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Thérapies complémentaires : Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins. Komplementärmedizin: Einführung eines Wahlrechts in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung.

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Thérapies complémentaires : Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins. Komplementärmedizin: Einführung eines Wahlrechts in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung.

Motion déposée : Thérapies complémentaires. Introduire un droit d’option dans l’assurance obligatoire des soins.

Le Conseil fédéral est invité à proposer une modification de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal), faisant de la prise en charge des « médecines » complémentaires une prestation optionnelle de l’assurance-obligatoire des soins.

Le peuple a majoritairement accepté la prise en charge des médecines alternatives par l’assurance obligatoire des soins, lors de la votation en 2009. Pour mettre en œuvre cet article constitutionnel, le Conseil fédéral a prévu le remboursement de cinq « médecines » complémentaires, soit l’acupuncture, la médecine anthroposophique, la pharmacothérapie de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’homéopathie et la phytothérapie. Depuis, il apparaît que de nombreuses thérapies complémentaires ne reposent pas sur les critères légaux d’efficacité, d’adéquation et d’économicité (EAE). Dans son avis en réponse au postulat 21.4445, le Conseil fédéral a expressément reconnu que dès lors qu’il n’avait pas été possible de reconnaître l’efficacité des « médecines » complémentaires selon des méthodes scientifiques, c’est un « principe de confiance » qui est appliqué.

Si de nombreux citoyens croient à l’efficacité de ces thérapies, ce n’est pas le cas de l’entier de la population. Or, il est difficilement justifiable d’imposer à l’ensemble des assurés l’obligation de cotiser pour financer des prestations qui reposent pour l’essentiel sur l’intime conviction de certains praticiens et patients, et non sur des données scientifiques objectives. A l’image de l’option de l’assurance contre les accidents qui existe avec l’assurance obligatoire des soins, la présente motion propose d’introduire une option supplémentaire, permettant aux citoyens qui le désirent de ne plus bénéficier du remboursement des thérapies alternatives et, en contrepartie, de ne plus participer à leur financement.

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Motion eingereicht: Komplementäre Therapien. Einführung eines Wahlrechts in der obligatorischen Krankenpflegeversicherung.

Der Bundesrat wird aufgefordert, eine Änderung des Bundesgesetzes über die Krankenversicherung (KVG) vorzuschlagen, die die Übernahme der Kosten für komplementäre « Medizin » zu einer Wahlleistung der obligatorischen Krankenpflegeversicherung macht.

Bei der Volksabstimmung im Jahr 2009 stimmte die Mehrheit der Bevölkerung der Kostenübernahme der Alternativmedizin durch die obligatorische Krankenpflegeversicherung zu. Zur Umsetzung dieses Verfassungsartikels sah der Bundesrat die Kostenübernahme für fünf komplementäre « Medizinen » vor, nämlich Akupunktur, anthroposophische Medizin, Pharmakotherapie der traditionellen chinesischen Medizin (TCM), Homöopathie und Phytotherapie. Seither hat sich gezeigt, dass viele komplementäre Therapien nicht auf den gesetzlichen Kriterien der Wirksamkeit, Zweckmässigkeit und Wirtschaftlichkeit (WZW) beruhen. In seiner Stellungnahme in Beantwortung des Postulats 21.4445 erkannte der Bundesrat ausdrücklich an, dass, sobald es nicht möglich war, die Wirksamkeit der komplementären « Medizin » nach wissenschaftlichen Methoden anzuerkennen, ein « Vertrauensprinzip » angewendet wird.

Zwar glauben viele Bürger an die Wirksamkeit dieser Therapien, doch gilt dies nicht für die gesamte Bevölkerung. Es ist jedoch schwer zu rechtfertigen, alle Versicherten zu verpflichten, Beiträge zur Finanzierung von Leistungen zu zahlen, die grösstenteils auf der Überzeugung bestimmter Ärzte und Patienten und nicht auf objektiven wissenschaftlichen Daten beruhen. Nach dem Vorbild der Option der Unfallversicherung, die bei der obligatorischen Krankenpflegeversicherung besteht, schlägt diese Motion vor, eine zusätzliche Option einzuführen, die es den Bürgern, die dies wünschen, ermöglicht, nicht mehr von der Erstattung alternativer Therapien zu profitieren und sich im Gegenzug nicht mehr an deren Finanzierung zu beteiligen.

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