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Une histoire de paille et de poutre

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Une histoire de paille et de poutre

Courrier des lecteurs du 20 septembre 2012
Lors des débats du Grand Conseil vaudois du 18 septembre, le député vert Mahaim a taxé le Valais de «cancre de l’aménagement du territoire». Il n’est pourtant pas certain que le député en question ait grand-chose à nous apprendre. Sur l’arc lémanique, les infrastructures routières et ferroviaires sont complètement dépassées, la crise du logement et les tarifs immobiliers sont effrayants de Nyon à Villeneuve, les zones villas poussent comme des champignons dans la Broye, dans le Chablais et par extension dans le Chablais valaisan.
Je peine aussi à comprendre en quoi l’aménagement du territoire de Villars serait tellement plus harmonieux que celui de Verbier. La gauche vaudoise n’a vraisemblablement pas compris que la révision de la Loi sur l’aménagement du territoire ne s’appliquera pas qu’en Valais. Selon l’Office fédéral du développement territorial, Vaud devra déclasser 57% de ses zones à bâtir, car «surdimensionnées». Pas terrible pour donner des leçons. Les Valaisans n’avons sans doute pas toujours tout fait tout juste, mais nous n’avons pas eu besoin de trois initiatives Weber et de l’intervention de l’UNESCO pour protéger le Cervin.

Commentaires

3 Comments

  1. Le Valais a plus de zones non habitées que le Canton de Vaud. En plus, avoir beaucoup de zones à bâtir en réserve signifie simplement anticiper l’avenir, ce qui est justement ce que l’on fait quand on « planifie ». Dézoner tout ce qui ne sera pas utilisé dans les 15 prochaines années, en indemnisant des propriétaires fonciers, puis encaisser un impôt dans 15 ans parce que finalement, son terrain on en a besoin (à cause du débordement des Vaudois qui émargent en Valais, faute de planification du territoire dimensionnée à leurs propres besoins…) c’est absurde.


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