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Bourses d’études : le Grand Conseil s’inquiète, mais un peu tardivement

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Bourses d’études : le Grand Conseil s’inquiète, mais un peu tardivement

Communiqué du PLR VS du 13 décembre 2013.

La proposition de coupes dans les bourses d’études au budget 2014 a été partiellement revue par le Grand Conseil valaisan. La pérennité des allocations de formation reste toutefois incertaine, confirmant que les craintes annoncées par les libéraux-radicaux en 2010 étaient fondées. Il aurait été souhaitable que le parlement soutienne ses propositions déjà à ce moment-là plutôt que d’attendre la rupture budgétaire.

En 2010, le PLR s’était opposé à la nouvelle législation sur les allocations de formation faisant la part belle aux bourses et réduisant considérablement les prêts. Pour les libéraux-radicaux, la question du remboursement des montants octroyés doit dépendre de la situation financière du bénéficiaire après la formation et non de celle des parents. Si le système proposé avait été adopté en 2010, le fonds pour la formation serait mieux doté et le Grand Conseil ne serait pas aujourd’hui invité à couper dans le domaine crucial du financement des études. Par une motion déposée en session de novembre, le groupe PLR propose au parlement de faire amende honorable en revenant sur sa décision.
Le PLR regrette que le Grand Conseil n’a pas suivi sa position modérée visant à ne réduire les bourses « que » d’un montant de 1.3 millions, contre les 3 millions proposés par le Conseiller d’Etat. Sensible aux questions de démocratisation des études, les libéraux-radicaux se montrent aussi soucieux de la situation financière de l’Etat du Valais dont les comptes 2013 s’annoncent déficitaires alors que l’équilibre budgétaire 2014 est très fragile.
Pour le PLR, tant la coupe rase proposée par le Conseil d’Etat que les promesses socialistes d’allocations déconnectées des deniers publics relèvent de l’irresponsabilité politique. La voie médiane, soutenue par la commission des finances et par le Grand Conseil, apparaissait comme la seule solution admissible face à l’urgence.
Les libéraux-radicaux espèrent que le Grand Conseil fera bon accueil à sa motion et qu’il ne faille plus, à l’avenir, tailler dans les allocations de formation pour éviter la catastrophe budgétaire.

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