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Le PLR s’engage pour le pouvoir d’achat

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Le PLR s’engage pour le pouvoir d’achat

Conférence du presse du PLR Suisse du 5 mai 2011, intervention de Philippe Nantermod
La question du pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations du PLR et des JLR. Alors que divers milieux s’intéressent au montant absolu des salaires, le PLR et les JLR s’engagent depuis des années pour augmenter le revenu disponible des ménages, seule question vraiment intéressante pour le citoyen. Tant l’initiative pour un salaire minimum que l’initiative 1 :12 n’ont qu’un objectif frustratoire. A quoi bon augmenter les salaires si c’est pour laisser exploser les prélèvements obligatoires ? A quoi bon gagner 500 francs de plus pour payer le double en impôts ?
Parmi les actions concrètes du PLR et des JLR, on peut citer :
–       Limiter les primes d’assurance maladie. Contrairement aux slogans populistes d’une gauche qui ne conçoit qu’augmentation des prestations, le PLR travaille pour prendre des mesures de rationalisation des coûts de la santé. Sans ces mesures, les primes maladies, déjà trop élevées, le seraient encore plus, aux dépens de la classe moyenne.
–       Contenir le prix de l’énergie. L’attitude irresponsable des partis qui réclament une sortie immédiate du nucléaire omet le problème du prix de l’électricité. Sans solution de rechange durable, le prix du KW/h risque d’exploser.
–       Pour des assurances sociales saines. Le refus obstiné de la gauche d’assainir les assurances sociales aura pour effet une augmentation des prélèvements, grevant d’autant plus le budget des ménages.
–       Soutenir les baisses fiscales. Dans les cantons, le PLR s’engage pour des baisses d’impôts partout où cela est possible. Au niveau fédéral, le PLR a initié des mesures pour baisser les impôts, comme la compensation intégrale de la progression à froid.
–       Soutien à la concurrence. La concurrence sur le marché de la téléphonie a permis des baisses de prix de la téléphonie durant les dernières décennies. Cette concurrence doit être maintenue et même renforcée. La même position a été défendue dans le secteur de la distribution alimentaire. Le PLR s’est opposé à la fusion Orange – Sunrise ou aux mesures similaires entre Coop, Migros et leurs anciens concurrents.
–       Opposition au prix unique du livre. Cette mesure empêche une diminution du prix des ouvrages, grevant bon nombre de budgets, notamment celui des étudiants.
–       Opposition aux taxes Billag et SUISA. L’augmentation des prélèvements de ces organismes étatiques pèse directement sur les revenus des ménages.
Rien ne sert de taper sur les hauts salaires, il faut renforcer la classe moyenne
Face à ces engagements du PLR, la gauche ne répond qu’en stigmatisant celles et ceux qui créent des emplois et assurent le revenu de la classe moyenne. Avec un taux de chômage bien inférieur à la moyenne européenne, avec des salaires médians beaucoup plus élevés, ce sont bien les entrepreneurs et les créateurs de richesses qu’il convient de saluer.
Taper sur les hauts salaires comme cherche l’initiative 1 :12 et la litanie incessante des syndicats n’aura que des effets dévastateurs pour les plus modestes. S’il est vrai que certains revenus atteignent des niveaux incroyablement élevés, s’il est vrai que ces montants pourraient paraître indécents, ces salaires restent imposés et profitent à toutes et à tous. A titre d’exemple, la disparition d’un seul contribuable comme Daniel Vasela entrainerait la perte de plusieurs millions de recettes fiscales, qui ne seraient certainement pas compensées par une redistribution, vu la progressivité de l’impôt. Si les plus aisés étaient amenés à quitter la Suisse ou à réduire leur salaire, les baisses de rentrées fiscales auraient évidemment des effets sur les plus faibles.
Au contraire, plutôt qu’attiser la jalousie et l’envie, la gauche ferait mieux de s’intéresser aux moyens qui permettent à tout un chacun d’entrer sur le marché du travail et de trouver une place dans la société. Le PLR s’engage depuis des années, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal par les réformes des assurances sociales, à pousser les gens à travailler plus et mieux.
Il y a fort longtemps, les syndicats s’engageaient pour que la valeur du travail soit reconnue et récompensée. Jean Jaurès lui-même affirmait que « le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail ». Ces mêmes syndicats semblent avoir oublié la première et la dernière liberté prônée par leur prédécesseur.
La gauche ne se bat malheureusement plus pour la reconnaissance du travail, mais pour empêcher les citoyens de se surpasser et de progresser socialement. Effort, succès, mérite ne sont pas des injures, mais les fondements d’une société qui gagne. Le nivellement par le bas proposé par la gauche ne sert qu’un intérêt : maintenir un socle électoral pour une idéologie en perte de vitesse.
3. Le pouvoir d’achat mérite mieux que des slogans
La problématique du pouvoir d’achat est la préoccupation principale du PLR. Dans toutes ses actions concrètes, les libéraux-radicaux cherchent à améliorer les conditions cadres pour assurer au plus grand nombre un travail de qualité, bien rémunéré et éviter que l’Etat ne se serve plus qu’il n’en faut dans le porte-monnaie du citoyen.
Parmi les mesures que défend le PLR, on peut citer :
–       Un soutien à la recherche et à la formation, parce que le pouvoir d’achat et les places de travail passent d’abord par l’innovation et par les compétences des entrepreneurs et des salariés.
–       L’assainissement des assurances sociales, pour éviter que les prélèvements obligatoires ne grèvent davantage le budget des ménages à l’avenir.
–       Une liberté de commerce accrue, pour encourager l’esprit d’entreprise chez les jeunes.
–       Des incitations fortes à entrer sur le marché du travail, à l’image du programme d’occupation mis en place en Valais pour les jeunes entrant à l’aide sociale. En aucune circonstance, l’assistance publique ne doit être plus intéressante financièrement que le travail.
–       Le libre-échange entre les cantons et avec nos partenaires économiques mondiaux.
–       Des finances publiques saines qui permettent des baisses d’impôts et soutenir ainsi la classe moyenne.
Ces mesures sont évidemment bien plus complexes que les slogans proférés par la gauche. Il n’en demeure pas moins qu’augmenter les salaires n’est pas une simple question d’article constitutionnel. Ce qui permet une hausse des revenus, c’est bien la performance de l’économie, la qualité des emplois, l’efficience de l’Etat et l’innovation.
httpv://www.youtube.com/watch?v=3HSA04bi-7o

Commentaires

9 Comments

  1. – Pour les importations parallèles, je me souviens plus exactement qui a voté quoi au parlement, mais le PLR était pour les importations parallèles. Cependant, on n’a de loin pas la majorité, donc on décide pas. Je sais par exemple que le PDC y était opposé.
    – Pour les génériques, c’est un projet de Couchepin, qui a passé et aujourd’hui, en principe, entre deux produits, le générique prime. Pour le matériel médical, il y a aussi eu plusieurs initiatives en ce sens, mais il reste beaucopu de travail.
    – Pour la fusion Orange – Sunrise, je ne vous suis pas du tout. En permettant cette fusion, on aurait à coup sûr renforcé le monopole de Swisscom. Certains pays ont jusqu’à 16 opérateurs (y compris les virtuels), créant une vraie concurrence. En Suisse, on aurait voulu passer de trois acteurs à deux ? Sous prétexte que ces acteurs ne voulaient pas faire des investissements ? Voyons, soyons sérieux ! Sunrise a toujours beaucoup investi en Suisse, c’est Orange qui était à la traine. S’ils ne veulent pas respecter le mandat de la concession qui leur a été donné, rien ne leur interdit de dégager et nous remettrons aux enchère la concession pour un autre opérateur. A noter au passage que la ComCo n’a pas interdit à Sunrise et à Orange de collaborer pour les investissements et de les mettre en commun. C’est la fusion qui était interdite.
    Swisscom fait un excellent lobby à Berne, c’est vrai, et c’est regrettable. En attendant, c’est le PLR qui voulait privatiser complètement Swisscom et arrêter d’avoir cette distorsion de la concurrence entre des opérateurs privés et un opérateur historique public…

  2. Avec un soutiens du PLR aux importations parallèles en matière de médicaments, comment se fait-il que cela n’ai pas passé? Je suppose que la gauche est derrière le PLR sur ce point.
    Si ce n’est pas le PLR et l’UDC qui protègent les industries pharmaceutiques, qui le fait?
    Ne faudrait-il par rajouter le matériel médical?
    Ne faudrait-il par facilité la création de génériques quand le prix est visiblement surfait?
    Concernant le « succès » Swisscom, ce n’est pas le bon exemple.
    Si un parti défend les intérêts de Swisscom et ceci contre les consommateurs, c’est bien le PLR.
    Le prix reste largement au dessus de nos voisins,
    La « concurrence » sur le marché de la téléphonie est l’exemple parfait de quelque chose qui n’a pas marché, personne n’a vraiment de raison d’être agressif sur les prix. Si Swisscom fait un prix trop bas, ils tuent la concurrence, si la concurrence baisse leur prix, Swisscom va suivre pour garder leur parts de marché et ils vont perdre de l’argent. Concernant la fusion Orange – Sunrise, france télécom parle de quitter la Suisse. Et une infrastructure commune aurait permis de baisser les coûts d’exploitation en améliorant le service.
    Je peux citer des « invités parlementaires » de Swisscom. Ils le sont au travers du PLR
    Christia Markwalder (BE) Stefan Kilchenmann (Swisscom), Julien Chérault (NOMES)
    Werner Messmer (TG) Stefan Nünlist (Swisscom), Hans-Ulrich Bigler (USAM)

  3. Lapsus en effet 🙂 C’est plutôt sur les pharmas en l’espèce. Mais les caisses maladies ont aussi la pression (cf. l’affaire récente des réserves).

  4. Est-ce un lapsus: « Concernant la pression sur les assurances maladies »? Est-ce vraiment sur les assurances maladies qu’il faut mettre la pression? Est-ce vraiment de leur faute si les prix sont si élevés?

  5. Drôle comme la prise de position c’est du « Sarkozy 2007 » en copié-collé… Et il y a même une référence à Jean Jaurès… Merci Sarko !

  6. Concernant la pression sur les assurances maladies, naturellement. Le recours aux génériques renforcé a été un projet du Conseiller fédéral PLR. De même, le PLR s’est battu et a perdu pour obtenir les importations parallèles en matière de médicaments, ce qui a été refusé mais aurait permis de faire pression sur les coûts.
    Pour la référence, il s’agissait d’une conférence donnée par Ecologie libérale, j’ai pas les chiffres exacts. La Confédération parle de 5 ct. pour le nucléaire, mais c’est trop court. On estime plutôt à 9 à 15 ct.
    Je pense pas que la question soit conjoncturelle. L’Etat fait du bénéfice en période haute comme de basse conjoncture (cf. la crise de 2008). Il s’agit en réalité d’un excédent structurel et on peut donc baisser les impôts globalement.

  7. Merci pour les réponses.
    Pour l’assurance maladie, est-ce qu’il n’y aurait pas une possibilité de presser un peu les coûts également, comme l’illustre l’exemple du jour: http://www.lematin.ch/actu/vrai-scandale-407142. Que fait le PLR à ce sujet?
    Tu as une référence pour les 9 à 15 ct d’augmentation dont tu parles pour le nucléaire, stp?
    Dernier point, est-ce que nous sommes actuellement dans une phase considérée comme haute ou basse conjoncture? J’ai pas trouvé d’info à ce sujet.
    Olivier

  8. Hello,
    En quelques mots, mon point de vue.
    – Pour les primes maladie, il s’agit en effet de mesures visant à limiter l’augmentation des coûts, comme pour les lunettes. Toutes les mesures ne sont par contre pas forcément les meilleures, je l’admet, mais il y a en tous cas des prises de position en ce sens.
    – Le prix de l’énergie nucléaire doit être revu à la hausse, entre 9 et 15 ct. pour tenir compte de tous ces éléments. Ca reste néanmoins bien inférieur au coût actuel du solaire ou de l’éolien.
    – Les baisses fiscales sont possibles parce que les finances publiques sont excellentes. Les milliards de bénéfice de la Confédération et les centaines de millions de bénéfice du canton doivent être rendus à la population..
    Voilà 🙂
    Philippe

  9. Intéressante prise de position. Juste quelques petites questions.
    Concernant la limitation des primes d’assurance maladie, si je lis bien le programme, la volonté du PLR est de diminuer les prestations remboursées, un peu comme l’annulation du remboursement des lunettes, c’est bien ça?
    Pour le prix de l’énergie, tu ne parles que du prix du KW/h. Comment seront payés les frais de traitement, recyclage, stockage, des déchets nucléaires? Est-ce que le prix du KW/h contient déjà le montant nécessaire à ces travaux de maintenance ou est-ce que ce sera par des augmentations d’impôts dans le futur (lourd héritage pour nos enfants)?
    Au sujet des baisses fiscales, tu dis que c’est là où c’est possible. Est-ce que ça tient compte du fait qu’il vaut mieux payer plus d’impôts lorsque la conjoncture est haute et les baisser lorsque la situation est inversée (crise économique, par exemple), tout en maintenant le même niveau de vie par l’utilisation du trésor de guerre amassé en haute conjoncture?


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