Catégorie : Autres

  • L'indignation, une valeur qui parle aux jeunes?

    L'indignation, une valeur qui parle aux jeunes?

    Le journal de 8h00 du 6 janvier 2011, sur la Première de la RSR.
    Avec 500’000 exemplaires vendus en l’espace de trois mois, l’ouvrage « Indignez-vous! » est le phénomène politique et médiatique du moment. Son auteur, Stéphane Hessel, n’y est pas pour rien. Dans ce petit manifeste, cette grande figure de la gauche française fait un appel à l’indignation et au refus de la résignation. Et une trentaine de pages, tout y passe: de la politique de Nicolas Sarkozy à la réforme des retraites en passant par le traitement des roms et le blocus israélien. Mais certaines voix, à l’image de Pascal Couchepin ce mardi dans Forum, dénoncent « un cri improductif qui ne résout rien ». Pour l’ancien Conseiller fédéral, ce qui compte avant tout, c’est l’action. Stéphane Hessel, lui, souhaite avant tout aider les jeunes à identifier les raisons de s’indigner. Mais cette valeur, leur parle-t-elle? Le débat avec Philippe Nantermod, vice-président des Jeunes radicaux et député suppléant au Grand Conseil valaisan, auteur d’un article sur la question sur son blog et Julien Sansonnens, vice-président du POP vaudois.
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  • Excellente année 2011 !

    Excellente année 2011 !

    Je profite du 6 janvier pour vous souhaiter à toutes et à tous une belle année 2011 ! Pour moi, elle signifiera peut-être une campagne au Conseil national si l’Assemblée générale du PLR valaisan confirme le choix des sections des districts de Monthey et St-Maurice.
    J’apprécie toujours les commentaires nombreux que mes posts suscitent sur facebook, twitter et sur ce blog. Créer le débat et l’enrichir, c’est grâce à vous, Chers lecteurs, que c’est possible. Merci du fond du coeur.
    En attendant, la campagne commence bien, avec ma première élection de 2011, ce matin. Jugez-en vous-même avec la photo. Alors, chers sujets, à bientôt pour de nouvelles aventures !

  • Bourses et prêts d’études doivent tenir compte de l’ascenseur social

    Personne n’accepterait que le montant des impôts à payer dépende du revenu de ses parents. Notre système de financement des études relève pourtant de cette logique.
    Un jeune qui obtient une aide pour financer sa formation la reçoit en partie sous forme de bourse et en partie sous forme de prêt qu’il doit rembourser. Il est pour le moins curieux, voire injuste, que la répartition entre prêts et bourses dépende du revenu des parents du demandeur. Bien que les moyens familiaux permettent d’évaluer le droit à une aide, c’est au futur ex-étudiant que reviendra la charge de rembourser. Si les parents n’ont pas aujourd’hui les moyens de financer les études de leur enfant, rien ne permet d’affirmer qu’ils l’auront davantage dans cinq ans. La situation familiale avant les études ne préjuge heureusement pas de l’avenir économique d’un étudiant. Un jeune issu d’un milieu très défavorisé deviendra un avocat fortuné grâce à l’aide publique, alors qu’un autre, peut-être dans une situation meilleure au départ, se trouvera dans une situation financière beaucoup plus difficile. Or, le second remboursera davantage que le premier, puisque issu d’un milieu plus favorable.
    Ce qui manque dans notre système de financement des études, c’est la prise en compte du rôle d’ascenseur social que jouent les filières de formation. Pour définir la part d’aide à rembourser, le système devrait tenir compte du revenu des bénéficiaires après leur formation.
    Les sportifs de haut niveau l’ont compris: après des années passées dans un centre de formation qui leur permet de développer leurs talents, nombreux sont les champions qui rendent la monnaie de leur pièce en aidant ces centres afin que les nouveaux talents puissent en bénéficier. De la même manière, il semble logique que celui qui a pu voir son niveau de vie s’améliorer considérablement grâce à la collectivité participe à son tour à offrir aux jeunes dans le besoin les moyens financiers de suivre des études. Un tel changement de paradigme permet aussi, sans dépenser plus d’argent public, de démocratiser un peu plus les études année après année.
    La répartition entre bourses et prêts a échauffé les esprits au Grand Conseil lors des débats de novembre entre les tenants de l’orthodoxie financière et les partisans du tout solidaire. Cette proposition médiane fait l’objet d’une motion qui réconciliera peut-être tout le monde : plus de bourses à ceux qui en ont réellement besoin, plus de remboursements de la part de ceux qui en ont les moyens.
    Publié dans le Nouvelliste, le 22 décembre 2010

  • Don d’organe : le devoir de choisir

    A l’heure où j’écris ces lignes, en Suisse, plus de 1000 personnes attendent un cœur, un poumon, un foie, un rein. En 2009, 67 personnes sont mortes dans notre pays faute d’avoir pu bénéficier d’une transplantation. La Suisse est le deuxième plus mauvais élève en la matière. Des familles entières sont dans l’attente insupportable d’une bonne nouvelle qui, malheureusement, ne vient que trop rarement. La pénurie d’organes disponibles provoque dans le monde un des trafics les plus ignobles qui existe et donne encore une occasion à certains de nos semblables de rabaisser un peu plus la dignité humaine.
    C’est pourtant facile d’être donneur. Prendre une carte. Pourtant, par paresse, par manque de temps, par oubli, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore franchi le pas alors qu’ils ne s’y opposent pas. Chacun est libre de disposer de son corps, c’est un fait. Chacun a le droit d’être donneur ou de ne pas l’être. Mais s’il n’existe heureusement pas de devoir de donner, face à la pénurie, il y a un devoir de choisir : on est donneur ou on ne l’est pas. Si je peux concevoir que l’on puisse être réticent à faire don de ses propres organes, j’ai plus de peine à imaginer que l’on puisse être réticent à choisir.
    Les moyens politiques existent pourtant pour augmenter sensiblement le nombre de donneurs. On pourrait, par exemple, inscrire sur les permis de conduire la volonté de son titulaire. En poussant la réflexion plus loin, le Conseiller national Felix Gutzwiller propose une idée plus radicale: le consentement implicite. Plutôt que de disposer d’une carte de donneur, ceux qui ne veulent pas laisser prélever leurs organes devraient signer une carte de non-donneur. Cette proposition, aussi simple que le système actuel aurait l’immense avantage de sauver un maximum de vies. Personne ne serait forcé de participer à la survie de pères et mères de famille, il suffirait de faire connaître sa volonté d’y échapper. A contrario, celui qui ne s’y oppose pas serait réputé accepter. Je ne doute pas que cette proposition choque plus d’un, mais je suis persuadé que les mêmes qui s’offusquent pourraient changer d’avis s’ils devaient compter aujourd’hui sur un don.
    En attendant une percée politique, à quelques jours de Noël, toute personne qui ne s’y oppose pas peut se faire à lui-même et à toute la société un cadeau aussi gratuit qu’utile: prendre une carte de donneur. Un cadeau qui fera peut-être, dans des circonstances malheureuses, le bonheur d’une famille en attente d’un organe. Et qui sait, cette famille pourrait être celle de chacun d’entre nous.
    Publié dans le Nouvelliste, le 9 décembre 2010

  • Candidature au Conseil national

    Candidature au Conseil national

    Le 2 décembre 2010, l’Assemblée générale de l’Association libérale-radicale des districts de Monthey et de St-Maurice (ALRDMSM) m’a désigné à l’unanimité comme candidat pour la liste PLR au Conseil national 2011. Ce choix devra être formellement approuvé par l’Assemblée générale du PLR valaisan le 31 mars 2011.
    C’est avec un immense plaisir et une passion sans précédent que je me lance dans la course. Jusqu’en 1999, le PLR valaisan était titulaire de deux sièges à la Chambre basse. Depuis, le PLR a connu des hauts et des bas. Aujourd’hui, nous disposons d’une locomotive électorale formidable en la personne de Jean-René Germanier, nouveau Président du Conseil national. La liste qui se dessine fait la part belle à des personnalités de haut vol de tout le canton. Enfin, notre nouveau Président, Georges Tavernier, a apporté un dynamisme dans la droite ligne de Léonard Bender qui a fait du PLR un des partis les plus compétitifs et les plus attractifs. Ces nombreux atouts doivent permettre au PLR de reconquérir son deuxième siège !
    Lors de l’Assemblée du 2 décembre, j’ai offert, en collaboration avec mon amie Barbara Polla, une coupe de champagne aux couleurs du Valais à tous les membres de l’association. Le message: nous fêterons le 23 octobre 2011 la victoire du PLR si nous y travaillons suffisamment. Et la coupe de champagne – vide pour l’instant – est là pour ne le rappeler jusque là.
    En attendant la victoire, vous pourrez suivre sur mon site tout le développement de cette campagne qui s’annonce aussi longue qu’exaltante.

  • La Soupe du 14 novembre 2010


    Invité à la Soupe ce dimanche sur la RSR…
    « Ses nombreuses apparitions dans les médias font de lui l’un des membres les plus éminents d’une nouvelle génération de politiciens suisses.
    Natif de Morgins, célibataire, 26 ans, avocat stagiaire, vice-président des jeunes libéraux-radicaux depuis le 17 mars 2007, il s’essaie à un premier mandat de député suppléant en Valais.
    L’apprenti politicien Philippe Nantermod n’a pas que la politique dans la vie. Il aime le rock, la bière et il est le fondateur et directeur exécutif du Festival “C’est l’hiver”, un festival musical qui se déroule à Morgins. »
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  • Philippe Roch défend un état de droit à géométrie variable

    Dimanche soir, j’ai reçu un courriel de l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement, Philippe Roch, invitant les élus au Grand Conseil à gracier Bernard Rappaz le 18 novembre prochain. Selon le Genevois, le chanvrier est un « sage » inspiré de sentiments humanistes et pacifiques. Il ajoute que, « sans entrer dans les détails de ce dossier, il apparaît clairement que la peine à laquelle il a été condamné est démesurée. La justice a fait son travail avec un zèle inhabituel, elle a eu la main trop lourde et elle s’est enferrée dans une attitude sans issue. »
    Il y a deux ans, j’ai eu l’honneur de débattre avec le même Philippe Roch de l’opportunité de limiter le droit de recours des organisations écologistes. A l’époque, ce dernier invoquait le principe de « l’état de droit » à tort et à travers pour convaincre que l’initiative était une horreur populiste. Au nom de la primauté du droit et de son application, les décisions des législatifs et du peuple méritaient d’être surveillées et démontées lorsqu’elles enfreignaient la loi. Le peuple lui a donné raison et j’ai perdu.
    Sauf le respect que je dois à Philippe Roch, je ne peux que m’étonner que ce qui justifiait les recours des plus virulents écologistes ait perdu toute valeur lorsqu’il s’agit de respecter la sentence d’un Tribunal, confirmée par la plus haute juridiction de la Confédération. Bernard Rappaz a commis de nombreux actes contraires à notre droit pénal. Il savait qu’il prenait un risque en cultivant des produits illégaux, en procédant à des opérations financières douteuses et en enfreignant plusieurs autres normes juridiques. Rattrapé par la justice, l’application du principe cher au constituant genevois exige que le chanvrier soit condamné pour ses actes.
    Ce n’est pas par sympathie ou par antipathie que le Grand Conseil refusera très probablement la grâce requise. C’est au nom de l’égalité de traitement, du respect des décisions judiciaires, de la séparation des pouvoirs… et de l’état de droit. La grâce est une soupape qui permet de revenir sur des situations exceptionnelles. Celle de Bernard Rappaz n’a strictement rien d’exceptionnel. Comme tout condamné de droit commun, il doit purger sa peine.
    Philippe Roch se trompe lorsqu’il fait appel à l’humanisme et à la raison pour libérer Rappaz. La raison veut au contraire que l’on respecte nos institutions et le condamné purge sa peine. C’est aussi cela le respect de l’état de droit.
    Publié dans le Nouvelliste, le 11 novembre 2010

  • Fiscalité valaisanne et imposition des boissons sucrées…

    Intervention du 2 novembre 2010 sur les ondes de la RSR, dans le Journal de 8h00, à propos de la proposition de la Commission des finances de baisser la fiscalité de 20 millions de francs, suivie d’un débat avec Joseph Zisyadis à propos des projets de taxer les boissons sucrées et d’interdire les « fast food » en ville.
    A propos de la question fiscale, il est intéressant de constater que le Conseiller d’Etat Maurice Tornay a complètement changé d’avis en moins de deux mois. En septembre, alors que le PLR proposait des baisses fiscales similaires, celui-ci avait  combattu ces mesures soi-disant dangereuses pour les finances publiques, alors qu’aujourd’hui il est prêt à les soutenir… Reste que ce sont malheureusement les contribuables valaisans qui bénéficieront avec du retard de ces allégements fiscaux.
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  • Changement à la tête du DETEC : les jeunes libéraux-radicaux exigent une nouvelle orientation pour la politique des médias


    Communiqué de presse des jeunes libéraux-radicaux suisses
    Le prochain remaniement à la tête du DETEC doit être avant tout bénéfique à la politique des médias. Les tâches de la SSR et leur nécessité doivent rapidement être vérifiés. Les jeunes libéraux-radicaux espèrent que de nouveaux accents seront mis sur la loi concernant la politique des médias et que les dernières évolutions dans ce domaine seront prises en compte.
    La SSR coûte 1.2 milliards de francs par année, ce qui représente la quasi-totalité de la part du gâteau sur une redevance totale provenant des taxes estimée à 1.3 milliard de francs. En 2009, la SSR a enregistré des pertes pour 46.7 millions de francs. Depuis 2006, la somme des déficits approche les 170 millions. Ceci permet de pérenniser un service qui fournit des informations, du sport, des programmes cultures ainsi que du divertissement.
    Il est essentiel que les citoyens et citoyennes puissent être informés dans toutes les langues nationales et de façon neutre et complète sur tous les sujets politiques. Le devoir de la part des responsables de l’information est de vérifier que la production soit aussi avantageuse que celle de l’offre privée. Les jeunes libéraux-radicaux sont persuadés qu’il est possible de diminuer les coûts de la  production  d’émissions tout en maintenant les mêmes offres et le même contenu. En outre, il est connu depuis longtemps que l’administration de la SSR ainsi que son mode de perception (Billag) regorgent de nombreuses possibilités d’économie.
    La TSR continuera d’exiger des taxes élevées, ce qui lui permet certes que des programmes tels que Desperate Housewife ou des films récents soient diffusés sans trop d’intermèdes publicitaires. Cependant, le « luxe » de ne pas être dérangé par des spots publicitaires se paye malgré tout à l’autre bout du système. Tout cela devient cher pour les consommateurs alors qu’il est possible depuis longtemps, grâce aux nouvelles technologies, de sauter les publicités, regarder les émissions sur d’autres chaînes ou alors sur internet (et ce gratuitement). Non seulement les chaines privées sont appréciées du grand public, mais il faut se poser la question du réel devoir de l’Etat d’offrir un vaste programme de divertissements aux citoyens.
    Avec le changement prochain à la tête du DETEC, les jeunes libéraux-radicaux attendent qu’une nouvelle attention soit portée sur la politique médiatique. En effet, le programme et les tâches de la SSR sont premièrement de se demander en quoi il est absolument nécessaire de bénéficier d’une télévision d’Etat et que se doit-elle d’offrir ? Si l’argent des taxes était réparti de façon plus conséquente dans le devoir d’informer la population, il est fort à parier que les taxes prélevées seraient bien plus basses. Les citoyens pourraient ainsi disposer librement de l’argent qu’ils économisent en finançant par exemple les activités de divertissements de leur choix pendant leurs temps libre.

  • Ne crevons pas les yeux de la justice

    Lorsqu’un étranger commet un acte criminel grave, il doit quitter la Suisse. Il faut faire preuve d’une dose d’angélisme crasse pour refuser à notre pays le droit de refuser d’accueillir des voyous.
    L’initiative populaire prévoit un mécanisme d’expulsion automatique lorsqu’un étranger commet un meurtre, un viol ou encore abuse des prestations sociales. Si le principe plaît, sa stricte application risque de dépasser quelque peu la volonté de ses partisans.
    Les cas d’expulsions absurdes sont plus nombreux qu’on le pense. En omettant de traiter de la question de la négligence, de la gravité de la faute ou des circonstances atténuantes, l’initiative place au même rang l’assassinat et l’homicide par négligence, la légitime défense et l’agression.
    N’oublions pas que l’essentiel de l’action pénale révèle des cas plus compliqués que ce que permet le format réduit des dépêches d’agence. Est-il normal qu’un chirurgien étranger, commettant une faute lors d’une opération débouchant sur la mort regrettable d’un patient, soit expulsé manu militari pour homicide par négligence ? Est-il juste que la victime d’une agression qui dépasse les limites de la légitime défense soit traitée de la même manière que le braqueur de banque ? C’est pourtant ce que prévoit le mécanisme d’expulsion automatique.
    On ne saurait limiter la réflexion aux actes criminels les plus sordides. L’initiative oublie un nombre important de situations justifiant des expulsions. Quid des chauffards invétérés, des multirécidivistes de la petite délinquance, des escrocs ou des voleurs à la tire ? L’initiative n’en parle pas. Pour eux, pas d’automatisme, pas d’expulsion. Il ne leur manquerait que les félicitations du jury.
    Le contre-projet reprend l’essentiel de l’initiative, mais l’étend et lui adjoint un garde-fou : la proportionnalité. Il ne s’agit pas de se montrer gentil à l’égard de criminels qui méritent le courroux de l’expulsion, mais d’ordonner le départ des pires crapules, sans pour autant pousser le système à l’absurde.
    Autant il est illogique de nous débarrasser d’un bon médecin pour une faute professionnelle qu’il est stupide de laisser un permis de séjour à l’auteur de dizaines de vols, d’infractions au code de la route ou d’escroqueries. Ces exemples montrent que les solutions taillées à la hache sont mauvaises et reviennent trop souvent à crever les yeux de la justice.
    Publié dans le Nouvelliste, le 27 octobre 2010