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Changement à la tête du DETEC : les jeunes libéraux-radicaux exigent une nouvelle orientation pour la politique des médias

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Changement à la tête du DETEC : les jeunes libéraux-radicaux exigent une nouvelle orientation pour la politique des médias


Communiqué de presse des jeunes libéraux-radicaux suisses
Le prochain remaniement à la tête du DETEC doit être avant tout bénéfique à la politique des médias. Les tâches de la SSR et leur nécessité doivent rapidement être vérifiés. Les jeunes libéraux-radicaux espèrent que de nouveaux accents seront mis sur la loi concernant la politique des médias et que les dernières évolutions dans ce domaine seront prises en compte.
La SSR coûte 1.2 milliards de francs par année, ce qui représente la quasi-totalité de la part du gâteau sur une redevance totale provenant des taxes estimée à 1.3 milliard de francs. En 2009, la SSR a enregistré des pertes pour 46.7 millions de francs. Depuis 2006, la somme des déficits approche les 170 millions. Ceci permet de pérenniser un service qui fournit des informations, du sport, des programmes cultures ainsi que du divertissement.
Il est essentiel que les citoyens et citoyennes puissent être informés dans toutes les langues nationales et de façon neutre et complète sur tous les sujets politiques. Le devoir de la part des responsables de l’information est de vérifier que la production soit aussi avantageuse que celle de l’offre privée. Les jeunes libéraux-radicaux sont persuadés qu’il est possible de diminuer les coûts de la  production  d’émissions tout en maintenant les mêmes offres et le même contenu. En outre, il est connu depuis longtemps que l’administration de la SSR ainsi que son mode de perception (Billag) regorgent de nombreuses possibilités d’économie.
La TSR continuera d’exiger des taxes élevées, ce qui lui permet certes que des programmes tels que Desperate Housewife ou des films récents soient diffusés sans trop d’intermèdes publicitaires. Cependant, le « luxe » de ne pas être dérangé par des spots publicitaires se paye malgré tout à l’autre bout du système. Tout cela devient cher pour les consommateurs alors qu’il est possible depuis longtemps, grâce aux nouvelles technologies, de sauter les publicités, regarder les émissions sur d’autres chaînes ou alors sur internet (et ce gratuitement). Non seulement les chaines privées sont appréciées du grand public, mais il faut se poser la question du réel devoir de l’Etat d’offrir un vaste programme de divertissements aux citoyens.
Avec le changement prochain à la tête du DETEC, les jeunes libéraux-radicaux attendent qu’une nouvelle attention soit portée sur la politique médiatique. En effet, le programme et les tâches de la SSR sont premièrement de se demander en quoi il est absolument nécessaire de bénéficier d’une télévision d’Etat et que se doit-elle d’offrir ? Si l’argent des taxes était réparti de façon plus conséquente dans le devoir d’informer la population, il est fort à parier que les taxes prélevées seraient bien plus basses. Les citoyens pourraient ainsi disposer librement de l’argent qu’ils économisent en finançant par exemple les activités de divertissements de leur choix pendant leurs temps libre.

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