistes suisses, pour contrer les hausses des prix des billets et abonnements prévues pour le prochain horaire. Cette mesure permettrait, selon eux, de gagner des places pour les pendulaires trop habitués aux trains plus que bondés. Mais cette revendication laisse aussi émerger un débat de société plus large, sur les rapports entre les diverses catégories de la population. Lutte des classes, donc, au propre comme au figuré. Débat avec deux jeunes candidats au Conseil national, Philippe Nantermod, vice-président des jeunes libéraux-radicaux suisses et Julien Sansonnens, popiste vaudois.
Ecouter l’émission en MP3 (Smartphones)
[dewplayer:http://download.rsr.ch/la-1ere/programmes/le-journal-du-matin/2011/le-journal-du-matin_20110714_standard_invites-debats_620d118e-eadf-424b-aaee-13300f5d8636-128k.mp3] -
Attractivité : le Valais peut et doit faire mieux
Seit 2004 veröffentlicht die Credit Suisse jedes Jahr eine Studie über die Standortqualität der Kantone. Auch wenn es nicht einfach ist, die einzelnen Gegenden miteinander zu vergleichen, gibt die Studie aufgrund der gleichbleibenden Kriterien und der verhältnismässig objektiven Indikatoren ein verlässliches Bild darüber ab, welche Regionen gut laufen und welche eher Mühe haben. Der Vergleich der Credit Suisse basiert auf fünf zentralen Standortfaktoren: die Steuerbelastung natürlicher und juristischer Personen, der allgemeine Ausbildungsstand der Bevölkerung, die Verfügbarkeit von Hochqualifizierten sowie die verkehrstechnische Erreichbarkeit.
Einmal mehr befindet sich das Wallis am Ende der Rangliste, als 24. Kanton von 26, vor Neuenburg und Jura. Das Wallis kann mehr Unternehmen anziehen. Viele bemängeln die wirtschaftliche Überhitzung des Genferseeraumes. Wir könnten in die Bresche springen unter der Voraussetzung, dass wir die Rahmenbedingungen verbessern, welche die Credit Suisse hervorhebt. Es ist so möglich, konkrete Vorschläge zur Verbesserung der Attraktivität des Wallis zumachen und so Stellen mit grossem Mehrwert zu schaffen.
2004 erhielt unser Kanton eine erfreuliche Bewertung was die Steuerbelastung der juristischen anbelangte. Die Freude war jedoch nur von kurzer Dauer. Gemäss der letzten Studie lag die Steuerbelastung der Walliser Unternehmungen wieder über dem schweizerischen Durchschnitt. Der Kanton Neuenburg hat soeben in einer Volksabstimmung eine Verminderung um die Hälfte der Steuerbelastung der Unternehmungen angenommen, und die Waadt strebt Ähnliches an. Die Westschweiz ist auf gutem Weg, ihren Rückstand auf die Deutschschweiz aufzuholen. Unser Kanton muss unbedingt die Kadenz mithalten, wenn nicht sogar übertreffen. Grossrat-Suppleant Matthieu Fardel und ich haben eine Motion eingereicht, die auf die Halbierung der Gewinnbesteuerung der Unternehmen zielt. Sie wurde in ein Postulat umgewandelt und vom Grossen Rat angenommen. Die Umsetzung dieses Vorschlages wird dem Kanton Wallis weitere Pluspunkte einbringen.
Hinsichtlich der Steuerbelastung steht unser Kanton auch schlecht da bezüglich der natürlichen Personen. Während der Kanton seit Jahren Rechnungsüberschüsse in dreistelliger Millionenhöhe erzielt, wurden bislang Steuersenkungen, die über kosmetische Korrekturen hinausgingen, abgelehnt. Zusammen mit der FDP Fraktion habe ich zahlreiche Massnahmen vorgeschlagen zur Senkung der Steuern der Einzelpersonen, was von der Ratsmehrheit indes weitestgehend verworfen wurde. Will das Wallis attraktiver werden will, müssen ähnliche Vorschläge abermals vorgelegt werden.
Die verkehrstechnische Erreichbarkeit des Kantons ist ein weiterer wichtiger Indikator der Credit Suisse Studie. Damit sich eine Unternehmung an einem bestimmten Ort niederlässt, ist seine Anbindung an die nationalen und internationalen Verkehrsachsen ausschlaggebend. Unser Kanton hat alle Trümpfe in der Hand, um seine Mobilität umfassend zu verbessern. Was den Schienenverkehr betrifft, verfügen wir über drei Hauptzugänge (St-Maurice, Lötschberg und Simplon). Die FDP schlägt die Bildung zweier neuer Zugänge vor (Martigny-Aosta und Genfersee-Südseite). Leider sind diese wichtigen Verbindungen ungenügend ausgestattet. Die Strecke Lausanne-Brig muss vollkommen erneuert werden, um Rollmaterial mit erhöhtem Fassungsvermögen und grösserem Komfort die Durchfahrt zu ermöglichen, der Lötschbergtunnel muss durchgehend doppelspurig und der Simplontunnel den heutigen Anforderungen angepasst werden. Ich habe mich im Grossen Rat dafür eingesetzt, dass ein Vorfinanzierungsfonds errichtet wird, um anlässlich der diesbezüglichen Verhandlungen über gute Argumente zu verfügen. Andere Vorschläge und Begehren, namentlich betreffend die Agglomeration des Chablais, sind ausgearbeitet worden mit dem Ziel, den öffentlichen Verkehr auszubauen. Schliesslich ist es unerlässlich, dass die Nationalstrasse A9 fertig gestellt wird, um über eine durchgehende Strassenverkehrshauptachse von St-Gingolph nach Oberwald zu verfügen.
Ein weiterer Indikator ist die Qualität der kantonalen Ausbildung und der Ausbildungsstand der Walliser Bevölkerung. Wenn ein Unternehmen einen Standort sucht, ist es notwendigerweise an den lokalen Kompetenzen, den Synergien mit Bildungs- und Forschungsanstalten und der Qualität der Weiterbildung seiner Angestellten interessiert. In diesem Sinne habe ich in Zusammenarbeit mit der jungen FDP sechs Vorstösse hinterlegt, um die sprachliche Kompetenz der jungen Walliser zu verbessern (Projekt Lingua). Mehrsprachiges Personal ist ein Trumpf für eine ausländische Unternehmung. Der Grosse Rat hat indessen eine Reform des Stipendienwesens abgelehnt, die auf eine massive Erhöhung der Mittel zugunsten der Jugend hinzielte, um ihre Ausbildung an Fachhochschulen oder Universitäten zu fördern. Schliesslich setze ich mich für die Gründung einer Walliser Universität ein, die sich – nach dem Beispiel des Kantons Neuenburg – auf einige Spitzenbereiche beschränkt, um so das kantonale Bildungsangebot zu verbessern.
Wir müssen aber auch Anstrengungen unternehmen in Bereichen, die von der Credit Suisse Studie nicht behandelt wurden, so beispielsweise die Verbesserung des Betreuungsangebotes für die Kleinkinder, die Ergreifung von Massnahmen gegen die Bürokratie oder die Bekämpfung wirtschaftsschädigender Umstände, namentlich im Bereich des Tourismus. Auch dies sind bedeutende Elemente, um die kantonale Volkswirtschaft zu verbessern.
All dies sind Massnahmen, die nicht nur die Ranglistenposition des Wallis in der besagten Studie verbessern werden, sondern es als Standort effektiv attraktiver machen wird, damit sich neue Unternehmungen hier ansiedeln und damit einhergehend neue Arbeitsplätze geschaffen werden. Die Studie der Credit Suisse ist ein verlässlicher Indikator für die Bemessung der Standortattraktivität eines Kantons. Das Wallis hat die Möglichkeiten, attraktiver zu werden. Es muss alles daran setzen, dass seine Einwohner, insbesondere die jüngeren, eine Stellen finden, um so der Abwanderung Einhalt zu bieten.
Meine Aktionen und mein Einsatz zur Verbesserung der Standortattraktivität des Wallis :
Besteuerung :
– Vorstösse im Grossen Rat im Rahmen der Revision des Steuergesetzes (Eintretensdebatte und Lesung)
– Wahlprogramme 2011: Steuerbelastung und öffentliche Finanzen
– Motion über die Unternehmensbesteuerung
Mobilität :
– Postulat für ein Vorfinanzierungsfonds zur Realisierung von Vorhaben des öffentlichen Verkehrs
– Für eine direkte Verbindung Collombey – Monthey – Lausanne
– Wahlprogramm 2011 « Verkehrspolitik »
– Fragen an den Staatsrat betreffend ZEB 2
Bildungswesen :
– Stipendien und Studiendarlehen : für ein gerechteres System
– Projekt « Lingua »
– Programme électoral 2011 « Wahlprogramm 2011 « Bildungs- und Forschungspolitik » »
Und ausserdem…
– Programme électoral 2011 « Wahlprogramm 2011 « Wirtschaftspolitik » »
– Motion für die Validierung der erworbenen Fähigkeiten der Hausfrauen und –männer im Bereich der KleinkinderbetreuungDepuis 2004, le Crédit Suisse publie chaque année une étude sur l’attractivité des cantons pour localiser une entreprise. S’il n’est pas évident de comparer des entités, il faut reconnaître qu’en maintenant ses critères et en employant des indicateurs relativement objectifs, l’étude permet de se faire une bonne idée des régions qui marchent bien et de celles qui sont à la traine. Pour procéder à cette comparaison, le Crédit Suisse s’appuie sur cinq indicateurs : la charge fiscale des personnes physiques, la charge fiscale des personnes morales, le niveau général de formation de la population, la présence de main-d’œuvre hautement qualifiée et l’accessibilité.
Une fois de plus, le Valais est en bout de classement, 24ème canton sur 26, devant Neuchâtel et le Jura. Le Valais peut attirer davantage d’entreprises. Nombreux sont ceux qui dénoncent actuellement la surchauffe économique de l’Arc lémanique. Nous pouvons prendre le relais de Vaud et Genève à condition d’améliorer les conditions cadre que relève le Crédit Suisse. Ainsi, il est possible de proposer des mesures concrètes pour augmenter l’attractivité du Valais et créer des emplois à forte valeur ajoutée.
En 2004, notre canton obtenait une note positive : la charge fiscale des personnes morales. Satisfaction de courte durée : selon la dernière étude, l’imposition des entreprises valaisannes est désormais plus élevées qu’en moyenne helvétique. Le canton de Neuchâtel vient de décider en votation populaire d’une diminution de moitié de la charge fiscale des entreprises, Vaud s’y prépare. La Suisse romande est ainsi en route pour rattraper son retard sur la région alémanique. Notre canton doit impérativement suivre le rythme, voire le devancer. Le député-suppléant Matthieu Fardel et moi-même avons déposé une motion pour diviser par deux l’impôt sur le bénéfice, transformée en postulat et acceptée par le Grand Conseil au stade du développement. L’adoption de cette proposition permettra à notre canton de marquer des points.
Toujours en matière fiscale, notre canton est mal placé pour l’imposition des personnes physiques. Alors que le canton dégage depuis des années des excédents qui se chiffrent en centaines de millions de francs, le Grand Conseil rechigne à procéder à de véritables baisses fiscales qui dépasseraient la simple cosmétique. Avec le groupe PLR, j’ai proposé de nombreuses mesures pour diminuer les impôts des individus, quasiment toute rejetées par la majorité. Si le Valais veut devenir plus attractif, des propositions similaires devront être déposées.
L’accessibilité du canton constitue un autre indicateur important du Crédit Suisse. Pour qu’une entreprise s’implante sur un lieu déterminé, il est essentiel que celui-ci soit connecté efficacement aux réseaux nationaux et internationaux de transports. Notre canton a toutes les cartes en main pour améliorer drastiquement sa mobilité. En matière ferroviaire, nous disposons de trois entrées principales dans le canton (St-Maurice, Lötschberg et Simplon) et le PLR propose d’en créer deux nouvelles (Martigny-Aoste et ligne Sud-Léman). Malheureusement, ces connexions importantes sont insuffisamment aménagées. La ligne Lausanne – Brig doit être complètement rénovée pour accueillir des véhicules à plus forte capacité et avec un confort meilleur, le Lötschberg doit être dédoublé et le tunnel du Simplon remis à jour. Je me suis engagé au Grand Conseil pour constituer un fonds de préfinancement des études de projet, afin de donner des arguments fort lors des négociations. D’autres propositions et demandes, concernant notamment l’agglomération chablaisienne ont été développées afin d’améliorer l’offre de transports publics. Enfin, il est urgent d’achever la réalisation de l’autoroute A9 pour offrir au canton une vraie colonne vertébrale routière, de St-Gingolph à Oberwald.
Autre indicateur, la qualité de la formation cantonale et le niveau de formation des habitants du Valais. Lorsqu’une entreprise cherche un endroit pour s’implanter, elle est forcément intéressée par les compétences locales qu’elle peut trouver, les synergies possibles avec les centres de formation et de recherche et la qualité de la formation continue de son personnel. Dans ce sens, j’ai déposé en collaboration avec les jeunes libéraux-radicaux six interventions pour améliorer le niveau linguistique des jeunes valaisans (projet Lingua). Disposer de personnel polyglotte est indéniablement un atout pour une société étrangère. Le Grand Conseil a par contre refusé une réforme du système des bourses d’études qui aurait permis une augmentation massive des moyens mis à disposition des jeunes pour les pousser à suivre des formations dans les Hautes écoles et dans les universités de suisse. Enfin, je m’engage pour créer une université en Valais, concentrée sur certains secteurs de pointe, à l’image du canton de Neuchâtel, pour améliorer considérablement la formation cantonale.
Nous devons aussi agir dans d’autres domaines qui ne sont pas évoqués par l’étude du Crédit Suisse. La qualité de l’accueil de la petite enfance, les mesures destinées à lutter contre la bureaucratie ou le refus des mesures propres à casser les entreprises existantes, notamment dans le tourisme, sont des critères importants pour renforcer le tissu économique cantonal.
Toutes ces propositions contribuent à améliorer non seulement le classement du Valais, mais surtout à le rendre plus attractif afin de permettre l’implantation de nouvelles entreprises et la création d’emplois de qualité dans le canton. L’étude du Crédit Suisse est un indicateur fiable sur l’évolution de la qualité d’accueil du canton. Le Valais a les moyens de devenir plus attractif, il doit le faire, pour que les Valaisans, et en particulier les plus jeunes, trouvent dans notre canton un emploi à leur hauteur et lutter ainsi contre la fuite des cerveaux.
Mes actions et mes engagements pour rendre notre canton plus attractif:
Fiscalité :
– Interventions au Grand Conseil lors de la révision de la loi fiscale (entrée en matière et lecture)
– Programme électoral 2011 « Fiscalité et finances publiques »
– Motion sur la fiscalité des entreprises
Mobilité :
– Postulat pour un fonds de préfinancement des études de réalisation des transports publics
– Pour une correspondance directe Collombey – Monthey – Lausanne
– Programme électoral 2011 « Politique des transports »
– Question au Conseil d’Etat sur ZEB 2
Formation :
– Bourses et prêts d’étude : pour un système plus juste
– Projet « Lingua »
– Programme électoral 2011 « Politique de la formation et de la recherche »
Mais encore…
– Programme électoral 2011 « Politique économique »
– Motion pour créer des places d’accueil de la petite enfance en valorisant le travail des pères et mères