Communiqué de presse du 16 décembre 2011
Les importateurs de livres usent et abusent de leur position dominante en Suisse. Par sa décision de s’approvisionner directement auprès des éditeurs étrangers en contournant le réseau de diffusion, Payot montre la voie pour soutenir à la fois les libraires suisses et les consommateurs.
Les libraires suisses souffrent de la mainmise d’une poignée d’importateurs qui font la pluie et le beau temps sur le marché du livre. Le prix d’achat pratiqué en Suisse met en péril le petit commerce et réduit, ainsi, le tissu de librairies dont le rôle dans la diversité culturelle n’est plus à démontrer.
Payot a décidé de mettre une vraie pression sur ces importateurs, en les contournant simplement par le mécanisme des importations parallèles. Ainsi, son prix d’achat sera enfin juste, et le prix de vente au consommateur pourra baisser, ce sans mettre en danger la marge nécessaire à la survie du détaillant.
Pour résoudre le problème du livre, il est aujourd’hui clair que les petits libraires doivent s’unir pour augmenter encore la pression sur les importateurs cartellisés. D’autre part, la COMCO doit prendre ses responsabilités et dégeler son enquête sur le livre. Ce cartel des importateurs doit disparaître au plus vite !
Cette solution privée et concurrentielle rend totalement inutile la loi sur le prix réglementé du livre, pour ne pas dire contreproductive. L’article 4 de la loi prévoit que « L’importateur ou l’éditeur détermine le prix de vente final des livres qu’il a édités ou importés ». Si le peuple devait adopter ce texte, les consommateurs ne pourraient ainsi plus bénéficier de la baisse des prix annoncée par Payot et le cartel des importateurs serait cimenté pour de bon dans la loi.
Pour le livre, pour les consommateurs, pour la culture et pour les libraires, il est essentiel de rejeter une loi obsolète avant même son passage en votation populaire.
Stop au diktat des importateurs : Payot ouvre la voie

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