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Soins de longue durée : le manque de courage du Conseil d’Etat coûte 24 millions au contribuable !

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Soins de longue durée : le manque de courage du Conseil d’Etat coûte 24 millions au contribuable !

Communiqué de presse du PLR du 13 décembre 2013

Le Grand Conseil valaisan va vraisemblablement soutenir la validité du référendum sur la loi sur les soins de longue durée qui devra être soumise au vote populaire prochainement. Les signatures ont été déposées il y a deux ans et ce délai invraisemblablement long aura entraîné une importante réduction des recettes de l’Etat. Le Conseil d’Etat porte l’entière responsabilité de cette faute en refusant de traiter cet objet dans des délais acceptables.

Deux ans et demi. C’est le délai minimum qu’il aura fallu pour que le peuple puisse se prononcer sur le référendum lancé contre la loi sur les soins de longue durée. Il s’avère que le Conseil d’Etat devient adepte des procédures lentes en matière de droits populaires, au mépris de la démocratie. A titre de comparaison, sur le plan fédéral, une fois qu’une initiative est prête à passer au vote, le Conseil fédéral dispose d’un délai de dix mois pour la soumettre.
Ce manque d’empressement inexcusable à traiter ces dossiers est difficilement explicable. Peut-être l’effet LEIS et le rejet de la loi sur le tourisme ? Toujours est-il que le peu de diligence des autorités coûte cher, très cher. Le fait que la loi sur les soins de longue durée n’a pas pu entrer en vigueur aura coûté pour les comptes 2012, 2013 et 2014 la bagatelle de 24 millions de francs. A peu de choses près, c’est ce qu’il manquait au budget pour atteindre un équilibre sans les coupes dans les bourses d’études, les hausses des amendes de circulation routière et la prise en compte des effets de la Lex Weber.
Ajoutons à cela que l’incertitude juridique concernant le sort de la loi touche aussi les communes qui ne peuvent établir des budgets réalistes. Cette situation est inacceptable. Les plaisanteries d’un Conseil d’Etat en manque de courage sont supportées par les impôts des contribuables et par la violation des droits démocratiques des citoyens. Le PLR attend du gouvernement cantonal une attitude plus responsable face à ses obligations constitutionnelles.

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