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Charte des consommateurs : pourquoi je la signe

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Charte des consommateurs : pourquoi je la signe

Der Konsumentenschutz ist ein zentrales politisches Anliegen, und zwar vom linken bis rechten politischen Lager. Die Allianz der Kosumentenschutzorganisationen, darunter die Fédérati-on romande des consommateurs (FRC), schlagen den Kandidaten der eidgenössischen Wah-len die Unterzeichnung einer Charta vor, welche ein eigentliches Gesetzgebungsprogramm zu diesem Thema beinhaltet. Ich habe mich entschieden, diese Charta zu unterzeichnen, allerdings mit einigen Vorbehalten, wie sie denn auch von der FRC zugestanden werden.
Im vergangenen Jahrzehnt bereiteten die Konsumentenverträge den Bürgern regelrechtes Kopfzer-brechen. Sie empfinden denn auch eine vollkommene Ohnmacht gegenüber den Grossverteilern und Dienstleistungsanbietern. Stillschweigende Vertragsverlängerungen, « unbegrenzte » Verträge, die in Wahrheit sehr begrenzt sind, sowie einseitig abänderbare Allgemeine Geschäftsbedingungen sind Praktiken, die allesamt der Vertragsfreiheit sowie Treu und Glauben zuwiderlaufen. Die von der FRC vorgeschlagenen Massnahmen sind daher unterstützungswert, die Sammelklagen miteingeschlossen.
Was die Finanzdienstleistungen betrifft, hat eine mangelnde Transparenz zahlreiche Konsumenten dazu verleitet, risikobehaftete Produkte zu erwerben, ohne sich dessen bewusst zu sein. Die Vor-schläge der FRC beschränken nicht die Wirtschaftsfreiheit, räumen den Bankkunden indessen eine eigentliche Auswahl ein.
Was die digitale Welt und die Telekommunikation anbelangt, befürworte ich die Forderungen nach einem erleichterten Wechsel eines Anbieters, einem einfacheren Vergleich der Tarife und einer Ver-stärkung der Konkurrenz. Allzu oft vergisst man, dass die Telekommunikationsanbieter eine Konzes-sion des öffentlichen Rechts innehaben, die ihnen auch namhafte Verpflichtungen auferlegt, die nicht mit denjenigen eines unabhängigen Unternehmers vergleichbar sind. Ich bin hingegen skeptisch, was den Datenschutz betrifft, denn ein Übermass davon kann zahlreiche innovative Firmen im Bereiche der neuen Technologien dazu verleiten, die Schweiz zu verlassen, ohne dass der Schutz der Benutzer dadurch erhöht würde. Denn ein in den USA angesiedelter Online-Anbieter umgeht die schweizeri-sche Gesetzgebung und bleibt trotzdem für die Schweizer Bürger zugänglich.
Die Vorschläge zum Gesundheitswesen unterstütze ich ebenfalls. Die Qualität der Pflegeleistungen muss ein zentrales politisches Anliegen sein, ohne aber Massnahmen zur Vermeidung einer Kosten-explosion zu unterlassen. Es gilt, den Patienten verstärkt in die Verantwortung zu nehmen.
Die Produkte- und Lebensmittelsicherheit rechtfertigt ebenfalls, dass einige Vorschläge der FRC in Betracht gezogen werden, insbesondere hinsichtlich der Rückverfolgbarkeit der Lebensmittel. Die Gesetzgebung muss an die Nanomaterialien angepasst werden, ohne aber die Forschung und Inno-vationen gänzlich zu verhindern.
Ich verpflichte mich ebenfalls, die Vorschläge betreffend die Ernährung zu unterstützen, allerdings mit einigen Vorbehalten. Es ist nicht immer offensichtlich, eine perfekte Produktebeschreibung sicherzu-stellen, insbesondere für importierte Lebensmittel. Rein kosmetische Verbesserungen, die lediglich zu einem Kostenaufschlag führen, der direkt auf die Konsumenten abgewälzt wird, sind kontraproduktiv. Ich schliesse mich deshalb diesem Kapitel nicht an, obwohl ich ihn dem Grundsatz nach unterstütze.La protection des consommateurs est un élément central des politiques publiques, que l’on soit de gauche ou de droite. La Fédération romande des consommateurs propose aux candidats aux élections fédérales de signer une charte qui établit un véritable programme de législature en la matière. J’ai décidé de signer cette charte en émettant quelques petites réserves, ce qu’autorise la FRC.
Durant la dernière décennie, les contrats de consommation sont devenus un véritable casse-tête pour des citoyens qui ont l’impression d’être systématiquement impuissants face à la volonté des grands distributeurs ou fournisseurs de services. Les reconductions automatiques, les contrats « illimités » qui sont en réalité très restreints et les modifications unilatérales des conditions générales constituent des pratiques contraires à la liberté contractuelle et à la bonne foi. Les mesures proposées par la FRC méritent d’être défendues à ce titre, y compris les actions de groupe.
En ce qui concerne les services financiers, le manque de transparence a conduit de nombreux consommateurs à acquérir des produits risqués sans s’en rendre véritablement compte. Les propositions de la FRC ne limitent pas la liberté économique mais garantissent un véritable choix pour les clients des instituts bancaires.
En matière numérique, je soutiens le principe de faciliter le changement d’opérateur, d’améliorer les moyens de comparer les offres et de renforcer la concurrence. Trop souvent, on oublie que les opérateurs téléphoniques sont titulaires d’une concession de droit public, ce qui leur impose des obligations qui ne sont pas celles de tout entrepreneur indépendant. Je suis cependant dubitatif concernant la protection des données : à trop en faire, la Suisse risque de faire fuir nombre de sociétés très innovantes dans le domaine des nouvelles technologies, sans pour autant garantir la protection des données des internautes. Un service en ligne basé aux Etats-Unis échappera certainement à la législation helvétique tout en étant accessible aux citoyens suisses.
Je soutiens l’essentiel des propositions de la FRC en matière de santé. La qualité des soins doit être au cœur des politiques publiques tout en prenant les mesures possibles pour éviter une explosion des coûts, notamment en responsabilisant davantage les patients.
La sécurité alimentaire mérite aussi que les propositions de la FRC soient prises en compte, notamment en ce qui concerne la traçabilité des aliments. La législation doit être adaptée aux nanomatériaux, sans pour autant entraver la recherche et l’innovation.
Je m’engage à soutenir encore les propositions en matière alimentaire qu’évoque la FRC, avec cette fois quelques bémols. Il n’est pas forcément toujours évident d’assurer un étiquetage parfait, surtout pour des denrées importées, et des améliorations cosmétiques ne doivent pas être réalisées au prix d’une explosion des coûts, directement répercutés sur le consommateur. Je n’adhère donc pas à ce chapitre, bien que je le soutienne pour l’essentiel.
Le site internet de la FRC sur la Charte des consommateurs.

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