Que diriez-vous de payer une taxe de 10 ct. par centimètre cube de chaque réfrigérateur vendu pour amortir les coûts du vol à l’étalage ? Naturellement, chacun d’entre nous considérerait cela comme du vol organisé, comme le report sur les honnêtes citoyens des méfaits des autres.
Il s’avère que la SUISA, l’organisme chargé de récolter les droits d’auteur des musiciens, agit exactement de cette manière. Depuis plusieurs décennies, cet institut perçoit un impôt sur chaque cassette ou CD vierge vendu. Depuis lors, on le sait, la musique s’est considérablement dématérialisée et s’écoute sur des lecteurs MP3 comme le iPod ou sur des téléphones mobiles. Avec l’évolution de la technologie, on écoutera certainement encore des morceaux sur les appareils photos, les livres numériques ou n’importe quel support permettant d’enregistrer, entre autre, de la musique. Les taxes sur les iPads, les clés USB, les disques durs ou les consoles de jeux-vidéos sont déjà en préparation… au grand dam du consommateur honnête.
Ces nouveaux appareils ne servent pas qu’à écouter de la musique. Celui qui dispose d’un « Blackberry » ne l’emploie certainement pas à titre principal pour repasser en boucle les tubes des Beatles. On peut imaginer que la taxe touchera prochainement les fameuses tablettes numériques qui permettent, entre autres, de visionner des films, de lire ou de s’adonner à des activités purement professionnelles. On peut légitimement s’attendre à ce que les cinéastes, journalistes et écrivains y aillent chacun de leur petite taxe.
Le problème avec cet impôt, c’est qu’il ne correspond plus en rien aux consommations actuelles. Lorsque nous copiions de la musique sur des cassettes, il s’agissait pour l’essentiel de morceaux dont nous n’avions pas acquis les droits. Aujourd’hui, j’achète de nombreux titres directement sur Internet, tout à fait légalement, et je m’acquitte ainsi de la part qui revient légitimement à l’artiste. Au nom de quoi devrais-je encore engraisser la SUISA et son nombreux personnel administratif ? « Au nom du piratage », répondra la fondation concernée. Cette argumentation ne tient pas la route. Le prix des disques, comme celui des morceaux téléchargeables en ligne, inclut déjà les pertes induites par le vol à l’étalage ou le piratage. Or, en payant une deuxième fois les droits, je suis considéré comme un voleur de musique en puissance. Merci la présomption d’innocence…
Ces taxes sont récoltées en fonction de la capacité des appareils, et non de leur prix. On sait que la technologie évolue très vite et que la capacité de stockage augmente de mois en mois. Si la taxe se maintient au prix fixé, soit par exemple 30 ct. par gigaoctet pour les téléphones, le montant de l’impôt pourrait rapidement dépasser le prix de l’appareil. Plus encore que la TVA, la taxe sur les droits d’auteur contribue encore à renforcer l’îlot de cherté qu’est notre pays.
Il est évident qu’Internet a considérablement modifié les habitudes des amateurs de musique. Les majors se sont battus devant les tribunaux contre Napster et ses copies. Ils ont lourdement échoué à freiner la diffusion du contenu sur le réseau. De nouveaux modèles doivent certainement être trouvés pour assurer le revenu des musiciens. Ces modèles ne doivent cependant pas se faire sur le dos des consommateurs honnêtes.
Aujourd’hui, le combat est sur le terrain politique. Les jeunes libéraux-radicaux suisses, associés pour l’occasion au Parti pirate suisse, lancent une pétition en ligne sur le site www.tropdetaxes.ch. A terme, il s’agira d’agir au parlement fédéral pour demander l’abolition de ces taxes iniques, prélevées pour assurer le fonctionnement d’un appareil bureaucratique anachronique. Qu’on le veuille ou non, le mouvement engendré par la révolution numérique ne pourra être enrayé par des lois et des taxes. Et si la SUISA ne s’en rend pas compte, c’est elle qui risquera à terme de disparaître.
Signez la pétition sur www.tropdetaxes.ch !
Auteur/autrice : Philippe Nantermod
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Stop aux taxes SUISA sur les droits d’auteur !
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L'indignation, une valeur qui parle aux jeunes?
Le journal de 8h00 du 6 janvier 2011, sur la Première de la RSR.
Avec 500’000 exemplaires vendus en l’espace de trois mois, l’ouvrage « Indignez-vous! » est le phénomène politique et médiatique du moment. Son auteur, Stéphane Hessel, n’y est pas pour rien. Dans ce petit manifeste, cette grande figure de la gauche française fait un appel à l’indignation et au refus de la résignation. Et une trentaine de pages, tout y passe: de la politique de Nicolas Sarkozy à la réforme des retraites en passant par le traitement des roms et le blocus israélien. Mais certaines voix, à l’image de Pascal Couchepin ce mardi dans Forum, dénoncent « un cri improductif qui ne résout rien ». Pour l’ancien Conseiller fédéral, ce qui compte avant tout, c’est l’action. Stéphane Hessel, lui, souhaite avant tout aider les jeunes à identifier les raisons de s’indigner. Mais cette valeur, leur parle-t-elle? Le débat avec Philippe Nantermod, vice-président des Jeunes radicaux et député suppléant au Grand Conseil valaisan, auteur d’un article sur la question sur son blog et Julien Sansonnens, vice-président du POP vaudois.
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Excellente année 2011 !
Je profite du 6 janvier pour vous souhaiter à toutes et à tous une belle année 2011 ! Pour moi, elle signifiera peut-être une campagne au Conseil national si l’Assemblée générale du PLR valaisan confirme le choix des sections des districts de Monthey et St-Maurice.
J’apprécie toujours les commentaires nombreux que mes posts suscitent sur facebook, twitter et sur ce blog. Créer le débat et l’enrichir, c’est grâce à vous, Chers lecteurs, que c’est possible. Merci du fond du coeur.
En attendant, la campagne commence bien, avec ma première élection de 2011, ce matin. Jugez-en vous-même avec la photo. Alors, chers sujets, à bientôt pour de nouvelles aventures ! -
Quand la bureaucratie s’immisce dans la chambre des enfants
Il y a quelques siècles, un enfant naissait dans une étable aux bords du Jourdain. On connaît la suite: le bœuf, l’âne gris et les rois mages. 2010 ans plus tard, les autorités fédérales, dans leur sagesse tout aussi célèbre, ont décidé de mettre un point final à cette pratique odieuse qui consiste à laisser des bambins dans les mains de personnes non qualifiées.
Après les multiples réglementations fixant le fonctionnement des garderies et entrainant, ma foi, la fermeture de plusieurs crèches somme toute bien utiles, Berne s’est mis en tête de réglementer de manière générale les obligations légales à remplir pour pouvoir veiller sur un enfant.
Votre voisine de pallier, mère elle-même de quelques chérubins, avait jusqu’ici l’outrecuidance de s’occuper de votre progéniture une dizaine d’heures par semaine contre une petite rémunération ? Sachez qu’il lui faudra prochainement suivre des cours pour apprendre à élever des enfants. Dans le fond, on se demande bien comment on a fait jusqu’ici. Ayant moi-même été gardé à plusieurs reprises par des personnes non qualifiées, je suis soulagé d’être devenu adulte sans plus de séquelles.
Cette volonté de réglementer chaque profession, d’imposer des cours de tout et n’importe à quoi à quiconque aurait l’audace d’exercer une activité contre rémunération relève de l’acharnement. Les pédagogues bernois décident maintenant de lutter contre l’acte irresponsable de confier des enfants à des pères et des mères sans la moindre autorisation fédérale. Et on échappe de justesse à une obligation visant les grands-parents. Ceux-ci pourront encore garder leurs petits-enfants sans disposer d’un CFC. On a eu chaud.
La bureaucratie pourrait se définir comme l’art de réglementer un domaine qui fonctionnait bien jusqu’à l’intervention de l’Etat. Je peine à comprendre en quoi le fait d’être rémunéré pour garder un enfant crée la nécessité de diplôme fédéral. Est-ce pour entretenir une nouvelle armada de fonctionnaires propres à décider qui peut et qui ne peut pas garder un enfant ? Ou simplement le reflet une énième volonté de nier la valeur de l’expérience acquise sans diplôme ? Reste à espérer que l’initiative PLR contre la bureaucratie devienne un rempart contre ces abus.
Si ces règles kafkaïennes finissent réellement par s’imposer, alors je prends le pari que dans les quinze prochaines années, Berne imposera l’obligation de suivre une formation à toute femme enceinte d’un premier enfant. Ainsi, les enfants seront toujours un peu plus étatisés et les parents déresponsabilisés. Et la police de débarquer dans la crèche de la nativité.
Publié dans le Nouvelliste, le 6 janvier 2011
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Bourses et prêts d’études doivent tenir compte de l’ascenseur social
Personne n’accepterait que le montant des impôts à payer dépende du revenu de ses parents. Notre système de financement des études relève pourtant de cette logique.
Un jeune qui obtient une aide pour financer sa formation la reçoit en partie sous forme de bourse et en partie sous forme de prêt qu’il doit rembourser. Il est pour le moins curieux, voire injuste, que la répartition entre prêts et bourses dépende du revenu des parents du demandeur. Bien que les moyens familiaux permettent d’évaluer le droit à une aide, c’est au futur ex-étudiant que reviendra la charge de rembourser. Si les parents n’ont pas aujourd’hui les moyens de financer les études de leur enfant, rien ne permet d’affirmer qu’ils l’auront davantage dans cinq ans. La situation familiale avant les études ne préjuge heureusement pas de l’avenir économique d’un étudiant. Un jeune issu d’un milieu très défavorisé deviendra un avocat fortuné grâce à l’aide publique, alors qu’un autre, peut-être dans une situation meilleure au départ, se trouvera dans une situation financière beaucoup plus difficile. Or, le second remboursera davantage que le premier, puisque issu d’un milieu plus favorable.
Ce qui manque dans notre système de financement des études, c’est la prise en compte du rôle d’ascenseur social que jouent les filières de formation. Pour définir la part d’aide à rembourser, le système devrait tenir compte du revenu des bénéficiaires après leur formation.
Les sportifs de haut niveau l’ont compris: après des années passées dans un centre de formation qui leur permet de développer leurs talents, nombreux sont les champions qui rendent la monnaie de leur pièce en aidant ces centres afin que les nouveaux talents puissent en bénéficier. De la même manière, il semble logique que celui qui a pu voir son niveau de vie s’améliorer considérablement grâce à la collectivité participe à son tour à offrir aux jeunes dans le besoin les moyens financiers de suivre des études. Un tel changement de paradigme permet aussi, sans dépenser plus d’argent public, de démocratiser un peu plus les études année après année.
La répartition entre bourses et prêts a échauffé les esprits au Grand Conseil lors des débats de novembre entre les tenants de l’orthodoxie financière et les partisans du tout solidaire. Cette proposition médiane fait l’objet d’une motion qui réconciliera peut-être tout le monde : plus de bourses à ceux qui en ont réellement besoin, plus de remboursements de la part de ceux qui en ont les moyens.
Publié dans le Nouvelliste, le 22 décembre 2010 -
Don d’organe : le devoir de choisir
A l’heure où j’écris ces lignes, en Suisse, plus de 1000 personnes attendent un cœur, un poumon, un foie, un rein. En 2009, 67 personnes sont mortes dans notre pays faute d’avoir pu bénéficier d’une transplantation. La Suisse est le deuxième plus mauvais élève en la matière. Des familles entières sont dans l’attente insupportable d’une bonne nouvelle qui, malheureusement, ne vient que trop rarement. La pénurie d’organes disponibles provoque dans le monde un des trafics les plus ignobles qui existe et donne encore une occasion à certains de nos semblables de rabaisser un peu plus la dignité humaine.
C’est pourtant facile d’être donneur. Prendre une carte. Pourtant, par paresse, par manque de temps, par oubli, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore franchi le pas alors qu’ils ne s’y opposent pas. Chacun est libre de disposer de son corps, c’est un fait. Chacun a le droit d’être donneur ou de ne pas l’être. Mais s’il n’existe heureusement pas de devoir de donner, face à la pénurie, il y a un devoir de choisir : on est donneur ou on ne l’est pas. Si je peux concevoir que l’on puisse être réticent à faire don de ses propres organes, j’ai plus de peine à imaginer que l’on puisse être réticent à choisir.
Les moyens politiques existent pourtant pour augmenter sensiblement le nombre de donneurs. On pourrait, par exemple, inscrire sur les permis de conduire la volonté de son titulaire. En poussant la réflexion plus loin, le Conseiller national Felix Gutzwiller propose une idée plus radicale: le consentement implicite. Plutôt que de disposer d’une carte de donneur, ceux qui ne veulent pas laisser prélever leurs organes devraient signer une carte de non-donneur. Cette proposition, aussi simple que le système actuel aurait l’immense avantage de sauver un maximum de vies. Personne ne serait forcé de participer à la survie de pères et mères de famille, il suffirait de faire connaître sa volonté d’y échapper. A contrario, celui qui ne s’y oppose pas serait réputé accepter. Je ne doute pas que cette proposition choque plus d’un, mais je suis persuadé que les mêmes qui s’offusquent pourraient changer d’avis s’ils devaient compter aujourd’hui sur un don.
En attendant une percée politique, à quelques jours de Noël, toute personne qui ne s’y oppose pas peut se faire à lui-même et à toute la société un cadeau aussi gratuit qu’utile: prendre une carte de donneur. Un cadeau qui fera peut-être, dans des circonstances malheureuses, le bonheur d’une famille en attente d’un organe. Et qui sait, cette famille pourrait être celle de chacun d’entre nous.
Publié dans le Nouvelliste, le 9 décembre 2010 -
Candidature au Conseil national
Le 2 décembre 2010, l’Assemblée générale de l’Association libérale-radicale des districts de Monthey et de St-Maurice (ALRDMSM) m’a désigné à l’unanimité comme candidat pour la liste PLR au Conseil national 2011. Ce choix devra être formellement approuvé par l’Assemblée générale du PLR valaisan le 31 mars 2011.
C’est avec un immense plaisir et une passion sans précédent que je me lance dans la course. Jusqu’en 1999, le PLR valaisan était titulaire de deux sièges à la Chambre basse. Depuis, le PLR a connu des hauts et des bas. Aujourd’hui, nous disposons d’une locomotive électorale formidable en la personne de Jean-René Germanier, nouveau Président du Conseil national. La liste qui se dessine fait la part belle à des personnalités de haut vol de tout le canton. Enfin, notre nouveau Président, Georges Tavernier, a apporté un dynamisme dans la droite ligne de Léonard Bender qui a fait du PLR un des partis les plus compétitifs et les plus attractifs. Ces nombreux atouts doivent permettre au PLR de reconquérir son deuxième siège !
Lors de l’Assemblée du 2 décembre, j’ai offert, en collaboration avec mon amie Barbara Polla, une coupe de champagne aux couleurs du Valais à tous les membres de l’association. Le message: nous fêterons le 23 octobre 2011 la victoire du PLR si nous y travaillons suffisamment. Et la coupe de champagne – vide pour l’instant – est là pour ne le rappeler jusque là.
En attendant la victoire, vous pourrez suivre sur mon site tout le développement de cette campagne qui s’annonce aussi longue qu’exaltante.
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Discussion sur le nouveau modèle de financement des études prôné par le PLR Valaisan
Le système de bourses et prêts d’études en Suisse est une vraie usine à gaz. Tout le monde est d’accord. Chaque canton a son système. Des bourses aux critères d’octroi à géométrie variables; selon les établissements et selon les cantons, selon les performances, selon l’origine géographique des étudiants, etc… Bref, dans ce domaine le débat est régulier. L’été dernier, l’Union des étudiants de suisse a même lancé une initiative qui demande l’harmonisation des systèmes de bourse d’études accordées en Suisse.
Discussion sur « InterCités » sur la Radio Suisse Romande, le 1er décembre à 6h40
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Office fédéral des transports: un acharnement bureaucratique malvenu
On a tous vécu la terreur de tomber sur le professeur dont la réputation nous empêchait de dormir les veilles de rentrée scolaire, friand d’examens surprises qui nous laissaient la boule au ventre. Mais même les plus sévères des instituteurs savent éviter l’échec aux élèves à la limite et se montrent arrangeants au dernier moment en corrigeant ci ou là une note trop rigide pour éviter le redoublement.
L’Office fédéral des transports joue avec les nerfs des stations de ski de la même manière, mais se montre souvent jusqu’au-boutiste. Cette année, c’est Veysonnaz qui subit le courroux des terribles décisions bernoises. Pour des motifs qui n’étaient pas requis lors de la mise en service d’une installation, celle-ci se voit contrainte de fermer à quelques semaines du début de la saison de ski.
Je ne désire pas remettre en question la validité des manies sécuritaires de l’administration fédérale. Seulement, comme le professeur face à un élève qui, pour diverses raisons, se retrouve en situation d’échec, les autorités fédérales doivent aussi soutenir nos sociétés de remontées mécaniques et leur permettre de se concentrer durant la saison sur leur corps de métier.
Il se peut bien qu’un formulaire, qu’un contrôle, qu’une directive n’ait pas été suivie à la lettre comme Agnan l’aurait si bien fait. Il n’en demeure pas moins que l’on ne peut observer qu’avec circonspection cette manie toute fédérale de chercher à flinguer un domaine skiable à quelques jours de Noël pour le plaisir de rappeler qui est le chef.
L’OFT, comme tout autre service étatique, doit accompagner nos PME pour qu’elles fonctionnent et assurent les emplois dont nous avons besoin. En période de crise économique et de franc fort, on peut même attendre un peu plus de compréhension et de soutien de la part de ceux qui vivent grâce à ceux qui créent des richesses en ce bas monde. L’acharnement bureaucratique des services fédéraux n’est pas sans conséquence: il mène au rejet de l’autorité et à la désolation économique.
Comme pour le cas de Zermatt il y a quelques mois, espérons que le Tribunal fédéral saura calmer quelques fonctionnaires fanatiques de réglementations à outrance et rappellera que l’esprit d’entreprendre mérite d’être défendu contre un zèle administratif malvenu. L’OFT, qui ne compte quasiment aucun Romand dans sa structure, ferait bien de se comporter comme le prof sévère qui sait donner le coup de pouce salvateur à la veille des grandes vacances, en Valais aussi.
Publié dans le Nouvelliste, le 25 novembre 2010 -
Bernard Rappaz: peut-on laisser mourir un homme ?
Infrarouge du 16 novembre 2010. Que faire avec Bernard Rappaz? Cette question est d’autant plus pressante que le chanvrier valaisan est en grève de la faim depuis près de 3 mois et que ses jours sont désormais comptés. Véritable casse-pieds pour certains, homme qui force l’admiration pour d’autres, Bernard Rappaz provoque l’embarras des autorités médicales et judiciaires. Faut-il lui accorder la grâce? Trouver des médecins d’accord de le nourrir de force? Ou le laisser mourir? Ne manquez pas Infrarouge!