Auteur/autrice : Philippe Nantermod

  • Le dénouement de l’affaire turque reconnait la bonne foi  de Christian Varone et le PLR renouvelle sa confiance dans l'intégrité de Christian Varone

    Le dénouement de l’affaire turque reconnait la bonne foi de Christian Varone et le PLR renouvelle sa confiance dans l'intégrité de Christian Varone

    Communiqué du PLR VS du 19 mars 2013

    Le parti libéral-radical est satisfait de constater que la justice turque n a pas condamné Christian Varone, ni à une peine ferme ni à une peine avec sursis, mais elle a arrêté un prononcé qui a été aussitôt suspendu. Après une campagne d’acharnement personnel et injuste, Christian Varone est « réhabilité » judiciairement.

    Le prononcé de la cour pénale turque ne sera pas inscrit au casier judiciaire. La Suisse ne connaît pas de système comparable qui pourrait se traduire par un acquittement ajourné ou un classement différé, au terme d’un délai de 5 ans.
    Un tel ajournement n’est possible en Turquie qu’avec l’aval des trois juges et à la condition que le tribunal reconnaisse à la personne sa bonne foi et sa constance dans ses déclarations. En d’autres termes, l’autorité judiciaire a admis la bonne foi et la sincérité des déclarations de Christian Varone tout au long de la procédure.
    Certains médias et politiciens ont cherché à faire de l’affaire turque une cause d’inéligibilité du candidat choisi démocratiquement par l’assemblée du PLR. Déformant continuellement la réalité des procédures, ils ont laissé entendre que la bagatelle commise par l’ancien candidat libéral-radical constituait un crime grave. Au regard de l’absence de condamnation à une peine ferme ou avec sursis, on ne peut que regretter la campagne de dénigrement injuste dont le commandant de la police cantonale a fait l’objet.
    Le PLR est quant à lui satisfait de constater que le temps et la justice turque le rétablissent dans son honneur. La confiance dans l’intégrité de Christian Varone a toujours été de mise et les faits montrent que, quel que fut le résultat électoral, les libéraux-radicaux ont pu compter sur un candidat honnête et droit.

  • Le PLR entre dans l'Histoire du Valais

    Le PLR entre dans l'Histoire du Valais

    Noëlle Ribordy, écrivain de Sembrancher, m’a demandé de publier son texte sur mon blog, ce que je fais avec plaisir.

    Au nom d’un fatalisme de mauvais augure, devrais-je attendre la fin de ton agonie avant de me rebeller ? Ma plus grande crainte est de rédiger ton éloge funèbre, au soir du deuxième tour des élections au Conseil d’Etat Valaisan.
    Il va de soi qu’il s’agit d’un texte délicat, car une homélie ne se déclame qu’en termes choisis. Je ne voulais point t’honorer en silence, toi qui te dévouas pour la cause juste. Tu as façonné le Valais Moderne. Depuis plus d’un siècle, seul contre tous,  tu as mis ta volonté pour la défense d’une plus grande justice qui ne s’est jamais départie.
    Ce souffle de liberté que tu as su insuffler a touché les autres partenaires politiques. Ils se sont ralliés à ta cause et ont contribué à l’édification d’un Valais Nouveau avec une nouvelle répartition au Conseil d’Etat, 3 conseillers d’Etat PDC, 1 radical, 1 socialiste.
    Aujourd’hui, je ne conçois pas ma patrie sans ta présence. Tu fus le fer de lance d’un Valais plus représentatif des formations politiques et, la seule pensée de ta disparition au Conseil d’Etat Valaisan m’indigne. Et j’espère que la même indignation populaire s’élève, car sans les talents, les grandes vues des politiciens tout parti confondu, le Valais perd son âme.
    Je crois au peuple sage, sentinelle courageuse d’un Valais uni et libre qui ne se résoudra pas à faire taire la voix du PLR. La Révolution ne meurt jamais.
    Sembrancher, le 5 mars 2013                                   Noëlle Ribordy, écrivain

  • Trop de bacheliers et pas assez d'apprentis en Suisse?

    Trop de bacheliers et pas assez d'apprentis en Suisse?

    Emission Forum du 28 février 2013 sur la RTS.
    Une conférence-débat intitulée « Trop de bacheliers et pas assez d’apprentis? » s’est tenue ce jeudi après-midi à l’Université de Lausanne (Unil). Mais c’est le sous-titre de la manifestation qui interpelle davantage: « Etudiant, la moitié de tes camarades ne finiront pas leurs études ». Faut-il rendre la maturité plus sélective et l’apprentissage plus attractif, ou permettre au plus grand nombre d’accéder à des études universitaires – même s’ils ne les termineront pas? Débat entre Philippe Nantermod, co-président valaisan des Jeunes libéraux radicaux et assistant à l’Unil, et Samuel Bendahan, économiste, député socialiste et chargé de cours à l’EPFL.
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  • Cantonales 2013 : Sous l'angle de la communication

    Cantonales 2013 : Sous l'angle de la communication

    Dernier débat organisé en relation avec les élections cantonales sur Canal 9(il y en aura eu 13). Vincent Fragnière s’est entouré de Jean-Yves Gabbud (Nouvelliste), Alexandre Bochatay (RTS), Laurent Savary (communiquant Forces aériennes). Le débat a été organisé avec le Club de Communication Valais.
    Ces professionnels de l’information et de la communication ont interviewé les responsables de campagne des différents candidats au Conseil d’Etat:
    PLR: Philippe Nantermod
    PDC: Serge Métrailler
    PS: Jean-Henri Dumont
    Les Verts: Marylène Volpi Fournier
    UDC: Cyrille Fauchère
    Retrouvez le débat sur le site de Canal 9.

  • La LAT ou la collectivisation des terres

    La LAT ou la collectivisation des terres

    La propriété privée constitue une des garanties fondamentales consacrées par notre constitution et par les conventions internationales protégeant les droits de l’Homme. Elle est positive dans le sens où elle permet à chacun, dans les limites de la loi, de faire usage d’un bien, mais elle est aussi négative dans la mesure où elle garantit le droit de renoncer à son utilisation et protège contre les atteintes de tiers.
    S’appuyant sur les droits fondamentaux, l’individu peut ainsi être propriétaire d’une voiture, d’un ordinateur, d’un appartement ou d’une bicyclette. Jusqu’au dimanche 3 mars, il peut aussi être propriétaire d’un terrain. Passé cette date, si le souverain venait à accepter la révision mal fichue de la loi sur l’aménagement du territoire, on pourra se demander ce qu’il reste de cette propriété.
    Sous l’empire de l’actuelle LAT, la collectivité adopte un plan d’affectation qui définit les lignes générales du développement territorial souhaité, le plan de zone. La réalisation concrète de ce plan reste dans les mains des propriétaires de terrains qui disposent d’une marge de manœuvre relativement importante. La propriété est limitée, mais bien réelle : chacun peut choisir d’utiliser ou non son bien, de construire ou de ne pas construire. Investir dans la terre n’est pas illicite, seul son usage est réglementé dans le sens de l’intérêt public.
    La révision de la LAT inverse le paradigme. Désormais, plus question de laisser des zones à bâtir si elle ne le sont pas dans les quinze ans. De « terrain constructible », on passera à « terrain nécessairement construit » dans un délai déterminé, à défaut de quoi il devra être rendu à la nature malgré une perte financière importante pour son propriétaire. Corollaire nécessaire, l’instrument de l’obligation de bâtir introduite dans la révision permettra de faciliter cette transition. De manière identique, le terrain classé en zone à bâtir fera l’objet d’une taxation qui imposera de facto la construction.
    Ce ne seront plus des plans d’affectation définissant les grandes lignes du développement que les collectivités adopteront. L’Etat arrêtera le plan déterminé de ce qui sera construit, peu importe que le terrain lui appartienne ou qu’il soit en mains de particuliers. La propriété foncière accordait des droits. Désormais, elle impliquera des obligations si contraignantes qu’elle en perdra sa substance.
    Cette propriété là n’en est plus une, tout au plus une forme dérivée de possession qui emporte davantage d’obligations que de droit. L’individu ne sera plus propriétaire d’une parcelle, il ne deviendra que l’auxiliaire de l’Etat dans l’accomplissement du plan. Formellement la terre et son produit reste en mains du citoyen, aux yeux du registre foncier du moins, mais son utilisation sera de facto régie intégralement par l’autorité. La révision de la LAT, c’est en somme la collectivisation insidieuse des terres.
    Face à cette dérive inquiétante de la puissance publique, ne reste qu’une solution : voter et convaincre de voter NON dimanche prochain à la révision de la LAT.

  • Mieux connecter Monthey à Sion et Lausanne

    Mieux connecter Monthey à Sion et Lausanne

    Le Nouvelliste revient sur la proposition du groupe PLR de détourner la ligne du Simplon vers Monthey pour placer enfin le chef-lieu du district sur le tronçon principal des CFF.
    Cette idée n’est pas neuve (elle coule même de source au premier coup d’oeil), mais ce qui est nouveau, c’est qu’elle fait l’objet d’un postulat bien concret qui évoque la possibilité d’un financement cantonal, au moyen du fonds pour les infrastructures du XXIème siècle.
    La proposition – qui reste une idée et doit être abordée à fond – a au moins le mérite de remettre en question quelque peu les projets en cours. Les PLR veulent améliorer les transports publics pour les Chablaisiens. C’est tout.
    A mes yeux, le projet d’agglo est bancal et coûte beaucoup trop cher pour une amélioration presque inexistante de la desserte en transports publics. Le problème le plus important des transports publics de Monthey est la rupture de charge (ou l’obligation de changer à Aigle ou St-Maurice). Cet état de fait pousse un nombre important de personnes à prendre leur véhicule jusqu’à Aigle et ainsi contourner l’AOMC.
    Une ligne via Monthey aurait indéniablement des avantages sur le temps de parcours, sur le confort du voyage, sur la régularité des horaires et sur la qualité de vie en général dans le Chablais. Une telle option ne doit en aucun cas être ignorée.
    Article du Nouvelliste du 19 février 2013
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  • Débat sur Forum à propos de Christian Varone

    Débat sur Forum à propos de Christian Varone

    Emission Forum sur RTS La Première du 14 février 2013
    Christian Varone, poursuivi en Turquie pour avoir tenté d’exporter une pierre archéologique, connaîtra son sort judiciaire après son éventuelle élection au Conseil d’Etat. Le Tribunal d’Antalya a en effet décidé ce jeudi de fixer une nouvelle audience au 19 mars prochain. Par l’envoyé spécial de de RTSinfo à Antalya, Mehmet Gultas, avec les interviews de Philippe Nantermod, avocat, membre du comité directeur du PLR Valais, co-président des Jeunes PLR Suisse et député, et d’Oskar Freysinger, candidat au Conseil d’Etat valaisan, vice-président de l’UDC suisse
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  • Placer Monthey sur la ligne CFF du Simplon

    Placer Monthey sur la ligne CFF du Simplon

    Postulat déposé le 13 février 2013.

    L’article du Nouvelliste du 13 février 2013 sur la question en PDF.
    La question de la mobilité dans le Chablais occupe les esprits depuis plusieurs années et de nombreuses options de rénovation de l’AOMC ont été proposées, une solution apportant gain de productivité de l’AOMC et amélioration notable de la sécurité est aujourd’hui en cours d’étude, pour une mise en service vers 2017 ou 2018.
    Il s’avère toutefois que l’avenir ferroviaire de la deuxième ville du canton ne peut pas s’envisager sérieusement sans étudier la possibilité d’améliorer la ligne CFF Lausanne – Brigue, pour proposer un complément d’infrastructure passant par Monthey et soutenant un trafic interrégional à côté du trafic local fourni par l’AOMC.
    Un tel changement amènerait sans aucun doute une amélioration notable de la qualité de vie de tous les Chablaisiens, un usage accru des transports publics pour les échanges entre l’arc lémanique et le Chablais, une limitation du trafic dans la zone commerciale de Collombey-Muraz et apporterait un nouveau souffle au développement économique de la région.
    Il est clair qu’un tel aménagement doit s’inscrire dans une vision prospective à l’échelle de la région, pour un horizon plus lointain que 2018. Mais au vu du fort développement qu’ont connu ces quinze dernières années le bas-Valais et le Chablais, il est essentiel que soient initiées de telles démarches, afin que les deux cantons, la région et ses communes disposent d’éléments de réflexion, qui le moment venu, pourront être présentés et défendus auprès de nos Autorités fédérales, pour assurer un développement concerté et raisonnable de nos territoires.
    Cela étant, le Conseil d’Etat est prié d’étudier la possibilité de créer un complément d’infrastructure ferroviaire connectant Aigle à St-Maurice via Monthey, en valorisant l’actuelle voie dite du Tonkin, d’en estimer sommairement le coût et, le cas échéant, de proposer des mesures conservatoires simples pour préserver sa faisabilité et d’étudier dans les grandes lignes, des options envisageables de financement, notamment via le fonds pour les grands projets du XXIème siècle, le projet ZEB ou une possible intégration dans les futures mesures FAIF-PRODES, actuellement en cours d’élaboration à la Confédération.

  • Ligne du Simplon : les CFF envisagent-ils de tenir leurs promesses ?

    Ligne du Simplon : les CFF envisagent-ils de tenir leurs promesses ?

    Interpellation déposée au Grand Conseil le 13 février 2013
    Mi-mars 2009, dans les colonnes du Nouvelliste, suite à une intervention de l’Union des Indépendants, le directeur des CFF Andreas Meyer indiquait que les wagons vétustes, sales et non climatisés seraient remplacés par des voitures plus modernes dès la livraison de nouveau matériel roulant, entre 2012 et 2014. «Toutes les voitures engagées sur la ligne seront alors climatisées et adaptées aux attentes de notre clientèle » affirmait-il.
    Début 2013, il apparaît que les CFF n’envisagent pas de remplacement avant 2016 au mieux et les trains pour le Valais sont toujours composés de voitures construites dans les années 1960 et 1970. Pire, avec l’entrée du nouvel horaire en décembre passé, les nouveaux IR sont composés des anciennes rames des omnibus, les fameux « colibri » dont le confort est plus que précaire.
    Cette situation est regrettable, d’autant plus que l’on apprend par la presse que les CFF investissent plus de 14 millions de francs pour parfumer les toilettes des convois entre Zurich et Berne ou qu’un nouveau système de billetterie coûtera la modique somme de 300 millions de francs.
    Il apparaît que l’ordre de priorité des investissements des CFF est incompréhensible. Les voyageurs valaisans paient des abonnements au même tarif que leurs collègues alémaniques pour une qualité de service qui peine malheureusement à suivre la même évolution. Avant de penser aux toilettes et à la billetterie, il serait opportun de penser aux voyageurs.
    Parallèlement, la rénovation de la ligne du Simplon sera préfinancée par les cantons de Vaud et du Valais. Les autorités confédérées palliant ici les carences bernoises, il serait de bon ton d’assurer au moins une qualité acceptable du matériel roulant.
    Dans ces conditions, est-ce que le Conseil d’Etat envisage-t-il d’intervenir auprès de la compagnie fédérale pour qu’elle tienne ses promesses et traite convenablement les Valaisans et les touristes qui utilisent les transports publics pour se rendre dans notre canton ?

  • Les lois sont les mêmes pour tous

    Les lois sont les mêmes pour tous

    Courrier des lecteurs du 12 février 2013 dans le Nouvelliste, en réponse à David Udressy. 
    « Autogoal du PLR ». C’est ainsi que le candidat David Udressy qui ne s’affiche pas comme tel, résume la position du PLR sur Tamoil.
    Les candidats libéraux-radicaux du Chablais sont d’avis que la société industrielle, comme toutes les autres entreprises, doit se conformer aux lois et aux décisions des autorités. Personne ne veut voir les raffineries fermer. Tamoil doit seulement se plier aux exigences posées par un Conseil d’Etat qui n’est pas composé d’extrémistes écologistes décroissants. Celui qui viole la loi subit des sanctions, il en va de même pour cette entreprise, fût-elle pourvoyeuse d’emplois bienvenus. Les dramatiques accidents industriels de Seveso, Bhopal, AZF ou Feyzin nous rappellent que l’on ne doit pas jouer avec la sécurité des citoyens, même en période électorale. En août dernier encore, une explosion dans une raffinerie au Venezuela a fait 39 morts.
    Cette réaction de M. Udressy est d’autant plus surprenante que l’on est peu habitué à voir les candidats de l’UDC se coucher face aux sociétés étrangères qui affirment publiquement ne pas entendre se conformer aux règles qui prévalent chez nous.
    On me reproche enfin l’évolution de mes positions à propos de l’avenir de la filière du gaz en Suisse. Sans doute n’a-t-il pas entendu parler d’un terrible accident nucléaire japonais de mars 2011 qui a profondément transformé la politique fédérale en matière atomique. Faire de la politique, c’est aussi savoir s’adapter aux évolutions et aux circonstances de l’Histoire. Je félicite David Udressy pour son engagement et espère qu’il saura faire preuve de pragmatisme et de courage lorsqu’il siègera au Grand Conseil.