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Droit international et droit national: refuser l'arbitraire

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Droit international et droit national: refuser l'arbitraire

Cette ânerie sur le droit national qui devrait primer le droit international, c’est exactement comme si un particulier se mettait à affirmer que sa volonté propre du jour primait les contrats qu’il a conclus.
Le droit dit « international », ce n’est rien d’autre que du droit auquel nous avons souverainement souscrit, et dont nous pouvons nous départir, si nous le désirons, comme nous pouvons résilier un contrat de téléphone.
Ne plus respecter ce droit international, c’est partir du principe que l’on n’applique plus la loi, c’est la négation du principe de la suprématie de la loi, c’est la république bananière, le début de l’arbitraire.
Allons jusqu’au bout des projets ! Permettons aux autorités de ne plus appliquer du tout de loi, qu’elle soit internationale, fédérale ou cantonale. Laissons l’autorité décider pragmatiquement, à la gueule du client, sans base légale, selon les besoins du moment. Je ne doute pas que plus d’un président de commune ou d’un conseiller d’Etat trouverait la formule intéressante, certains citoyens un peu moins.
Un peu de lecture ne ferait pas de mal aux esprits éclairés qui propose ce merveilleux projet… « De l’esprit des lois », de Montesquieu. En plus c’est dans le domaine public.

Commentaires

4 Comments

  1. Je continue j’ai involontairement rompus mon commentaire:
    Je disais:
    Pour ce qui est de l’initiative de l’UDC sur la primauté du droit suisse à qui la faute si de tel initiatives voient le jour? C’est de la faute d’une certaine classe politique surtout de gauche qui attaque sans cesse les initiatives UDC ou soutenues par elle uniquement par idéologie comme l’internement à vie des criminelles sexuellement dangereux ou l’interdiction de faire travailler des pédophiles avec des enfants en brandissant le droit international dont la plupart de ceux qui le brandissent ne doivent certainement pas savoir ce que contient ce fameux droit.
    Si le droit international c’est de protéger les pédophiles avant les enfants et les violeurs assassins avant les victimes alors oui; c’est le droit suisse voté démocratiquement qui doit primé.
    Par contre je serais plus d’accords en ce qui concerne l’interdiction des minarets. Je ne vois pas en quoi un style architecturale serait une menace pour la sécurité publique. Ce n’est pas le minaret qui fait l’intégriste et en plus c’est un viol du droit à la propriété privée.
    D.J
    http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/

  2. Mon exemple de repris de justice qui rédigeraient notre code pénale voulait dire que dans les droit international il y a par ex. les droits de l’homme dont les textes sont ratifiés entre autres par des dictatures.
    Le droit internationale est devenu une plaisanterie. Pour ce q

  3. Les organes qui adoptent le droit international sont les mêmes en général que ceux qui adoptent le droit national.
    Ça n’a aucun sens de penser que le droit international est le fait de « vendus », à moins de mépriser tout législateur, quel qu’il soit, et donc la démocratie avec.

  4.  » Cette ânerie sur le droit national qui devrait primer le droit international, c’est exactement comme si un particulier se mettait à affirmer que sa volonté propre du jour primait les contrats qu’il a conclus.  »
    Et le droit international c’est un peu comme si notre code pénal était rédigé entre autres par des repris de justice.
    D.J


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