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Urs Schwaller, un Romand ?

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Urs Schwaller, un Romand ?

Il était le remplaçant désigné de Widmer-Schlumpf en 2007, au cas où celle-ci renonçait. Suisse-allemand en 2007, Romand en 2009.
Mais poussons la logique jusqu’au bout. Il suffit d’être aussi bilingue que son canton d’origine pour pouvoir jouer les caméléons.
1) Gardons Micheline Calmy-Rey.
2) Remplaçons P. Couchepin par Didier Burkhalter.
3) Leuenberger par le Jurassien bernois Maxime Zuber
4) Ueli Maurer par Oskar Freysinger
5) Doris Leuthard par Dominique du Buman
… et on verra la tête des Suisse allemands. Dans le fonds, selon la logique affirmée pour M. Schwaller, cette configuration comprenant cinq personnalités sur sept d’origine et de langue maternelle romande est une configuration 5 Alémaniques – 2 Romands.
Mouais.

Commentaires

4 Comments

  1. Ours cheval air, c’est très francophone tout ca!!

  2. Re,
    C’est M.Darbellay (quel coup de jarnac il est en train de réaliser celui-là),qui a dit qu’on ne devait pas faire primer l’origine du candidat sur ses capacités.
    Mais cette affirmation n’est-elle pas seulement liée au fait que c’est un des seul moyen de légitimé M.Schwaller en vue de succéder M.Pascal Couchepin? Et le marché dessus le jour de l’élection…?
    Je constate simplement que depuis que je suis la politique de ce pays, c’est la première que le trouble me gagne parce que j’entends et lis.
    De voir des politiciens et aussi des partis jouer avec le système pour des ambitions personnelles cela me dégoûte quelque que peu.
    Peut-être qu’avant c’était déjà comme cela, mais tout ce faisait dans l’arrière-boutique. Là, c’est carrément sur la place publique. Ce week-end, même l’UDC est entrée dans la dance.
    Comme l’a dit jeudi passé M. Bender sur Forum, on se rapproche un peu plus vers un système qui n’est pas si éloigné de la 3ème ou de la 4ème République concernant comme tu le dis ces discussions d’épicier.
    Dans un entretien dans l’hebdo M. Couchepin ne souhaite pas voir le parlement être dominé par des petits partis et qui feraient ou déferaient des majorités . Comme le disait de Gaulle en son temps : « le régime des partis: c’est la pagaille »
    Concernant le syndrome belge non, je n’arrive pas à croire que la Suisse en est si proche. L’ignorance peut-être???
    Pour terminer, quand tu parles de « cette qualité du candidat qui doit triompher ». Et que tu rajoutes que c’est vrai, mais ce n’est pas suffisant. C’est Jean-Pascal Delamuraz qui me vient à l’esprit. Il disait que « pour être un bon conseillé fédéral il faut être en bonne santé, mais aussi et surtout être intelligent. » C’est bien la preuve que l’on peut être idiot et de qualité.
    Bonne journée!

  3. Salut Romain !
    Perso, ouais. Plus qu’une connaissance quelconque du microcosme, je pense que aucun pays multinational comme le nôtre peut imagine un changement de paradigme comme celui-ci et en sortir indemne.
    Il a été dit qu’on ne devait pas faire primer l’origine du candidat sur ses capacités. Cela revient à dire que la Suisse romande n’a pas de candidat capable de siéger au Conseil fédéral. C’est non seulement faux, mais c’est un jugement surtout assez destructeur à mon avis.
    Ce n’est pas qu’une querelle linguistique. La Suisse est fondée sur ce respect des minorités, sur ces tournus qui n’en finissent jamais et pour lesquels chaque changement nécessite des discussions d’épicier. On ne peut pas balayer tout cela d’un revers de main en affirmant que « la qualité du candidat doit triompher ». C’est vrai, mais ce n’est pas suffisant.
    Bonne soirée !

  4. Salut Philippe!
    J’aimerais revenir sur ton intervention Facebook.
    Crois-tu réellement en une belgisation de la Suisse si on élit M. Schwaller!?
    Est-ce que c’est ta connaissance du microcosme politique qui te le fais dire ?
    J’ai de la peine à croire que la Suisse soit si fragile et qu’elle vaut mieux qu’une querelle linguistique!


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