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Sociétés électriques : pourquoi refuser de les subventionner ?

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Sociétés électriques : pourquoi refuser de les subventionner ?

Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, le marché de l’électricité est complètement perturbé par un nouveau tsunami, de subventions cette fois-ci. Dans l’idée d’anticiper la sortie du nucléaire, les Etats européens, et l’Allemagne en tête, se sont mis à financer massivement la création de centrales électriques renouvelables (éolien et solaire) et même certaines centrales moins propres, au charbon, au gaz.
Cette politique a mené à une augmentation de la production électrique, et, comme dans tout marché, si l’offre augmente, le prix baisse. Baisse tellement que l’électricité ne vaut plus rien, ou presque.
Or, avec un prix de l’électricité pareil, la rentabilité des barrages s’est effondrée, au point que l’hydroélectricité est devenue carrément déficitaire.
Face à cette situation, la solution adoptée par le Conseil national est absurde : subventionner les producteurs d’électricité. La source de tous les maux des producteurs d’électricité est la multiplication des subventions publiques, et la solution proposée est d’ajouter encore un peu de subventions à ce système. Jeter de l’huile sur le feu.
Alpiq, EOS et les autres, ces compagnies électriques qui ont gagné de l’argent pendant des décennies en nous vendant de l’électricité. Aujourd’hui, en raison d’un prix de l’énergie trop bas, le contribuable doit financer les pertes.
Le remède proposé est pire que le mal dont l’on parle. Chacun s’accorde à dire que le marché se régulera lorsque nous sortirons de la logique de subventions, mais tous proposent de s’y enfoncer encore un peu davantage. Et non seulement chaque franc de subvention fait pression à la baisse sur le prix de l’électricité, mais rend toujours plus difficile à terme les moyens de sortir de cette logique destructrice.
Il n’y a pas de salut dans les subventions. Certes, les sociétés électriques souffrent et bénéficieront certainement d’un bol d’air sympathique temporairement. Mais il n’existe aucune garantie que le prix de l’électricité retrouvera à terme un prix permettant aux barrages d’atteindre à nouveau le seuil de rentabilité. Certes, plusieurs indices laissent penser que le prix pourrait augmenter, mais d’autres, tout aussi convaincants, soutiennent le contraire. Or, les diseuses de bonne aventure en la matière se trompent souvent. Personne n’aurait anticipé un prix du baril du pétrole aux niveaux actuels, ceux qui affirment connaître le prix de l’électricité en 2025 spéculent sur du vent.
Le choix de ne pas subventionner est difficile, mais juste. Il revient à laisser la responsabilité aux sociétés électriques, celle de perdre, et celle de gagner.
Mais alors, quel avenir pour nos barrages ? Non, ils ne ne vont pas disparaître sans subvention, il est temps d’arrêter de dire n’importe quoi. Toutes les sociétés électriques qui réclament des subventions considèrent que le prix de l’électricité va remonter dans les dix ans et que les barrages reprendront de la valeur à ce moment-là. Alors de deux choses l’une.
– Soit ces sociétés nous enfument ne pensent pas que l’électricité va reprendre de la valeur. Dans ce cas, ces subventions sont jetées à la poubelle, 1.2 milliards de dépensés pour rien, parce que les barrages resteront déficitaires et l’on ne produira pas de l’électricité à perte à long terme. 
– Soit ces entreprises croient à un retour d’un prix juste. Dans ce cas, c’est entreprises peuvent se débrouiller pour financer leurs investissements, cela d’autant plus qu’elles appartiennent aux cantons et villes du plateau qui ont largement les moyens de financer ces dépenses. Relevons au passage que personne ne parle  de partager le bénéfice lorsque les barrages seront à nouveau rentable, ou de rembourser les subventions. Privatiser les bénéfices mais socialiser les pertes, un « business model » intéressant pour l’entreprise, moins rentable pour la collectivité. 
En d’autres termes, si les barrages ont un avenir, ces entreprises investiront. S’ils n’en ont pas, ce que l’on ne peut pas exclure malheureusement, ce n’est pas aux contribuables de payer l’addition pour maintenir artificiellement des infrastructures auxquelles même la branche électrique ne croirait plus.
Last but not least, subventionner la production d’électricité, alors que l’on cherche à réduire la consommation, est certainement la plus grande aberration écologique imaginable. Celles et ceux qui ont fait l’effort de réduire leur consommation financeront désormais par les taxes la consommation de ceux qui gaspillent.
En fin de compte, la meilleure solution, à mes yeux, est de revenir aux règles du marché. Arrêter les subventions, et pour cela il faut qu’un acteur tire enfin le frein de cette politique énergétique folle européenne qui, au lieu de nous sortir du nucléaire, rend les énergies renouvelables historiques déficitaires. La Suisse aurait pu être le premier de ces acteurs, il sera malheureusement un pays de plus à creuser encore un peu plus davantage le puits sans fond des subventions publiques.

Commentaires

14 Comments

  1. Merci pour ce complément.
    Le marché libre reste à mes yeux le meilleur moyen de gérer des situations de pénurie, surtout pour des biens comme l’électricité. Dans un monde où l’on cherche à encourager les économies d’électricité, il n’est pas absurde que l’organisation de l’accès à l’électricité se fasse par le prix, encourageant les acteurs à renoncer à la consommation inutile, où trop chère au regard des avantages apportés.
    Actuellement, c’est d’ailleurs le problème qui se pose, avec une surproduction liée à des interventions publiques, dans le but précisément d’éviter une pénurie en cas de fermeture des centrales nucléaires…

  2. Bonjour,
    La réponse à votre question se trouve dans votre question – – aujourd’hui – – mais qu’en sera-t-il de demain ? Je ne suis pas pour faire des prévisions spéculatives sur notre avenir ! Le libre échange ne doit pas empêcher de pourvoir accumuler des ressources pour se prémunir contre des imprévus. Concernant les montants prélevés je ne les perçois pas pour un rééquilibrage mais afin de garder notre indépendance au cas ou l’approvisionnement extérieur viendrait à manquer.

  3. Bonjour,
    L’idée de taxer les importations de l’énergie subventionnée pourrait en effet être une solution pour lutter contre ces distorsions de concurrence. Je doute par contre que les montants prélevés doivent être remis dans l’électricité, auquel cas ils ne permettent pas un rééquilibrage du marché.
    Mais ma question sur votre dernière phrase: au cas où quoi ? Le libre-échange n’est-il pas aujourd’hui le meilleur moyen de garantir l’approvisionnement ? J’en suis convaincu. Beaucoup de biens absolument nécessaires à notre fonctionnement (nourriture, électronique, énergies fossiles, vêtements, etc.) voient leur approvisionnement garanti uniquement par nos échanges économiques. Est-ce un mal ? Je ne le crois pas.
    Merci !

  4. Bonjour,
    L’état pourrais créer un fond en taxant légèrement l’ énergie bon marché importée.
    Ce fond pourrait être engagé au besoin pour racheter des parts dans des projets privés.
    Pour moi il faut pouvoir assurer notre indépendance énergétique au cas ou . . .

  5. Pour revenir au sujet de l’eau et l’énergie, je vous invite à lire ces deux excellents articles sur la hausse du prix de l’électricité, ainsi que sur la privatisation de l’eau (ou libéralisation, ou encore régulation de marché,…) dont je vous parlais précédemment, puis de reprendre position avec des arguments portés sur le fond plutôt que sur la forme.
    Je trouve en effet que vous bottez facilement en touche, prétextant une attaque personnelle, lorsque le sujet fait mal. Rappelez-vous monsieur Nantermod, vous êtes élu au service d’un peuple, qui vous surveille, faute de pouvoir vous soutenir. Le fait de faire de la politique un métier et de cumuler des mandants sur une plus ou moins longue durée, ressemble pour moi fortement à de l’intérêt personnel, et si vous ne savez pas répondre à une « attaque » argumentée d’un citoyen, je me pose des questions..
    Sur le prix de l’électricité:
    https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2016/03/22/les-suisses-ont-ils-ete-trahis-dans-le-dossier-de-lelectricite-liliane-held-khawam-article-de-c-campiche/
    Sur la merchandisation de l’eau:
    https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2016/03/25/la-marchandisation-de-leau-potable-suisse-en-cours-liliane-held-khawam/
    Cordialement
    Christophe Lauper

  6. Je ne pense en aucun cas être seul à réfléchir, réfléchir à ses intérêts personnels est une forme de réflexion aussi..

  7. Des intérêts personnels qui m’empêchent de penser ?
    Ce qui est désolant avec ce genre de réflexion, c’est que vous êtes prétentieux à vous croire le seul à réfléchir. Je n’ai aucun intérêt personnel dans ces affaires, seulement des valeurs qui ne sont pas les vôtres, mais qui n’en sont pas moins respectables.
    Je ne reviens pas sur le tout, mais sachez que le barrage ne va pas avec l’eau, qui reste publique. Seule la force hydraulique est acquise.

  8. Je ne m’inquiète pas des pertes, elles seront amorties par le peuple suisse avec le soutient de nos politiciens… lol.. comme d’habitude..
    Le prix risque de monter, je pense, à cause de l’appétit des actionnaires de groupes privés européens qui n’auront que peu à faire des pertes sociales, notamment dans la possible perte de l’emploi des employés d’alpiq dont vous vous souciez tant.
    Sans oublier l’eau potable qui dès sa source pourrait devenir privatisée.
    Les bénéfices à exporter? lesquels? Si nos barrages devenaient des entitées privées étrangères, nous n’exporterions plus grand chose.
    Au contraire, il est du ressort des collectifs publics (je ne parle pas là des collectivités publique comme vous l’entendez (financés par nos impôts, et plus ou moins gérés par des gens élu par une minorité non représentative de la population), mais bel et bien que le peuple redevienne actionnaire majoritaire des sociétés régionales de distribution. Ainsi le consommateur pourra avoir un œil sur l’origine de son énergie, et ainsi choisir librement s’il veut continuer à financer des centrales nucléaires dangereuses ou se tourner vers quelque chose de plus durable..
    Cela dit, le sujet de l’énergie ne se limite pas à alpiq. Il s’agit de repenser toute notre économie et notre système social actuel, repenser la notion de travail et quelle valeur nous lui donnons, et cela ne viendra d’aucun parti.Je comprends tout à fait que des intérêts personnels vous empêchent de mener une réflexion globale dans l’intérêts des collectivités citoyennes qui vous élisent..
    Cordialement

  9. Mais est-ce que vous avez lu l’ensemble de la réflexion ? Parce que vous êtes gentil de parler d’exporter le bénéfice, mais vous faites quoi des pertes ?
    Vous avez décidé que le prix de l’électricité allait monter, et vous en savez quoi ? S’il ne remonte pas, ce n’est pas un bénéfice à exporter, mais une perte, et ce sera tant mieux pour les collectivités qui n’ont pas repris ces installations.

  10. Chère Madame Laura M.,
    Je souhaite apporter une petite précision quant au pompage-turbinage. Ayant moi-même articipé à la constrction de la centrale de Nant-de-Drance, je pense connaitre plus ou moins bien le sujet.
    En effet, à défaut d’une politique qui vise à réduire notre consommation énergétique ( encore une fois on se bat contre des conséquences et non des causes), il est en effet impératif de nos jours de trouver une solution de stockage d’électricité.
    Le stockage d’électricité sous forme d’eau représente un investissement considérable (2Mia sur dix ans pour NdD, soit env. 500’000 CHF chaque jours!!).
    L’actionnariat de Nant-de-Drance SA est détenu à 39% par Alpiq (soit vos factures d’électricité depuis 20 ans), 36% par les CFF (soit vos impôts, vos impôts d’automobilistes et vos billets de trains, sans oublier que les CFF étaient une entreprise publique avant le passage de nos politiques ultra libérales), à 15% par les forces motrices bâloises ( soit les impôts et factures d’électricié des nos amis bâlois) et pour finir à 10% par les forces motrices valaisannes qui regroupent plusieurs sociétés de distribution locales ainsi que la majorité des communes valaisannes (et oui encore une fois vos impôts 😉 )
    Cela dit, étant donné l’avancée et le soutien actuel de nos politiques envers les énergies renouvelable, le fait de croire qu’une station de pompage-turbinage soit à même de réguler le flux énergétique européen est une aberration pure et simple. Le pompage consomme en effet d’avantage d’énergie que le turbinage n’en rapporte. Nant-de-Drance ne produira pas d’énergie supplémentaire et les énergies renouvelables actuelles (hydro, éolien ou solaire) ne seront pas à même de faire fonctionner cette installation (à moins que l’on souhaite utiliser notre énergie futur pour pomper dans le vide pour le bonheur d’actionnaires..) Le pompage-turbinage reste donc, à mon humble avis, dépendant de la bande constante d’énergie produite par les centrales nucléaires, et ce pour encore quelque temps.
    La question qu’il faut alors se poser est la suivante:
    Nos politiciens se foutent-ils royalement de notre gueule? Et si oui, pour combien de temps encore?
    Là où je veux en venir, c’est que la politique énergétique portée par nos parlementaires est vouée à l’échec, pire, nos responsables, PLR, en tête, luttent avec acharnement pour rendre notre système hydroélectrique obsolète dans le but de le brader discrètement à leur copains européens ou autre.
    En effet, après l’annonce d’Alpiq de vouloir vendre près de la moitié de ses parts dans ce patrimoine financé par de l’agent public, peu de parlementaires s’inquièten vraiment du sujet, certains pensant même que ce n’est pas si grave, il est impossible de délocaliser un barrage (Benoit Genecand PLR/GE)..
    Il est vrai qu’un barrage ne peut être délocalisé… en dehors des bénéfices sur un prix de l’électricité qui pourrai rapidement grimper en flèche.
    Cela dit, les mineurs de Nant-de-Drance nous ont prouvés, qu’il est tout à fait possible de prendre le contrôle d’un circuit d’air ou d’eau (donc de dévier un cours d’eau..), et là nous touchons à un sujet encore plus brûlant:
    L’avenir de notre eau potable..
    Le peuple ne doit pas attendre un réaction de ses politiciens, il doit se réveiller, se lever et crier haut et fort son désarroi face à l’incapacité de nos politiciens à gérer notre avenir, se mobiliser en collectivités pour que notre eau revienne en main du peuple.
    Cordialement
    Christophe Lauper

  11. Chère Madame,
    Je vous remercie pour votre commentaire. Je complète ma position dans l’Agefi de ce jour (16.3.2016) si vous avez le temps.
    Je ne pense pas avoir ignoré le moindre des points que vous évoquez ici (rôle d’accumulateur des barrages, importance de l’hydroélectricité dans la production actuelle, subventions étrangères, etc.).
    Toutefois, ces éléments ne disent en rien pourquoi l’Etat devrait prendre les risques dans secteurs dont les bénéfices ont été partagés jusqu’ici par des privés. Je peux vivre avec l’idée que certains barrages seront fermés s’ils sont durablement rentables, je ne peux pas m’accommoder de l’idée que mes impôts serviront à éponger les dettes de l’électricité alors qu’il existe des privés qui offrent un courant bon marché et qui assument entièrement les risques.
    Chaque franc que l’on dépensera pour « sauver les barrages » ne sera pas investi dans les tâches primaires de l’Etat, à savoir l’éducation, les routes, la sécurité, etc. Or, notre Etat a de la peine à trouver des moyens pour ces tâches-ci, je n’ai aucune envie de dépenser des centaines de millions pour supporter les pertes qu’Alpiq assume aujourd’hui.
    Vous terminez votre propos en disant « dès lors, l’intérêt de l’Etat à subventionner prend tout son sens ». Parce que les montants en jeu sont importants ? Parce que la part de l’hydroélectricité est importante ? Je ne vois pas le lien entre l’intérêt de l’Etat et la taille du secteur. Des entreprises peuvent faire faillite, ce n’est pas la fin du monde.
    La situation actuelle me rappel le flop de Swissair, où la Confédération a perdu 2 milliards de francs pour finalement refiler une compagnie aérienne à une société étrangère qui savait faire le job. Quels étaient les arguments pour sauver Swissair en 2001 ? Et bien l’on pensait que la Suisse perdrait sa souveraineté sans compagnie nationale, que la disparition d’emplois serait trop forte, que nous perdrions notre statut. Quelques années après, les emplois ont été détruits, puis recréés par le secteur privé, la boîte a été vendue à l’étranger et nous n’avons pas perdu notre souveraineté.
    Je n’ai pas envie de suivre la même voie pour l’électricité, nous n’en avons ni les moyens, ni l’envie.
    Bien à vous.
    Philippe Nantermod

  12. Bonjour,
    Je me permets de rajouter quelques informations à votre analyse.
    Tout d’abord il faut savoir que le pompage-turbinage dont vous parlez ici implique un investissement conséquent, ce que des sociétés comme Alpiq ont dû choisir il y a plusieurs années avec le risque toutefois que l’offre de l’électricité change comme elle l’a fait ces derniers temps avec la surproduction de pays voisins due aux subventions massives.
    Deuxièmement, il faut accepter la situation que nous imposent nos pays voisins car il n’est pas de notre ressort de leur autoriser ou leur interdire de subventionner ce qu’ils jugent important pour leur futur.
    Mais surtout il faut bien comprendre l’avenir des barrages : le stockage d’énergie.
    Les énergies renouvelables particulièrement l’éolien et le solaire ont la particularité de produire de l’électricité de manière très irrégulière (typiquement pour le solaire avec un pic de production pendant le jour). Pour un avenir dans les énergies renouvelables il faut à un moment ou à un autre investir dans un réseau ainsi que dans des capacités de stockage permettant de pouvoir emmagasiner la production irrégulière du renouvelable. Là intervient le pompage-turbinage qui a comme énormes avantages d’être une technologie mature, d’avoir une longue durée de vie ainsi que d’être réalisée avec des matériaux communs et dont l’impact toxique et environnemental est moindre.
    Finalement, pour remettre les choses dans leur contexte, l’hydroélectricité représente plus de la moitié de la production d’électricité en Suisse, et la part provenant des barrages correspond à plus de 30% de la production totale (le reste étant pour la majeure partie des centrales au fil de l’eau). Si l’on déduit encore du total le nucléaire que le peuple suisse a choisi d’interdire (grosso modo 40%) il ne nous reste plus grand chose. Et dès lors l’intérêt de l’état à subventionner l’hydroélectricité prend tout son sens…
    Il faut donc bien prendre tous ces éléments en compte sur la balance d’une décision. Je trouve votre raisonnement un peu simpliste par rapport à l’ampleur du problème.
    Meilleures salutations

  13. Plus que jamais de ton avis… C’est incroyable comme les gens n’ont aucune idée de ce qu’il se passe, et l’avenir nous réserve des prix de l’énergie encore plus bas, dans l’électricité notamment.
    Aucune raison que le contribuable paie !
    Salutations libérales 🙂


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