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Les cours d'Histoire vont changer… dans toute la Suisse romande !

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Les cours d'Histoire vont changer… dans toute la Suisse romande !

Apprendre et connaître l’Histoire, une victoire du PLR Valaisan
Ce matin, le Grand conseil valaisan a accepté un postulat du PLR que j’ai déposé visant à modifier le contenu des cours d’Histoire dispensés aux écoliers. Trop souvent, les programmes se sont concentrés sur l’étude d’une époque très  éloignée (préhistoire, antiquité) et ignoraient complètement l’étude des faits marquants du XIXe et XXe siècle qui influence pourtant d’une manière beaucoup plus forte et évidente notre quotidien.
L’ignorance dont souffre beaucoup de jeunes est aujourd’hui devenu un véritable handicap pour eux. Pour le PLR, il est inacceptable que des jeunes sortent de l’école obligatoire sans n’avoir jamais entendu parler des révolutions industrielles et soviétiques, des deux guerres mondiales ou encore de la guerre froide. Comment saisir la complexité du phénomène migratoire sans n’avoir jamais entendu parler de la colonisation ? Récemment, on a pu assister dans certaines régions à une montée des fanatismes de tout genre et la propagation des connaissances est certainement le meilleur moyen de lutte contre l’extrémisme.
Grâce au PLR, le Conseil d’Etat a aujourd’hui pour mission de proposer une modification du plan d’étude romand pour améliorer le contenu des cours d’Histoire. Etant donné les nouveaux accords intercantonaux, c’est en effet le programme scolaire de toute la Suisse romande qui devra évoluer pour atteindre ce standard minimum proposé par le PLR valaisan. Il reste à espérer que les Chefs de l’instruction publique romands soient suffisamment sensibles à cette question primordiale.
Le Conseil d’Etat et le Grand conseil acceptent mon postulat sur les cours d’Histoire. Le gouvernement s’engage même, étant donné que le plan d’étude est désormais romand, à travailler à une modification de tous les programmes romands !
La réponse du Conseil d’Etat en PDF
Le postulat d’origine

Commentaires

3 Comments

  1. WHOOOAAAAAWWWWW
    GENIAL Philippe ton postulat
    Cela ne m’a pas laissé « froid » 🙂
    Nous venons de terminer au CO de 3torrents la 2ème guerre mondiale et sommes en pleine guerre froide.
    J’espère que nos politiques auront la sensibilité et la volonté de faire bouger les choses.
    Amitiés. Pierre-Alp

  2. Merci pour cette intervention utile et constructive, et bonne chance pour changer les habitudes non des Chef(fe)s de Département, mais bien des enseignants de base…
    Derrière les portes de classe, difficile en effet de modifier des décennies de pratique et de s’assurer d’une certaine homogénéité, même à l’échelle d’un établissement.
    Mais ce qui reste le plus gros obstacle à une étude homogène et exhaustive de la matière, c’est la différentiation de niveaux sur le secondaire. En privilégiant les matières de base (dont l’Histoire ne fait dramatiquement pas partie) pour les niveaux les plus bas, alors que les autres niveaux – notamment ceux destinés aux études supérieures – galopent à travers les époques, on se retrouve avec des écarts et des lacunes irrécupérables. D’ici à privilégier un niveau secondaire unique, il n’y a donc qu’un pas que je franchis à pieds-joints.
    (Et ce ne saurait être le rôle des classes professionnelles de réduire les différences crées par un système obligatoire à vitesse variable, ni celui du Gymnase/Lycée de les augmenter.)
    C’est donc toute une pratique pédagogique – la sélection doit se faire par la méthode, pas par les résultats – qui doit se réinventer. Or la politique au contact de l’enseignement se trouvant plus souvent sur le terrain de la démagogie, on peut redouter pour longtemps encore que l’Histoire (à fortiori la plus « immédiate ») soit reléguée à égalité avec l’enseignement de la Natation (avec un grand N).


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