Emission « En ligne directe » sur la RTS la Première, du 16 janvier 2015.
La décision de la BNS déclenche un vent de panique chez les professionnels de la branche, déjà affaiblie par une saison pourrie. Quelles réponses peut-on attendre de la Confédération?
Invités: Laurent Tissot, professeur d’histoire à l’Université de Neuchâtel, Philippe Nantermod, avocat, député PLR au Grand conseil valaisan, et Eric Balet, directeur de Téléverbier, Vice-président des Remontées mécaniques suisses.
L’émission en MP3
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Catégorie : Médias
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Fin du taux plancher: comment sauver le tourisme suisse?
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Jean-René Germanier, locomotive du PLR au National 2015
Jean-René Germanier est à disposition du PLR pour figurer en tête de liste au Conseil national 2015, une grande chance pour le parti de gagner le 8ème et nouveau siège pour le Valais.
Le 1er octobre, le PLR devra accepter le principe de la nouvelle candidature de notre conseiller national sortant, avant de s’engager dans la campagne aux élections fédérales qui s’annonce d’ores et déjà passionnante.
Je m’engagerai pour que Jean-René figure sur la liste et que le PLR fasse le meilleur score possible aux élections d’octobre 2015; je suis persuadé que les valeurs libérales-radicales méritent d’être bien défendues à Berne, pour le bien du Valais et de ses citoyens.
Mon intervention sur Rhône FM à ce sujet.
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La douche froide
Interview dans l’émission « La douche froide » sur Couleur 3, par Jonas Schneiter, le 27 août 2014.
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Amazon est-il en train de tuer l'édition?
Débat du 15 juillet 2014, sur RTS La Première, face à Pascal Vandenberghe.
La guerre du livre électronique fait rage entre Amazon et Hachette. Le groupe américain de distribution exige de Hachette qu’il baisse le prix de ses livres numériques de 25%, ce que l’éditeur franco-américain refuse de faire. Jeudi, Xavier Studer, spécialiste des nouvelles technologies, parlait d’un conflit entre le monde du passé et le monde moderne. En désaccord avec cette affirmation, Pascal Vandenberghe, le directeur général de Payot, estime qu’il s’agit d’une guerre économique totale menée par Amazon, qui n’a rien à voir avec les nouvelles technologies. A-t-il raison? L’agressivité commerciale d’Amazon est-elle en train de tuer ses concurrents, notamment dans le monde de l’édition?
Débat entre Philippe Nantermod, député PLR au Grand conseil valaisan et Pascal Vandenberghe, directeur général de la chaîne suisse de librairies Payot.
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L’émission en MP3. -
Les banques pourront-elles déduire leurs amendes?
Débat sur Forum sur la RTS La Première le 1er juin 2014.
Déduire ou ne pas déduire les amendes des banques? Telle est la question qui se pose pour les établissements depuis l’annonce stipulant que Credit Suisse va devoir payer aux Etats-Unis. Dès lundi, cette interrogation va s’emparer des élus sous la coupole et peut-être devenir le thème d’un débat d’actualité durant la session d’été. Par Alexandra Lawi, avec les interviews de Filippo Lombardi, sénateur PDC tessinois et Philippe Nantermod, député libéral radical valaisan.
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Supprimer les rentes à vie mais augmenter le salaire des conseillers d'Etat valaisans?
Débat sur Forum sur la RTS La Première le 1er juin 2014
Une rente à vie supprimée, mais une augmentation annuelle de salaire de près de 25%: le système pourrait s’appliquer aux conseillers d’Etat valaisans. Leur salaire atteindrait 300’000 francs, soit l’un des plus élevés en Suisse romande. La proposition provient de la Commission de la révision de la loi sur la prévoyance professionnelle des magistrats. Les membres de l’Exécutif seraient affiliés à une caisse de pension. Le système ne concernerait que les membres du gouvernement élus à partir de 2015. Le dernier mot reviendra au Grand Conseil. Débat entre Philippe Nantermod, député libéral radical valaisan, vice-président de la Commission et Emilie Flamand, ancienne présidente des Verts genevois.
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Un mélange des genres malvenu
Chronique publiée dans le Nouvelliste, le 1er mai 2014.
La loi sur les incompatibilités interdit notamment au personnel de l’Etat, avec une exception notable et étonnante pour les enseignants, de siéger au sein du Grand Conseil. Au nom de principes démocratiques sortis d’un chapeau, la FMEP exige l’ouverture complète des portes du plénum aux membres de l’administration cantonale.
Détour utile, rappelons le rôle du parlement. Selon la constitution valaisanne, le Grand Conseil exerce le pouvoir législatif, élit le pouvoir judiciaire, exerce la haute surveillance sur la gestion de l’Etat et adopte le budget et les comptes.
Or, il semble échapper à certains que l’employé d’Etat, où qu’il se trouve sur l’échelle hiérarchique, appartient au pouvoir exécutif. Lorsque je reçois une décision de taxation, c’est la puissance publique qui s’exerce à mon encontre, même si ce n’est pas le chef du service des finances qui traite mon dossier. Il en va de même pour l’ensemble de l’activité publique.
Comment imaginer que le Grand Conseil puisse convenablement faire son travail lorsqu’il sera composé en partie des membres d’une administration qu’il doit contrôler ? Peut-on admettre que les mêmes personnes composent l’autorité surveillée et l’autorité de surveillance ? Comment croire à l’indépendance du pouvoir législatif lorsque ses membres devront vérifier la qualité du travail de collègues de bureaux, voter le budget de leur propre service ou adopter des lois qui concernent directement leur travail, quand ce n’est pas fixer leur salaire ou le statut de leur caisse de pension ?
Contrairement à ce qu’affirment les partisans de l’abolition des incompatibilités, le régime de la récusation n’est pas satisfaisant. Le Grand Conseil est un corps composé de 130 personnes, on ne peut admettre que ses membres ne siègent pas de manière régulière ou lors de vote sur des objets aussi essentiels que le budget ou des lois.
Refuser ce mélange des genres n’est pas un acte de défiance à l’égard de la fonction publique. C’est rappeler que la démocratie connaît pour principe cardinal la séparation des pouvoirs. Les employés de l’administration peuvent être candidats, ils peuvent être élus, mais ils doivent alors choisir s’ils préfèrent constituer le corps législatif ou le corps exécutif de l’Etat. -
Les fonctionnaires doivent-ils pouvoir être éligibles?
Débat sur Forum sur la RTS, le 25 avril 2014.Faut-il permettre l’éligibilité aux fonctionnaires? La question se pose actuellement en Valais. Le député PLR valaisan Philippe Nantermod, qui s’y oppose, a croisé le fer sur les réseaux sociaux avec un partisan, le socialiste vaudois Benoît Gaillard. Face-à-face entre les deux politiciens.[dewplayer:http://download-audio.rts.ch/la-1ere/programmes/forum/2014/forum_20140425_standard_developpement-4_5a3b1856-39b8-4ced-b99b-89fa909e3b16-128k.mp3] -
Pourquoi je ne veux pas de la session des Chambres fédérales en Valais
Publié dans le Nouvelliste, le 2 avril 2014.
A écouter les tenants d’une session fédérale extra-muros en Valais, la venue des 246 parlementaires durant trois semaines engendrera une révolution dans l’attitude de nos confédérés à l’égard de notre canton. Les partisans d’hier de la LAT changeraient subitement d’opinion s’ils passaient quelques jours dans la Vallée du Rhône. Il suffirait de respirer notre air montagnard pour que les défenseurs de l’impôt successoral se transforment en de farouches supporters de l’impôt au forfait.
La plupart des élus fédéraux a déjà séjourné en Valais. Ce n’est pas à coup de bouteilles de fendant dans des carnotzets que nous refermerons le schisme culturel qui se creuse entre la Suisse et le Valais. Notre canton marque des points lorsqu’il se montre intelligent dans ses propositions tout en restant ferme dans ses positions. Il en perd lorsqu’il dégage l’image d’un Etat déstabilisé par les affaires et d’un gouvernement qui a perdu la confiance de sa population.
Je m’oppose clairement à cette session fédérale en Valais. Inutile, coûteuse, elle ne nous apportera rien. Elle n’améliorera pas nos relations avec Berne, elle ne résoudra pas la crise identitaire que nous traversons, elle n’apaisera pas la tension politique ambiante. En tant que citoyen suisse, j’attends de mes élus fédéraux qu’ils me représentent, pas qu’ils se promènent d’un canton à l’autre.
La session fédérale extra-muros de Flims a coûté 3.5 millions de francs, dont la moitié payée par les Grisons. Cette session était nécessaire vu la rénovation du Palais fédéral, qui a coûté la bagatelle de 70 millions de francs de nos impôts. Alors que nos parlementaires fédéraux disposent désormais de cet outil de travail formidable, il faudrait déplacer toute la machine législative pour le « prestige » de changer de capitale l’espace d’un peu moins d’un mois ? S’il existait un oscar des dépenses inutiles, la session extra-muros se distinguerait.
A l’heure où les comptes cantonaux affichent un déficit et que le budget cantonal 2013 a été dépassé de 50 millions de francs, j’espère sincèrement que nous éviterons ce genre de dépenses somptuaires. Entre l’équilibre budgétaire et la gloriole de voir les Chambres en Valais, mon cœur ne balance pas du tout. -
La mobilisation s'organise contre le oui à l'initiative anti-immigration de l’UDC
Emission Forum sur la RTS, le 27 février 2014.
La mobilisation s’organise, après le oui à l’initiative sur l’immigration de masse le 9 février. Ce jeudi, une trentaine de personnalités, dont Micheline Calmy-Rey et l’ancien ambassadeur Luzius Wasescha, ont lancé un appel européen: elles veulent revenir sur la votation du 9 février et choisir l’Union européenne (UE). Une coalition d’ONG, de syndicats et de partis de gauche appellent à manifester ce samedi sur la Place fédérale à Berne pour une Suisse «ouverte et solidaire». Des réactions qui rappellent celles qui avaient suivi le non à l’EEE en 1992. Par Vincent Bourquin, avec les interviews de Luzius Wasescha, ancien ambassadeur suisse à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Philippe Nantermod, député PLR au Grand Conseil valaisan, et Jacques Neyrinck, conseiller national PDC vaudois.
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