Auteur/autrice : Philippe Nantermod

  • Pour une correspondance directe Collombey – Monthey – Lausanne

    Pour une correspondance directe Collombey – Monthey – Lausanne

    La députation PLR des districts de Monthey et St-Maurice demandent aux CFF et à l’Etat du Valais de mettre en place une liaison directe Collombey – Monthey – St-Maurice  – Lausanne. Voici la lettre envoyée vendredi à la Commission des horaires.
    Les élus PLR espèrent que cette action permettra de relier plus rapidement le Chablais à l’arc lémanique et permettre ainsi d’améliorer la qualité de vie des pendulaires qui doivent tous les jours effectuer un trajet dans des conditions pas toujours idéales.
    Le PLR s’engage pour la mobilité et a pris de nombreuses actions pour améliorer la ligne du Simplon, cette dernière volonté complétant les autres. Le 20 juin 2011, les candidats PLR au Conseil national se sont tous retrouvés dans les gares du canton pour offrir un croissant aux utilisateurs des transports publics.
    L’article du Nouvelliste du 24 juin 2011 au format PDF



    Philippe Nantermod
    Rte de Ravaires 1
    1875 Morgins

    Service des transports
    Commission des horaires
    Rue des Creusets 5
    1950 Sion

    Proposition de modification des horaires CFF
    Madame, Monsieur,
    Le trafic pendulaire s’intensifie dans le Chablais depuis plusieurs années. Le nombre d’habitants travaillant sur l’arc lémanique est en pleine explosion et les autorités cherchent des solutions pour améliorer la mobilité entre Monthey, Montreux, Vevey, Lausanne et Genève.
    Le projet d’agglomération portera ses fruits dans de nombreuses années. Dans l’intervalle, les voyageurs du Chablais disposent d’un réseau de transports publics insuffisant et nombreux sont les Valaisans du bas qui font le trajet en voiture jusqu’à Aigle, tous les matins, pour prendre la correspondance en direction de Lausanne. Le P+R utilisé approche d’ailleurs de la saturation de manière récurrente.
    Le Chablais dispose pourtant d’une ligne CFF directement raccordée au réseau principal CFF, à savoir la ligne du Tonkin.
    Les matins du lundi au vendredi, à 6h46, le RE 2714 rallie actuellement St-Maurice à Lausanne avec une connexion semi-directe. Les soussignés souhaitent proposer une modification de l’horaire comme suit.
    Le RE 2174 devrait partir depuis Monthey, voire Collombey, une quinzaine de minutes plus tôt, en direction de St-Maurice avant de poursuivre sa course actuelle. Une telle solution permettrait de créer la première ligne directe entre le Chablais valaisan et la capitale vaudoise. Nous estimons que, dans un premier temps, entre 25 à 40 personnes pourraient quotidiennement profiter de cette offre.
    Le parking d’Aigle, l’AOMC et les voies de communication pourraient être déchargées. Les passagers auraient la possibilité de prendre un train sans avoir besoin d’effectuer un changement parfois fastidieux. Sans nécessiter du matériel ferroviaire supplémentaire ou de procéder à de coûteux travaux, cette option pourrait être rapidement mise en place sans bousculer l’horaire actuellement en vigueur.
    Il nous semble qu’un projet pilote comme celui-ci améliorerait l’offre de manière satisfaisante à moindres coûts. Dès lors, il est proposé de l’étudier rapidement pour qu’il puisse être intégré dans l’horaire dès le changement de décembre 2011, si possible.
    En espérant que la présente proposition soulèvera votre intérêt, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de nos salutations distinguées.

    Pour les signataires
    Philippe Nantermod, député-suppléant

    Les signataires :
    Marie-Claude Ecoeur, députée, Monthey
    Brigitte Diserens, députée, Morgins
    Didier Cachat, député, Monthey
    Jérôme Favez, député, Val-d’Illiez
    Alexis Turin, député, Collombey-Muraz
    Moreno Centelleghe, député, Vernayaz
    André Vernay, député, St-Maurice

  • La résistance s'organise face au souhait de supprimer le droit de recours

    La résistance s'organise face au souhait de supprimer le droit de recours

    Emission Forum du 16 juin 2011 sur la RSR La Première
    Le Conseil national souhaite supprimer le droit de recours des associations dans le domaine de l’énergie. Les organisations écologistes n’ont pas caché leur irritation après ce vote. La question sera soumise pendant l’automne 2011 au Conseil des Etats. Débat entre Rudolph Schaller, avocat régulier de Helvetia Nostra et de la Fondation Franz Weber et Philippe nantermod, candidat PLR valaisan au Conseil national.
    Pour information et pour ceux qui douteraient de la véracité de mes propos, vous pouvez trouver l’article de M. Ansermet qu’il a écrit dans le Temps du 22 mars 2011 ici: « Les petites hydrauliques sont les bienvenues, mais pas n’importe où ».

    Ecouter sur votre Smartphone
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  • Prix unique du livre : favoriser les cartels au nom des consommateurs

    Prix unique du livre : favoriser les cartels au nom des consommateurs

    Dans les librairies suisses, il n’est pas rare qu’un euro vaille 2 francs suisses, résultat des abus du cartel des diffuseurs qui profitent de l’exiguïté du marché suisse pour vendre leurs livres à des prix surfaits. Comme pour de nombreux produits de consommation, le prix des ouvrages s’explique par un marché sclérosé par des importateurs en situation de monopole.
    Les partisans du prix unique refusent pourtant toute mise en perspective, arguant qu’un livre ne saurait être comparé à un grille-pains. C’est à la fois vrai et faux. C’est vrai car le livre est un objet culturel qui bénéficie à ce titre de multiples aides publiques (ce qui n’est pas le cas des grille-pains): encouragement à la lecture, financement d’ouvrages ou soutien à des manifestations sur le livre. C’est faux car le livre est aussi un produit de consommation. En tant qu’objet vendu dans un magasin, rien ne justifie de ne pas traiter le livre comme n’importe quel autre produit, en particulier en ce qui concerne son prix.
    La nouvelle loi provoque malheureusement plus de dégâts qu’elle ne résout de problèmes. Au lieu de s’attaquer à la source du problème, à savoir le monopole, la réglementation proposée scelle la structure de marché actuelle. A la fois juge et partie, ce sont les diffuseurs qui définiront à l’avenir le prix réglementé de chaque ouvrage, la Confédération n’intervenant qu’en cas d’abus manifeste. D’un côté, on nous promet que les importateurs vont diminuer quasiment volontairement leurs marges et, de l’autre, on leur offre un sucre en cassant définitivement leur concurrence par l’interdiction des importations parallèles à des prix corrects, comme sur Internet, et des rabais de plus de 5 % que peuvent offrir les grandes surfaces.
    En tant que consommateur, je souhaite que l’on renforce les pouvoirs de la COMCO pour lutter contre les abus de certains importateurs, et pas que dans le domaine du livre. Avec la nouvelle loi, on fait tout le contraire en bridant les seuls canaux de distribution parallèle. Le prix unique revient à obtenir la promesse des diffuseurs monopolistiques de limiter leurs appétits, en échange de quoi on tue leur concurrence principale. La seule chose dont je suis sûre avec le prix unique, c’est que les achats bons marchés d’aujourd’hui seront interdits demain.
    En somme, la loi sur le prix de livre est une énième tentative d’enrayer les nouveaux modes de consommation par des moyens légaux. Internet change la donne et tous ceux qui ont voulu se battre contre ces évolutions se sont cassé les dents. Les producteurs de musique ou de films ont compris trop tard que ce n’est pas par des réglementations qu’ils parviendraient à renouveler leur modèle. Je regrette que l’édition suive aujourd’hui la même voie. Prix unique ou pas, ils finiront par le payer très cher.
    Publié dans la Tribune de Genève, le 7 juin 2011
    Référendum contre le prix unique du livre

  • Programme électoral 2011: Débattons !

    Programme électoral 2011: Débattons !

    Pressemitteilung vom 1. Juni 2011
    Ein Wahlkampf ist ein günstiger Moment, um über die grossen Herausforderungen zu diskutieren, welche die Schweiz erwarten, und dazu Lösungen vorzuschlagen. Dank der neuen Technologien sowie bei Bürgerversammlungen vor Ort kann das Wahlprogramm zu Diskussionen und Reflexionen mit allen Walliser Bürgern anregen.

    Die FDP verfügt über ein komplettes Wahlprogramm. Philippe Nantermod übernimmt es und fügt seine Meinung und Lösungen hinzu. Das Ergebnis ist ein Dokument von etwa fünfzig Seiten, welches das Wesentliche der grossen Bereiche der Bundespolitik behandelt.
    Dieses Programm wird mit je zwei Punkten vorgestellt. Die Diskussion wird sofort eröffnet. Die Debatte könnte auf Facebook stattfinden, auf der Smartphone-Applikation des Kandidaten, per E-Mail, in seinem Blog, auf Twitter und natürlich während der Bürgerversammlungen, die in der Wahlkampfagenda aufgelistet sind.
    Dies ist der Themenzeitplan:
    –       1. Juni : Energie / Verkehr
    –       15. Juni : Staatsfinanzen / Sicherheit
    –       28 juin : Formation et recherche / Economie
    –       15. Juli : Familienpolitik
    –       Veröffentlichung des gesamten Programms in PDF
    Der Kandidat und das Wahlkampfkomitee freuen sich, mit den Wallisern über diese Themen zu diskutieren. Die Politik besteht vor allem aus Debatten und Diskussionen, um die besten Entscheidungen zu treffen. Dank der neuen Technologien nimmt der Dialograum eine andere Dimension ein. Profitieren wir davon!Communiqué de presse du 1er juin 2011
    Une campagne électorale, c’est un moment privilégié pour débattre des grands défis qui attendent la Suisse et des solutions à proposer. Grâce aux nouvelles technologies et aux rencontres citoyennes sur le terrain, ce programme peut faire l’objet de discussions et de réflexions avec tous les citoyens valaisans.

    Le PLR dispose d’un programme électoral complet. Philippe Nantermod le reprend et y ajoute ses positions et ses solutions. Le résultat est un document d’une cinquantaine de pages qui reprend l’essentiel des grands domaines qui concernent la politique fédérale.
    Ce programme sera dévoilé deux points par deux points et la discussion sera immédiatement ouverte. Le débat pourra se trouver sur facebook, sur l’application Smartphone du candidat, par email, sur son blog, sur twitter et, naturellement, lors des rencontres citoyennes énumérées sur l’agenda de campagne.
    Voici le calendrier de parution des thématiques :
    –       1er juin : Energie / Transports
    –       15 juin : Finances publiques / Sécurité
    –       28 juin : Formation et recherche / Economie
    –       15 juillet : Politique Familiale
    –       Publication du programme dans son ensemble en PDF
    Le candidat et le comité de campagne se réjouissent de débattre de ces questions avec les Valaisans. La politique, c’est avant tout le débat et la discussion pour prendre les meilleures décisions. Grâce aux nouvelles technologies, cet espace de dialogue prend une autre dimension. A nous d’en profiter !

  • Bilan d'une saison sans enneigement naturel

    Bilan d'une saison sans enneigement naturel

    Conférence de presse du PLR du 23 mai 2011
    Après un hiver marqué par une sécheresse sans précédent, le PLR dresse un bilan de l’industrie touristique valaisanne et propose des solutions concrètes pour améliorer la capacité des infrastructures de sport d’hiver en Valais. Une réaction parfois contreproductive des médias est montrée du doigt, tout comme les procédures d’autorisation trop longues pour la construction des installations d’enneigement artificiel et de remontées mécaniques.
    L’hiver 2010 – 2011 restera dans les mémoires comme un exercice médiocre. Après un début de saison bien enneigé, l’absence de précipitations nouvelles a plombé les résultats des stations de ski valaisannes, malgré le travail exceptionnel fourni par le personnel chargé de la qualité des pistes et les performances des installations d’enneigement artificiel.
    Le PLR Valais regrette l’attitude parfois trop négative des médias romands qui ont généralement préféré exposer des pâturages boueux à la réalité des pistes de ski. Très fréquemment, les caméras étaient orientées sur les versants sud des montagnes, soulignant les dangers des accidents sans pour autant faire état de la réelle qualité des pistes de ski, au demeurant tout à fait acceptable. Le PLR Valais demande que les médias publics mettent sur pied une météo des neiges dès l’hiver 2011 – 2012. Des reportages plus objectifs doivent aussi mettre en valeur la qualité de l’industrie touristique valaisanne, même lors de
    faibles précipitations.
    La saison dernière a aussi montré l’importance de disposer d’importantes installations d’enneigement artificiel. La Suisse est pourtant à la traîne : à l’exception de la France qui fait moins bien, les pistes helvétiques ne sont couvertes qu’à 36% par des canons à neige alors que ce taux s’élève à 68% en Autriche et à plus de 70% en Italie. Pour le PLR Valais, les demandes d’autorisation de construire des systèmes d’enneigement doivent être traitées prioritairement. Il en va de même des demandes de construction et de rénovation des remontées mécaniques : la lenteur des procédures explique en grande partie le retard que
    connaissent certains domaines.
    Pour le PLR Valais, le tourisme doit être considéré comme une véritable industrie et les mesures de soutien par des conditions-cadre favorables doivent être prises rapidement, à l’image de ce qui se fait pour les secteurs bancaires ou pharmaceutiques. Il en va du développement économique du Valais.
    Téléchargez le dossier de presse au format PDF

  • Jusqu’où peut-on diminuer la redevance sans nuire au service public?

    Jusqu’où peut-on diminuer la redevance sans nuire au service public?


    Emission Forum sur la RSR, le 17 mai 2011
    L’UDC, les jeunes PLR et les jeunes PDC proposent de faire passer la redevance de 462 à 200 francs par an. Ils déposent une pétition en ce sens riche de plus de 140’000 signatures, récoltées essentiellement sur Internet. De quoi faire pression sur le parlement et les débats politiques qui vont réformer la loi sur la radio/tv. La SSR doit-elle s’inquiéter de cette fronde? Que resterait-il de l’offre radio/tv avec une redevance à 200 francs? Débat entre Gilles Marchand, directeur de la Radio Télévision Suisse (RTS) et Philippe Nantermod, vice-président des jeunes libéraux-radicaux suisses.
    L’émission en MP3 (Smartphone)
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  • Expulsion des criminels étrangers: ma motion rejetée

    Expulsion des criminels étrangers: ma motion rejetée


    Se référant à une base légale obscure et non dévoilée par la Conseillère d’Etat, le Grand Conseil a rejeté une motion qui demandait simplement une meilleure coordination dans les procédures d’expulsions de criminels étrangers. Cette base légale n’existe à mon avis tout simplement pas. Une occasion manquée, dommage. Le texte de mon intervention ci-après.
    Monsieur le Président du Grand Conseil,
    Madame et messieurs les Conseillers d’Etat,
    Chers collègues,
    Mesdames et Messieurs,
    Le 28 novembre, le peuple a accepté une initiative populaire réclamant l’expulsion des criminels étrangers. Cette possibilité existait déjà dans la loi mais une majorité de nos concitoyens ont réclamé des mesures plus incisives.
    Depuis 2007, ce n’est plus le Juge pénal qui est responsable de décider si un criminel doit ou non être renvoyé, mais le Service de la population et des migrations.
    L’avantage de l’expulsion par le Juge était la rapidité de la procédure. En même temps qu’une peine, le magistrat décidait du renvoi.
    Nous sommes aujourd’hui confrontés à un gros problème de cohérence. La procédure d’expulsion n’est ouverte qu’après le prononcé du jugement pénal final. Avec les voies de recours, la décision d’expulsion peut tomber des mois, voire des années après la fin de l’exécution de la peine. Il n’est ainsi pas rare qu’un criminel se voie notifier la décision finale d’expulsion longtemps après être sorti de prison et s’être considérablement réintégré. Cela suscite l’incompréhension du justiciable, mais aussi des citoyens. Incompréhension lorsque l’on renonce à expulser un criminel, et incompréhension lorsque l’on expulse quelqu’un qui s’est réinséré professionnellement et socialement.
    Nous voulons que l’autorité cantonale anticipe les procédures en menant une enquête administrative lorsqu’une enquête pénale est ouverte. Le SPM doit analyser l’intégration de la personne, son insertion professionnelle et sociale, sa situation financière, l’état de ses dettes, etc. Ces recherches prennent du temps et nous proposons que la procédure administrative soit menée parallèlement à la procédure pénale. Ainsi, un jugement et une décision d’expulsion pourront tomber en même temps, évitant une double procédure longue et suscitant beaucoup d’incompréhension.
    Je terminerai en citant M. Jacques de Lavallaz, qui s’exprimait ainsi dans le Nouvelliste du 20 octobre dernier :
    « Le système actuel ne fonctionne pas si mal… Par contre les délais des procédures posent problème. En cas de révocation d’un permis de séjour, s’il y a recours, la procédure peut durer deux ans et demi jusqu’à la décision définitive. Pendant ce temps, le recourant aura trouvé du travail et aura pu s’intégrer, des arguments qu’il pourra évoquer. »
    Pour toutes ces raisons, le groupe PLR maintient demande au Grand Conseil d’écouter la volonté populaire et de tenir compte des propos du Chef de Service en soutenant la motion.
    Cette motion était déposée par André Vernay et moi-même, pour le groupe PLR.

  • Accueil de la petite enfance: valoriser le travail des mères et pères !

    Accueil de la petite enfance: valoriser le travail des mères et pères !

    Motion déposée le 10 mai 2011 au Grand Conseil valaisan

    Les cantons suisses font aujourd’hui face à une pénurie de main d’œuvre qualifiée pour la garde de la petite enfance et se voient contraints de fermer certaines crèches lorsque le personnel manque. Afin d’éviter que ce genre de situation ne se produise en Valais, le Conseil d’Etat est prié de proposer une modification de la Loi en faveur de la jeunesse du 11 mai 2000 pour permettre aux mères et aux pères au foyer qui ont élevé des enfants de faire valider leurs acquis pour être considérés comme personnel qualifié pour travailler dans les structures d’accueil de la petite enfance. Une formation, si nécessaire, peut aussi être prévue pour valoriser l’expérience acquise en milieu familial.

    Développement

    Le texte de mon intervention lors du développement:

    La famille de 2011 n’est plus la famille de 1911. Cette banalité est fréquemment rappelée lorsqu’il est question de la mise en place des structures d’accueil pour le placement d’enfants à la journée.
    Certains cantons font actuellement face à des situations plus difficiles que la nôtre en la matière : les crèches urbaines connaissent souvent des listes d’attente longues et les parents doivent parfois inscrire leur progéniture avant la conception, c’est dire.
    Tout laisse à penser que le Valais pourrait bientôt connaître, si ce n’est pas déjà le cas sporadiquement aujourd’hui, une pénurie de personnel qualifié pour permettre l’ouverture de ces structures d’accueil.
    Actuellement, seul un diplôme officiel permet un engagement en qualité de personnel qualifié dans une structure d’accueil, publique ou privée. Cette réglementation laisse de côté toutes les personnes qui ont acquis des compétences et de l’expérience par la pratique, je pense naturellement aux parents qui ont choisi de sacrifier une partie de leur carrière professionnelle pour élever leurs enfants.
    Sur les modèles existant en matière de CFC, le groupe PLR propose de permettre aux pères et mères compétents de pouvoir faire valider les compétences acquises et, ainsi, d’être engagés comme personnel qualifié auprès des structures d’accueil.
    Evidemment, il n’est pas question d’accepter n’importe qui pour ces postes sensibles, raison pour laquelle le Conseil d’Etat est invité à proposer une procédure de validation des acquis qui peut être, si nécessaire, agrémentée de cours de rattrapage.
    La présente motion présente ainsi deux avantages :
    – augmenter le nombre de personnes qualifiées pouvant exercer dans une structure d’accueil et donc éviter une pénurie – pour mémoire, la crèche de Bex dans le canton de Vaud nous avait dû fermer en raison d’une telle pénurie, et
    – offrir aux parents qui ont consacré plusieurs années de leur vie à élever des enfants une reconnaissance concrète des compétences acquises et une valorisation de leur engagement ô combien important pour la société.
    Pour ces raisons, je vous invite à soutenir la motion au stade du développement.
    Par 70 voix contre 50, la motion, transformée en postulat, a été rejetée au stade du développement. La proposition est donc enterrée.

  • InterCités: discussion sur la mobilité

    InterCités: discussion sur la mobilité

    Toute cette semaine, InterCités scanne la commune d’Onex dans l’agglomération genevoise, dans le cadre de l’opération spéciale de la RSR « Génie Suisse en immersion ». Après Onex cette semaine, les communes du Noirmont et de Monthey seront passées au crible de 5 grands thèmes qui préoccupent les Suisses en cette année électorale: démographie et logement, santé, mobilité, écologie et énergie et enfin aménagement du territoire. Ce mardi matin, c’est le thème de la mobilité qui est étudié à Onex, qui doit accueillir à la fin de l’année une nouvelle ligne de tramway, le TCOB.
    Invité: Philippe Nantermod, candidat libéral-radical valaisan au Conseil national.
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    Ecouter l’émission au format MP3 (Smartphones)

  • Le PLR s’engage pour le pouvoir d’achat

    Le PLR s’engage pour le pouvoir d’achat

    Conférence du presse du PLR Suisse du 5 mai 2011, intervention de Philippe Nantermod
    La question du pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations du PLR et des JLR. Alors que divers milieux s’intéressent au montant absolu des salaires, le PLR et les JLR s’engagent depuis des années pour augmenter le revenu disponible des ménages, seule question vraiment intéressante pour le citoyen. Tant l’initiative pour un salaire minimum que l’initiative 1 :12 n’ont qu’un objectif frustratoire. A quoi bon augmenter les salaires si c’est pour laisser exploser les prélèvements obligatoires ? A quoi bon gagner 500 francs de plus pour payer le double en impôts ?
    Parmi les actions concrètes du PLR et des JLR, on peut citer :
    –       Limiter les primes d’assurance maladie. Contrairement aux slogans populistes d’une gauche qui ne conçoit qu’augmentation des prestations, le PLR travaille pour prendre des mesures de rationalisation des coûts de la santé. Sans ces mesures, les primes maladies, déjà trop élevées, le seraient encore plus, aux dépens de la classe moyenne.
    –       Contenir le prix de l’énergie. L’attitude irresponsable des partis qui réclament une sortie immédiate du nucléaire omet le problème du prix de l’électricité. Sans solution de rechange durable, le prix du KW/h risque d’exploser.
    –       Pour des assurances sociales saines. Le refus obstiné de la gauche d’assainir les assurances sociales aura pour effet une augmentation des prélèvements, grevant d’autant plus le budget des ménages.
    –       Soutenir les baisses fiscales. Dans les cantons, le PLR s’engage pour des baisses d’impôts partout où cela est possible. Au niveau fédéral, le PLR a initié des mesures pour baisser les impôts, comme la compensation intégrale de la progression à froid.
    –       Soutien à la concurrence. La concurrence sur le marché de la téléphonie a permis des baisses de prix de la téléphonie durant les dernières décennies. Cette concurrence doit être maintenue et même renforcée. La même position a été défendue dans le secteur de la distribution alimentaire. Le PLR s’est opposé à la fusion Orange – Sunrise ou aux mesures similaires entre Coop, Migros et leurs anciens concurrents.
    –       Opposition au prix unique du livre. Cette mesure empêche une diminution du prix des ouvrages, grevant bon nombre de budgets, notamment celui des étudiants.
    –       Opposition aux taxes Billag et SUISA. L’augmentation des prélèvements de ces organismes étatiques pèse directement sur les revenus des ménages.
    Rien ne sert de taper sur les hauts salaires, il faut renforcer la classe moyenne
    Face à ces engagements du PLR, la gauche ne répond qu’en stigmatisant celles et ceux qui créent des emplois et assurent le revenu de la classe moyenne. Avec un taux de chômage bien inférieur à la moyenne européenne, avec des salaires médians beaucoup plus élevés, ce sont bien les entrepreneurs et les créateurs de richesses qu’il convient de saluer.
    Taper sur les hauts salaires comme cherche l’initiative 1 :12 et la litanie incessante des syndicats n’aura que des effets dévastateurs pour les plus modestes. S’il est vrai que certains revenus atteignent des niveaux incroyablement élevés, s’il est vrai que ces montants pourraient paraître indécents, ces salaires restent imposés et profitent à toutes et à tous. A titre d’exemple, la disparition d’un seul contribuable comme Daniel Vasela entrainerait la perte de plusieurs millions de recettes fiscales, qui ne seraient certainement pas compensées par une redistribution, vu la progressivité de l’impôt. Si les plus aisés étaient amenés à quitter la Suisse ou à réduire leur salaire, les baisses de rentrées fiscales auraient évidemment des effets sur les plus faibles.
    Au contraire, plutôt qu’attiser la jalousie et l’envie, la gauche ferait mieux de s’intéresser aux moyens qui permettent à tout un chacun d’entrer sur le marché du travail et de trouver une place dans la société. Le PLR s’engage depuis des années, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal par les réformes des assurances sociales, à pousser les gens à travailler plus et mieux.
    Il y a fort longtemps, les syndicats s’engageaient pour que la valeur du travail soit reconnue et récompensée. Jean Jaurès lui-même affirmait que « le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail ». Ces mêmes syndicats semblent avoir oublié la première et la dernière liberté prônée par leur prédécesseur.
    La gauche ne se bat malheureusement plus pour la reconnaissance du travail, mais pour empêcher les citoyens de se surpasser et de progresser socialement. Effort, succès, mérite ne sont pas des injures, mais les fondements d’une société qui gagne. Le nivellement par le bas proposé par la gauche ne sert qu’un intérêt : maintenir un socle électoral pour une idéologie en perte de vitesse.
    3. Le pouvoir d’achat mérite mieux que des slogans
    La problématique du pouvoir d’achat est la préoccupation principale du PLR. Dans toutes ses actions concrètes, les libéraux-radicaux cherchent à améliorer les conditions cadres pour assurer au plus grand nombre un travail de qualité, bien rémunéré et éviter que l’Etat ne se serve plus qu’il n’en faut dans le porte-monnaie du citoyen.
    Parmi les mesures que défend le PLR, on peut citer :
    –       Un soutien à la recherche et à la formation, parce que le pouvoir d’achat et les places de travail passent d’abord par l’innovation et par les compétences des entrepreneurs et des salariés.
    –       L’assainissement des assurances sociales, pour éviter que les prélèvements obligatoires ne grèvent davantage le budget des ménages à l’avenir.
    –       Une liberté de commerce accrue, pour encourager l’esprit d’entreprise chez les jeunes.
    –       Des incitations fortes à entrer sur le marché du travail, à l’image du programme d’occupation mis en place en Valais pour les jeunes entrant à l’aide sociale. En aucune circonstance, l’assistance publique ne doit être plus intéressante financièrement que le travail.
    –       Le libre-échange entre les cantons et avec nos partenaires économiques mondiaux.
    –       Des finances publiques saines qui permettent des baisses d’impôts et soutenir ainsi la classe moyenne.
    Ces mesures sont évidemment bien plus complexes que les slogans proférés par la gauche. Il n’en demeure pas moins qu’augmenter les salaires n’est pas une simple question d’article constitutionnel. Ce qui permet une hausse des revenus, c’est bien la performance de l’économie, la qualité des emplois, l’efficience de l’Etat et l’innovation.
    httpv://www.youtube.com/watch?v=3HSA04bi-7o