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  • Discours du 1er août 2011 à Monthey

    Discours du 1er août 2011 à Monthey

    Discours prononcé le 1er août 2011 à Monthey.
    Retrouvez le résumé de Canal 9 sur cet événement dans l’actualité du 2 août 2011 !
    Chers amis de Monthey, du Chablais et du Valais,
    Chers Confédérés,
    Mesdames et Messieurs venus d’ailleurs,
    Bonsoir Monthey !
    Quel honneur que de fêter avec vous, encore une fois, notre pays, ses valeurs de démocratie, de liberté, de solidarité.
    Les Etats sont en crise. Aujourd’hui, les Etats-Unis doivent affronter un des plus grands défis d’endettement de leur Histoire. Partout en Europe, les pays sont au bord du gouffre de la faillite, que ce soit la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou l’Irlande.
    Au milieu de cette débâcle financière internationale, la Suisse tire son épingle du jeu. Peu d’endettement, une capacité d’emprunt élevée, des finances saines. Nous pouvons être fiers du travail de nos ministres et de la belle performance de notre économie.
    Une ombre pèse malheureusement sur ce tableau. La santé resplendissante de nos institutions coûte cher : le franc suisse monte, monte, sans qu’il semble possible de l’arrêter. Les conséquences sont dures : la Banque nationale perd des milliards, le tourisme et l’industrie d’exportation souffrent. Théoriquement, nous devrions voir le prix des biens importés s’effondrer. Tel est le cas ? Non. Malheureusement.
    Comment expliquer qu’un produit valant 10 euros n’ait pas vu son prix baisser en franc suisse ?
    A qui profite le crime ?
    Certainement pas aux agriculteurs, qui se trouvent écrasés par le poids de deux géants de l’alimentation.
    Certainement pas au consommateur, qui voit son pouvoir d’achat stagner, pour ne pas dire s’effondrer.
    Certainement pas aux PME, dont les frais explosent alors que leurs exportations coûtent de plus en plus cher.
    La réponse est simple : chaque centime que gagne le franc face à l’euro, va dans la poche des importateurs et des distributeurs.
    Face à cette situation inacceptable, l’autorité en charge de la concurrence, la ComCo, n’a qu’un conseil à vous donner : faites vos courses à l’étranger. Est-ce une blague ? Non, même pas.
    Nous devons revoir complètement le fonctionnement de l’autorité de régulation de la concurrence. Cet organe n’a rien eu à dire du rachat de Denner par Migros et de Carrefour par Coop. Cette commission ne s’est pas élevée contre les abus de position dominante dans l’importation des livres, des automobiles. Cette commission n’a rien changé au prix des télécommunications, beaucoup plus cher en Suisse qu’ailleurs.
    Mais comment voulez-vous qu’un organe nommé par le Conseil fédéral, lui-même occupé à faire la promotion de sociétés nationales quand il n’en est pas l’actionnaire majoritaire, puisse faire preuve de volontarisme et d’indépendance dans ses décisions ?
    La Suisse a besoin de plus de concurrence. Pour les consommateurs, pour les PMEs, pour notre pouvoir d’achat.
    La semaine passée, j’ai proposé de transformer la Comco en une véritable Cour de la concurrence. Il est temps de lui donner un vrai pouvoir et une véritable indépendance. Des juges, nommés par le Parlement, doivent avoir le droit de dire stop aux abus d’une poignée d’importateurs. Et alors, nous pourrons donner un vrai coup d’accélérateur à l’innovation en Suisse, et à notre pouvoir d’achat. Ce projet, parmi d’autres, je veux le faire entendre… Mais pour cela, j’aurai besoin d’une tribune.
    Le 1er août, c’est le moment de faire le point sur notre pays. De souligner ce qui va et de dénoncer ce qui cloche. Nous avons la chance de vivre dans un pays indépendant et souverain. Mais cette souveraineté, cette indépendance, ne doivent pas étouffer les opportunités que la situation internationale nous offre.
    En octobre, vous devrez élire vos représentants à Berne, ceux qui s’engageront pour vous offrir une Suisse un peu meilleure dans quatre ans. Je me présente à vous parce que j’aime mon pays, parce que j’en suis fier. Je suis prêt à m’engager, à travailler, à me battre pour l’améliorer.
    Si vous m’accordez votre confiance cet automne, je consacrerai chaque minute de mon temps pour vous prouver que je la mérite. Je vous offre du cran, du cœur, passionnément !
    Chablaisiennes, Chablaisiens, vous qui n’êtes plus représentés sous la coupole fédérale depuis bientôt dix ans, soyez fiers de votre région, donnez-lui de la voix, donnez-lui votre voix. En 2007, moins de 40 % d’entre nous ont voté. C’est faible, trop faible pour imaginer bénéficier d’un représentant à Berne. L’enjeu est de taille : sans élu, le Chablais ne pourra pas faire entendre ses doléances et ses soucis. Energie avec Chavallon, environnement avec Tamoil, sécurité avec la proximité de la frontière : les enjeux sont immenses pour notre région. Donnons-nous la chance, une fois, de les faire valoir nous-même.
    Allez voter, exprimez vos convictions, et je prends rendez-vous avec vous, le 23 octobre 2011, pour fêter la victoire de notre région et celle de notre pays.
    Je vous souhaite un excellent 1er août, vive le Chablais, vive le Valais et surtout, vive la Suisse !
    httpv://www.youtube.com/watch?v=AWBtGPxglUc

  • La Suisse malade du manque de concurrence?

    La Suisse malade du manque de concurrence?


    Emission « Forum » sur la Première de la RSR du 28 juillet 2011 suite au communiqué de presse de ce jour.
    Le jeune politicien libéral-radical valaisan Philippe Nantermod a proposé ce jeudi matin de remplacer la Commission de la concurrence (ComCo) par une Cour de la concurrence. Pour lui, le marché économique suisse est sclérosé, il souffre de l’omniprésence des cartels. Selon Philippe Nantermod, la ComCo a montré ses faiblesses et doit être transformée en un véritable outil indépendant au service de la protection d’un marché libéral et ouvert. Sur le vif: Philippe Nantermod, vice-président des Jeunes libéraux radicaux suisses, et Samuel Bendahan, président de la commission économique du PS vaudois.
    Ecouter le sujet en MP3 (Smartphone)
    [dewplayer:http://download.rsr.ch/la-1ere/programmes/forum/2011/forum_20110728_standard_developpement-4_cc6da6e6-8082-4b7d-b1f0-eaea28dc1ede-128k.mp3]
    Chantal Savioz, dans les Qotidiennes, en parle aussi.

  • Remplacer la ComCo par une Cour de la concurrence

    Remplacer la ComCo par une Cour de la concurrence

    Communiqué de presse du 28 juillet 2011
    Le marché économique suisse est sous de nombreux angles sclérosé et souffre de l’omniprésence de cartels. Les conséquences de cette situation sont désastreuses, tant pour les consommateurs que pour l’innovation des PME. La Commission de la concurrence a montré jusqu’ici ses faiblesses et il est temps de songer à la transformer en un véritable outil indépendant, au service de la protection d’un marché libéral et ouvert.
    La force du franc suisse le montre : le peu de concurrence qui existe dans la distribution coûte cher au consommateur au profit d’une poignée d’entreprises qui contrôlent le marché. Cette situation existe dans trop de domaines : télécommunications, livres, médicaments, automobiles, etc. De nombreuses voix s’étaient élevées contre les rapprochements de Migros et Denner et de Coop et Carrefour, malheureusement sans succès.
    Il s’avère que la ComCo, en tant qu’organe administratif, dépend trop du gouvernement. Une saine concurrence implique nécessairement que l’application des règles sur la concurrence soit prévisible et dépende d’un pouvoir indépendant et judicaire.
    Pour la législature 2011 – 2015, le candidat PLR au Conseil national Philippe Nantermod propose un changement radical dans la gestion de la concurrence. Une véritable Cour de la concurrence doit être instituée au sein du Tribunal administratif fédéral et des droits de plainte doivent être accordés aux personnes lésées, aussi bien pour les entreprises que pour les consommateurs. Les sanctions doivent aussi être renforcées, allant au besoin jusqu’au la scission d’entreprises agissant dans l’illégalité la plus complète.
    D’une manière générale, les ententes cartellaires, les monopoles de fait et les oligopoles arrangés sont un poison pour l’économie, en contradiction totale avec les règles libérales de la concurrence. Il est temps que la Suisse réalise l’avantage qu’elle pourrait tirer d’une plus grande ouverture du marché, tant en matière d’emploi et d’innovation que de pouvoir d’achat.

  • Faut-il supprimer la première classe dans les trains ?

    Faut-il supprimer la première classe dans les trains ?

    Débat sur la RSR, au Jounal de 8 heures, le 14 juillet 2011.
    Telle est la proposition faite par les jeunes socialistes suisses, pour contrer les hausses des prix des billets et abonnements prévues pour le prochain horaire. Cette mesure permettrait, selon eux, de gagner des places pour les pendulaires trop habitués aux trains plus que bondés. Mais cette revendication laisse aussi émerger un débat de société plus large, sur les rapports entre les diverses catégories de la population. Lutte des classes, donc, au propre comme au figuré. Débat avec deux jeunes candidats au Conseil national, Philippe Nantermod, vice-président des jeunes libéraux-radicaux suisses et Julien Sansonnens, popiste vaudois.
    Ecouter l’émission en MP3 (Smartphones)
    [dewplayer:http://download.rsr.ch/la-1ere/programmes/le-journal-du-matin/2011/le-journal-du-matin_20110714_standard_invites-debats_620d118e-eadf-424b-aaee-13300f5d8636-128k.mp3]

  • Attractivité : le Valais peut et doit faire mieux

    Attractivité : le Valais peut et doit faire mieux

    Seit 2004 veröffentlicht die Credit Suisse jedes Jahr eine Studie über die Standortqualität der Kantone. Auch wenn es nicht einfach ist, die einzelnen Gegenden miteinander zu vergleichen, gibt die Studie aufgrund der gleichbleibenden Kriterien und der verhältnismässig objektiven Indikatoren ein verlässliches Bild darüber ab, welche Regionen gut laufen und welche eher Mühe haben. Der Vergleich der Credit Suisse basiert auf fünf zentralen Standortfaktoren: die Steuerbelastung natürlicher und juristischer Personen, der allgemeine Ausbildungsstand der Bevölkerung, die Verfügbarkeit von Hochqualifizierten sowie die verkehrstechnische Erreichbarkeit.
    Einmal mehr befindet sich das Wallis am Ende der Rangliste, als 24. Kanton von 26, vor Neuenburg und Jura. Das Wallis kann mehr Unternehmen anziehen. Viele bemängeln die wirtschaftliche Überhitzung des Genferseeraumes. Wir könnten in die Bresche springen unter der Voraussetzung, dass wir die Rahmenbedingungen verbessern, welche die Credit Suisse hervorhebt. Es ist so möglich, konkrete Vorschläge zur Verbesserung der Attraktivität des Wallis zumachen und so Stellen mit grossem Mehrwert zu schaffen.
    2004 erhielt unser Kanton eine erfreuliche Bewertung was die Steuerbelastung der juristischen anbelangte. Die Freude war jedoch nur von kurzer Dauer. Gemäss der letzten Studie lag die Steuerbelastung der Walliser Unternehmungen wieder über dem schweizerischen Durchschnitt. Der Kanton Neuenburg hat soeben in einer Volksabstimmung eine Verminderung um die Hälfte der Steuerbelastung der Unternehmungen angenommen, und die Waadt strebt Ähnliches an. Die Westschweiz ist auf gutem Weg, ihren Rückstand auf die Deutschschweiz aufzuholen. Unser Kanton muss unbedingt die Kadenz mithalten, wenn nicht sogar übertreffen. Grossrat-Suppleant Matthieu Fardel und ich haben eine Motion eingereicht, die auf die Halbierung der Gewinnbesteuerung der Unternehmen zielt. Sie wurde in ein Postulat umgewandelt und vom Grossen Rat angenommen. Die Umsetzung dieses Vorschlages wird dem Kanton Wallis weitere Pluspunkte einbringen.
    Hinsichtlich der Steuerbelastung steht unser Kanton auch schlecht da bezüglich der natürlichen Personen. Während der Kanton seit Jahren Rechnungsüberschüsse in dreistelliger Millionenhöhe erzielt, wurden bislang Steuersenkungen, die über kosmetische Korrekturen hinausgingen, abgelehnt. Zusammen mit der FDP Fraktion habe ich zahlreiche Massnahmen vorgeschlagen zur Senkung der Steuern der Einzelpersonen, was von der Ratsmehrheit indes weitestgehend verworfen wurde. Will das Wallis attraktiver werden will, müssen ähnliche Vorschläge abermals vorgelegt werden.
    Die verkehrstechnische Erreichbarkeit des Kantons ist ein weiterer wichtiger Indikator der Credit Suisse Studie. Damit sich eine Unternehmung an einem bestimmten Ort niederlässt, ist seine Anbindung an die nationalen und internationalen Verkehrsachsen ausschlaggebend. Unser Kanton hat alle Trümpfe in der Hand, um seine Mobilität umfassend zu verbessern. Was den Schienenverkehr betrifft, verfügen wir über drei Hauptzugänge (St-Maurice, Lötschberg und Simplon). Die FDP schlägt die Bildung zweier neuer Zugänge vor (Martigny-Aosta und Genfersee-Südseite). Leider sind diese wichtigen Verbindungen ungenügend ausgestattet. Die Strecke Lausanne-Brig muss vollkommen erneuert werden, um Rollmaterial mit erhöhtem Fassungsvermögen und grösserem Komfort die Durchfahrt zu ermöglichen, der Lötschbergtunnel muss durchgehend doppelspurig und der Simplontunnel den heutigen Anforderungen angepasst werden. Ich habe mich im Grossen Rat dafür eingesetzt, dass ein Vorfinanzierungsfonds errichtet wird, um anlässlich der diesbezüglichen Verhandlungen über gute Argumente zu verfügen. Andere Vorschläge und Begehren, namentlich betreffend die Agglomeration des Chablais, sind ausgearbeitet worden mit dem Ziel, den öffentlichen Verkehr auszubauen. Schliesslich ist es unerlässlich, dass die Nationalstrasse A9 fertig gestellt wird, um über eine durchgehende Strassenverkehrshauptachse von St-Gingolph nach Oberwald zu verfügen.
    Ein weiterer Indikator ist die Qualität der kantonalen Ausbildung und der Ausbildungsstand der Walliser Bevölkerung. Wenn ein Unternehmen einen Standort sucht, ist es notwendigerweise an den lokalen Kompetenzen, den Synergien mit Bildungs- und Forschungsanstalten und der Qualität der Weiterbildung seiner Angestellten interessiert. In diesem Sinne habe ich in Zusammenarbeit mit der jungen FDP sechs Vorstösse hinterlegt, um die sprachliche Kompetenz der jungen Walliser zu verbessern (Projekt Lingua). Mehrsprachiges Personal ist ein Trumpf für eine ausländische Unternehmung. Der Grosse Rat hat indessen eine Reform des Stipendienwesens abgelehnt, die auf eine massive Erhöhung der Mittel zugunsten der Jugend hinzielte, um ihre Ausbildung an Fachhochschulen oder Universitäten zu fördern. Schliesslich setze ich mich für die Gründung einer Walliser Universität ein, die sich – nach dem Beispiel des Kantons Neuenburg – auf einige Spitzenbereiche beschränkt, um so das kantonale Bildungsangebot zu verbessern.
    Wir müssen aber auch Anstrengungen unternehmen in Bereichen, die von der Credit Suisse Studie nicht behandelt wurden, so beispielsweise die Verbesserung des Betreuungsangebotes für die Kleinkinder, die Ergreifung von Massnahmen gegen die Bürokratie oder die Bekämpfung wirtschaftsschädigender Umstände, namentlich im Bereich des Tourismus. Auch dies sind bedeutende Elemente, um die kantonale Volkswirtschaft zu verbessern.
    All dies sind Massnahmen, die nicht nur die Ranglistenposition des Wallis in der besagten Studie verbessern werden, sondern es als Standort effektiv attraktiver machen wird, damit sich neue Unternehmungen hier ansiedeln und damit einhergehend neue Arbeitsplätze geschaffen werden. Die Studie der Credit Suisse ist ein verlässlicher Indikator für die Bemessung der Standortattraktivität eines Kantons. Das Wallis hat die Möglichkeiten, attraktiver zu werden. Es muss alles daran setzen, dass seine Einwohner, insbesondere die jüngeren, eine Stellen finden, um so der Abwanderung Einhalt zu bieten.
    Meine Aktionen und mein Einsatz zur Verbesserung der Standortattraktivität des Wallis :
    Besteuerung  :
    –        Vorstösse im Grossen Rat im Rahmen der Revision des Steuergesetzes (Eintretensdebatte und Lesung)
    –        Wahlprogramme 2011: Steuerbelastung und öffentliche Finanzen
    –        Motion über die Unternehmensbesteuerung
    Mobilität  :
    –        Postulat für ein Vorfinanzierungsfonds zur Realisierung von Vorhaben des öffentlichen Verkehrs
    –        Für eine direkte Verbindung Collombey – Monthey – Lausanne
    –        Wahlprogramm 2011 « Verkehrspolitik »
    –        Fragen an den Staatsrat betreffend ZEB 2
    Bildungswesen :
    –        Stipendien und Studiendarlehen : für ein gerechteres System
    –        Projekt « Lingua »
    –        Programme électoral 2011 « Wahlprogramm 2011 « Bildungs- und Forschungspolitik » »
    Und ausserdem…
    –        Programme électoral 2011 « Wahlprogramm 2011 « Wirtschaftspolitik » »
    –        Motion für die Validierung der erworbenen Fähigkeiten der Hausfrauen und –männer im Bereich der KleinkinderbetreuungDepuis 2004, le Crédit Suisse publie chaque année une étude sur l’attractivité des cantons pour localiser une entreprise. S’il n’est pas évident de comparer des entités, il faut reconnaître qu’en maintenant ses critères et en employant des indicateurs relativement objectifs, l’étude permet de se faire une bonne idée des régions qui marchent bien et de celles qui sont à la traine. Pour procéder à cette comparaison, le Crédit Suisse s’appuie sur cinq indicateurs : la charge fiscale des personnes physiques, la charge fiscale des personnes morales, le niveau général de formation de la population, la présence de main-d’œuvre hautement qualifiée et l’accessibilité.
    Une fois de plus, le Valais est en bout de classement, 24ème canton sur 26, devant Neuchâtel et le Jura. Le Valais peut attirer davantage d’entreprises. Nombreux sont ceux qui dénoncent actuellement la surchauffe économique de l’Arc lémanique. Nous pouvons prendre le relais de Vaud et Genève à condition d’améliorer les conditions cadre que relève le Crédit Suisse. Ainsi, il est possible de proposer des mesures concrètes pour augmenter l’attractivité du Valais et créer des emplois à forte valeur ajoutée.
    En 2004, notre canton obtenait une note positive : la charge fiscale des personnes morales. Satisfaction de courte durée : selon la dernière étude, l’imposition des entreprises valaisannes est désormais plus élevées qu’en moyenne helvétique. Le canton de Neuchâtel vient de décider en votation populaire d’une diminution de moitié de la charge fiscale des entreprises, Vaud s’y prépare. La Suisse romande est ainsi en route pour rattraper son retard sur la région alémanique. Notre canton doit impérativement suivre le rythme, voire le devancer. Le député-suppléant Matthieu Fardel et moi-même avons déposé une motion pour diviser par deux l’impôt sur le bénéfice, transformée en postulat et acceptée par le Grand Conseil au stade du développement. L’adoption de cette proposition permettra à notre canton de marquer des points.
    Toujours en matière fiscale, notre canton est mal placé pour l’imposition des personnes physiques. Alors que le canton dégage depuis des années des excédents qui se chiffrent en centaines de millions de francs, le Grand Conseil rechigne à procéder à de véritables baisses fiscales qui dépasseraient la simple cosmétique. Avec le groupe PLR, j’ai proposé de nombreuses mesures pour diminuer les impôts des individus, quasiment toute rejetées par la majorité. Si le Valais veut devenir plus attractif, des propositions similaires devront être déposées.
    L’accessibilité du canton constitue un autre indicateur important du Crédit Suisse. Pour qu’une entreprise s’implante sur un lieu déterminé, il est essentiel que celui-ci soit connecté efficacement aux réseaux nationaux et internationaux de transports. Notre canton a toutes les cartes en main pour améliorer drastiquement sa mobilité. En matière ferroviaire, nous disposons de trois entrées principales dans le canton (St-Maurice, Lötschberg et Simplon) et le PLR propose d’en créer deux nouvelles (Martigny-Aoste et ligne Sud-Léman). Malheureusement, ces connexions importantes sont insuffisamment aménagées. La ligne Lausanne – Brig doit être complètement rénovée pour accueillir des véhicules à plus forte capacité et avec un confort meilleur, le Lötschberg doit être dédoublé et le tunnel du Simplon remis à jour. Je me suis engagé au Grand Conseil pour constituer un fonds de préfinancement des études de projet, afin de donner des arguments fort lors des négociations. D’autres propositions et demandes, concernant notamment l’agglomération chablaisienne ont été développées afin d’améliorer l’offre de transports publics. Enfin, il est urgent d’achever la réalisation de l’autoroute A9 pour offrir au canton une vraie colonne vertébrale routière, de St-Gingolph à Oberwald.
    Autre indicateur, la qualité de la formation cantonale et le niveau de formation des habitants du Valais. Lorsqu’une entreprise cherche un endroit pour s’implanter, elle est forcément intéressée par les compétences locales qu’elle peut trouver, les synergies possibles avec les centres de formation et de recherche et la qualité de la formation continue de son personnel. Dans ce sens, j’ai déposé en collaboration avec les jeunes libéraux-radicaux six interventions pour améliorer le niveau linguistique des jeunes valaisans (projet Lingua). Disposer de personnel polyglotte est indéniablement un atout pour une société étrangère. Le Grand Conseil a par contre refusé une réforme du système des bourses d’études qui aurait permis une augmentation massive des moyens mis à disposition des jeunes pour les pousser à suivre des formations dans les Hautes écoles et dans les universités de suisse. Enfin, je m’engage pour créer une université en Valais, concentrée sur certains secteurs de pointe, à l’image du canton de Neuchâtel, pour améliorer considérablement la formation cantonale.
    Nous devons aussi agir dans d’autres domaines qui ne sont pas évoqués par l’étude du Crédit Suisse. La qualité de l’accueil de la petite enfance, les mesures destinées à lutter contre la bureaucratie ou le refus des mesures propres à casser les entreprises existantes, notamment dans le tourisme, sont des critères importants pour renforcer le tissu économique cantonal.
    Toutes ces propositions contribuent à améliorer non seulement le classement du Valais, mais surtout à le rendre plus attractif afin de permettre l’implantation de nouvelles entreprises et la création d’emplois de qualité dans le canton. L’étude du Crédit Suisse est un indicateur fiable sur l’évolution de la qualité d’accueil du canton. Le Valais a les moyens de devenir plus attractif, il doit le faire, pour que les Valaisans, et en particulier les plus jeunes, trouvent dans notre canton un emploi à leur hauteur et lutter ainsi contre la fuite des cerveaux.
    Mes actions et mes engagements pour rendre notre canton plus attractif:
    Fiscalité :
    –        Interventions au Grand Conseil lors de la révision de la loi fiscale (entrée en matière et lecture)
    –        Programme électoral 2011 « Fiscalité et finances publiques »
    –        Motion sur la fiscalité des entreprises
    Mobilité :
    –        Postulat pour un fonds de préfinancement des études de réalisation des transports publics
    –        Pour une correspondance directe Collombey – Monthey – Lausanne
    –        Programme électoral 2011 « Politique des transports »
    –        Question au Conseil d’Etat sur ZEB 2
    Formation :
    –        Bourses et prêts d’étude : pour un système plus juste
    –        Projet « Lingua »
    –        Programme électoral 2011 « Politique de la formation et de la recherche »
    Mais encore…
    –        Programme électoral 2011 « Politique économique »
    –        Motion pour créer des places d’accueil de la petite enfance en valorisant le travail des pères et mères

  • Pour une correspondance directe Collombey – Monthey – Lausanne

    Pour une correspondance directe Collombey – Monthey – Lausanne

    La députation PLR des districts de Monthey et St-Maurice demandent aux CFF et à l’Etat du Valais de mettre en place une liaison directe Collombey – Monthey – St-Maurice  – Lausanne. Voici la lettre envoyée vendredi à la Commission des horaires.
    Les élus PLR espèrent que cette action permettra de relier plus rapidement le Chablais à l’arc lémanique et permettre ainsi d’améliorer la qualité de vie des pendulaires qui doivent tous les jours effectuer un trajet dans des conditions pas toujours idéales.
    Le PLR s’engage pour la mobilité et a pris de nombreuses actions pour améliorer la ligne du Simplon, cette dernière volonté complétant les autres. Le 20 juin 2011, les candidats PLR au Conseil national se sont tous retrouvés dans les gares du canton pour offrir un croissant aux utilisateurs des transports publics.
    L’article du Nouvelliste du 24 juin 2011 au format PDF



    Philippe Nantermod
    Rte de Ravaires 1
    1875 Morgins

    Service des transports
    Commission des horaires
    Rue des Creusets 5
    1950 Sion

    Proposition de modification des horaires CFF
    Madame, Monsieur,
    Le trafic pendulaire s’intensifie dans le Chablais depuis plusieurs années. Le nombre d’habitants travaillant sur l’arc lémanique est en pleine explosion et les autorités cherchent des solutions pour améliorer la mobilité entre Monthey, Montreux, Vevey, Lausanne et Genève.
    Le projet d’agglomération portera ses fruits dans de nombreuses années. Dans l’intervalle, les voyageurs du Chablais disposent d’un réseau de transports publics insuffisant et nombreux sont les Valaisans du bas qui font le trajet en voiture jusqu’à Aigle, tous les matins, pour prendre la correspondance en direction de Lausanne. Le P+R utilisé approche d’ailleurs de la saturation de manière récurrente.
    Le Chablais dispose pourtant d’une ligne CFF directement raccordée au réseau principal CFF, à savoir la ligne du Tonkin.
    Les matins du lundi au vendredi, à 6h46, le RE 2714 rallie actuellement St-Maurice à Lausanne avec une connexion semi-directe. Les soussignés souhaitent proposer une modification de l’horaire comme suit.
    Le RE 2174 devrait partir depuis Monthey, voire Collombey, une quinzaine de minutes plus tôt, en direction de St-Maurice avant de poursuivre sa course actuelle. Une telle solution permettrait de créer la première ligne directe entre le Chablais valaisan et la capitale vaudoise. Nous estimons que, dans un premier temps, entre 25 à 40 personnes pourraient quotidiennement profiter de cette offre.
    Le parking d’Aigle, l’AOMC et les voies de communication pourraient être déchargées. Les passagers auraient la possibilité de prendre un train sans avoir besoin d’effectuer un changement parfois fastidieux. Sans nécessiter du matériel ferroviaire supplémentaire ou de procéder à de coûteux travaux, cette option pourrait être rapidement mise en place sans bousculer l’horaire actuellement en vigueur.
    Il nous semble qu’un projet pilote comme celui-ci améliorerait l’offre de manière satisfaisante à moindres coûts. Dès lors, il est proposé de l’étudier rapidement pour qu’il puisse être intégré dans l’horaire dès le changement de décembre 2011, si possible.
    En espérant que la présente proposition soulèvera votre intérêt, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de nos salutations distinguées.

    Pour les signataires
    Philippe Nantermod, député-suppléant

    Les signataires :
    Marie-Claude Ecoeur, députée, Monthey
    Brigitte Diserens, députée, Morgins
    Didier Cachat, député, Monthey
    Jérôme Favez, député, Val-d’Illiez
    Alexis Turin, député, Collombey-Muraz
    Moreno Centelleghe, député, Vernayaz
    André Vernay, député, St-Maurice

  • Programme électoral 2011: Débattons !

    Programme électoral 2011: Débattons !

    Pressemitteilung vom 1. Juni 2011
    Ein Wahlkampf ist ein günstiger Moment, um über die grossen Herausforderungen zu diskutieren, welche die Schweiz erwarten, und dazu Lösungen vorzuschlagen. Dank der neuen Technologien sowie bei Bürgerversammlungen vor Ort kann das Wahlprogramm zu Diskussionen und Reflexionen mit allen Walliser Bürgern anregen.

    Die FDP verfügt über ein komplettes Wahlprogramm. Philippe Nantermod übernimmt es und fügt seine Meinung und Lösungen hinzu. Das Ergebnis ist ein Dokument von etwa fünfzig Seiten, welches das Wesentliche der grossen Bereiche der Bundespolitik behandelt.
    Dieses Programm wird mit je zwei Punkten vorgestellt. Die Diskussion wird sofort eröffnet. Die Debatte könnte auf Facebook stattfinden, auf der Smartphone-Applikation des Kandidaten, per E-Mail, in seinem Blog, auf Twitter und natürlich während der Bürgerversammlungen, die in der Wahlkampfagenda aufgelistet sind.
    Dies ist der Themenzeitplan:
    –       1. Juni : Energie / Verkehr
    –       15. Juni : Staatsfinanzen / Sicherheit
    –       28 juin : Formation et recherche / Economie
    –       15. Juli : Familienpolitik
    –       Veröffentlichung des gesamten Programms in PDF
    Der Kandidat und das Wahlkampfkomitee freuen sich, mit den Wallisern über diese Themen zu diskutieren. Die Politik besteht vor allem aus Debatten und Diskussionen, um die besten Entscheidungen zu treffen. Dank der neuen Technologien nimmt der Dialograum eine andere Dimension ein. Profitieren wir davon!Communiqué de presse du 1er juin 2011
    Une campagne électorale, c’est un moment privilégié pour débattre des grands défis qui attendent la Suisse et des solutions à proposer. Grâce aux nouvelles technologies et aux rencontres citoyennes sur le terrain, ce programme peut faire l’objet de discussions et de réflexions avec tous les citoyens valaisans.

    Le PLR dispose d’un programme électoral complet. Philippe Nantermod le reprend et y ajoute ses positions et ses solutions. Le résultat est un document d’une cinquantaine de pages qui reprend l’essentiel des grands domaines qui concernent la politique fédérale.
    Ce programme sera dévoilé deux points par deux points et la discussion sera immédiatement ouverte. Le débat pourra se trouver sur facebook, sur l’application Smartphone du candidat, par email, sur son blog, sur twitter et, naturellement, lors des rencontres citoyennes énumérées sur l’agenda de campagne.
    Voici le calendrier de parution des thématiques :
    –       1er juin : Energie / Transports
    –       15 juin : Finances publiques / Sécurité
    –       28 juin : Formation et recherche / Economie
    –       15 juillet : Politique Familiale
    –       Publication du programme dans son ensemble en PDF
    Le candidat et le comité de campagne se réjouissent de débattre de ces questions avec les Valaisans. La politique, c’est avant tout le débat et la discussion pour prendre les meilleures décisions. Grâce aux nouvelles technologies, cet espace de dialogue prend une autre dimension. A nous d’en profiter !

  • Bilan d'une saison sans enneigement naturel

    Bilan d'une saison sans enneigement naturel

    Conférence de presse du PLR du 23 mai 2011
    Après un hiver marqué par une sécheresse sans précédent, le PLR dresse un bilan de l’industrie touristique valaisanne et propose des solutions concrètes pour améliorer la capacité des infrastructures de sport d’hiver en Valais. Une réaction parfois contreproductive des médias est montrée du doigt, tout comme les procédures d’autorisation trop longues pour la construction des installations d’enneigement artificiel et de remontées mécaniques.
    L’hiver 2010 – 2011 restera dans les mémoires comme un exercice médiocre. Après un début de saison bien enneigé, l’absence de précipitations nouvelles a plombé les résultats des stations de ski valaisannes, malgré le travail exceptionnel fourni par le personnel chargé de la qualité des pistes et les performances des installations d’enneigement artificiel.
    Le PLR Valais regrette l’attitude parfois trop négative des médias romands qui ont généralement préféré exposer des pâturages boueux à la réalité des pistes de ski. Très fréquemment, les caméras étaient orientées sur les versants sud des montagnes, soulignant les dangers des accidents sans pour autant faire état de la réelle qualité des pistes de ski, au demeurant tout à fait acceptable. Le PLR Valais demande que les médias publics mettent sur pied une météo des neiges dès l’hiver 2011 – 2012. Des reportages plus objectifs doivent aussi mettre en valeur la qualité de l’industrie touristique valaisanne, même lors de
    faibles précipitations.
    La saison dernière a aussi montré l’importance de disposer d’importantes installations d’enneigement artificiel. La Suisse est pourtant à la traîne : à l’exception de la France qui fait moins bien, les pistes helvétiques ne sont couvertes qu’à 36% par des canons à neige alors que ce taux s’élève à 68% en Autriche et à plus de 70% en Italie. Pour le PLR Valais, les demandes d’autorisation de construire des systèmes d’enneigement doivent être traitées prioritairement. Il en va de même des demandes de construction et de rénovation des remontées mécaniques : la lenteur des procédures explique en grande partie le retard que
    connaissent certains domaines.
    Pour le PLR Valais, le tourisme doit être considéré comme une véritable industrie et les mesures de soutien par des conditions-cadre favorables doivent être prises rapidement, à l’image de ce qui se fait pour les secteurs bancaires ou pharmaceutiques. Il en va du développement économique du Valais.
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  • Le PLR s’engage pour le pouvoir d’achat

    Le PLR s’engage pour le pouvoir d’achat

    Conférence du presse du PLR Suisse du 5 mai 2011, intervention de Philippe Nantermod
    La question du pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations du PLR et des JLR. Alors que divers milieux s’intéressent au montant absolu des salaires, le PLR et les JLR s’engagent depuis des années pour augmenter le revenu disponible des ménages, seule question vraiment intéressante pour le citoyen. Tant l’initiative pour un salaire minimum que l’initiative 1 :12 n’ont qu’un objectif frustratoire. A quoi bon augmenter les salaires si c’est pour laisser exploser les prélèvements obligatoires ? A quoi bon gagner 500 francs de plus pour payer le double en impôts ?
    Parmi les actions concrètes du PLR et des JLR, on peut citer :
    –       Limiter les primes d’assurance maladie. Contrairement aux slogans populistes d’une gauche qui ne conçoit qu’augmentation des prestations, le PLR travaille pour prendre des mesures de rationalisation des coûts de la santé. Sans ces mesures, les primes maladies, déjà trop élevées, le seraient encore plus, aux dépens de la classe moyenne.
    –       Contenir le prix de l’énergie. L’attitude irresponsable des partis qui réclament une sortie immédiate du nucléaire omet le problème du prix de l’électricité. Sans solution de rechange durable, le prix du KW/h risque d’exploser.
    –       Pour des assurances sociales saines. Le refus obstiné de la gauche d’assainir les assurances sociales aura pour effet une augmentation des prélèvements, grevant d’autant plus le budget des ménages.
    –       Soutenir les baisses fiscales. Dans les cantons, le PLR s’engage pour des baisses d’impôts partout où cela est possible. Au niveau fédéral, le PLR a initié des mesures pour baisser les impôts, comme la compensation intégrale de la progression à froid.
    –       Soutien à la concurrence. La concurrence sur le marché de la téléphonie a permis des baisses de prix de la téléphonie durant les dernières décennies. Cette concurrence doit être maintenue et même renforcée. La même position a été défendue dans le secteur de la distribution alimentaire. Le PLR s’est opposé à la fusion Orange – Sunrise ou aux mesures similaires entre Coop, Migros et leurs anciens concurrents.
    –       Opposition au prix unique du livre. Cette mesure empêche une diminution du prix des ouvrages, grevant bon nombre de budgets, notamment celui des étudiants.
    –       Opposition aux taxes Billag et SUISA. L’augmentation des prélèvements de ces organismes étatiques pèse directement sur les revenus des ménages.
    Rien ne sert de taper sur les hauts salaires, il faut renforcer la classe moyenne
    Face à ces engagements du PLR, la gauche ne répond qu’en stigmatisant celles et ceux qui créent des emplois et assurent le revenu de la classe moyenne. Avec un taux de chômage bien inférieur à la moyenne européenne, avec des salaires médians beaucoup plus élevés, ce sont bien les entrepreneurs et les créateurs de richesses qu’il convient de saluer.
    Taper sur les hauts salaires comme cherche l’initiative 1 :12 et la litanie incessante des syndicats n’aura que des effets dévastateurs pour les plus modestes. S’il est vrai que certains revenus atteignent des niveaux incroyablement élevés, s’il est vrai que ces montants pourraient paraître indécents, ces salaires restent imposés et profitent à toutes et à tous. A titre d’exemple, la disparition d’un seul contribuable comme Daniel Vasela entrainerait la perte de plusieurs millions de recettes fiscales, qui ne seraient certainement pas compensées par une redistribution, vu la progressivité de l’impôt. Si les plus aisés étaient amenés à quitter la Suisse ou à réduire leur salaire, les baisses de rentrées fiscales auraient évidemment des effets sur les plus faibles.
    Au contraire, plutôt qu’attiser la jalousie et l’envie, la gauche ferait mieux de s’intéresser aux moyens qui permettent à tout un chacun d’entrer sur le marché du travail et de trouver une place dans la société. Le PLR s’engage depuis des années, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal par les réformes des assurances sociales, à pousser les gens à travailler plus et mieux.
    Il y a fort longtemps, les syndicats s’engageaient pour que la valeur du travail soit reconnue et récompensée. Jean Jaurès lui-même affirmait que « le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail ». Ces mêmes syndicats semblent avoir oublié la première et la dernière liberté prônée par leur prédécesseur.
    La gauche ne se bat malheureusement plus pour la reconnaissance du travail, mais pour empêcher les citoyens de se surpasser et de progresser socialement. Effort, succès, mérite ne sont pas des injures, mais les fondements d’une société qui gagne. Le nivellement par le bas proposé par la gauche ne sert qu’un intérêt : maintenir un socle électoral pour une idéologie en perte de vitesse.
    3. Le pouvoir d’achat mérite mieux que des slogans
    La problématique du pouvoir d’achat est la préoccupation principale du PLR. Dans toutes ses actions concrètes, les libéraux-radicaux cherchent à améliorer les conditions cadres pour assurer au plus grand nombre un travail de qualité, bien rémunéré et éviter que l’Etat ne se serve plus qu’il n’en faut dans le porte-monnaie du citoyen.
    Parmi les mesures que défend le PLR, on peut citer :
    –       Un soutien à la recherche et à la formation, parce que le pouvoir d’achat et les places de travail passent d’abord par l’innovation et par les compétences des entrepreneurs et des salariés.
    –       L’assainissement des assurances sociales, pour éviter que les prélèvements obligatoires ne grèvent davantage le budget des ménages à l’avenir.
    –       Une liberté de commerce accrue, pour encourager l’esprit d’entreprise chez les jeunes.
    –       Des incitations fortes à entrer sur le marché du travail, à l’image du programme d’occupation mis en place en Valais pour les jeunes entrant à l’aide sociale. En aucune circonstance, l’assistance publique ne doit être plus intéressante financièrement que le travail.
    –       Le libre-échange entre les cantons et avec nos partenaires économiques mondiaux.
    –       Des finances publiques saines qui permettent des baisses d’impôts et soutenir ainsi la classe moyenne.
    Ces mesures sont évidemment bien plus complexes que les slogans proférés par la gauche. Il n’en demeure pas moins qu’augmenter les salaires n’est pas une simple question d’article constitutionnel. Ce qui permet une hausse des revenus, c’est bien la performance de l’économie, la qualité des emplois, l’efficience de l’Etat et l’innovation.
    httpv://www.youtube.com/watch?v=3HSA04bi-7o

  • Discours du 1er mai à Liddes

    Discours du 1er mai à Liddes

    Discours prononcé au Festival des fanfares radicales-socialistes d’Entremont, le 1er mai 2011, à Liddes.
    Mesdames et messieurs les autorités,
    Chers amies et amis musiciens,
    Mesdames et messieurs,
    Aujourd’hui, 1er mai, la fête du travail est célébrée un peu partout dans le monde. Elle a permis beaucoup d’avancées sociales et nous devons tirer notre chapeau à l’engagement de celles et ceux qui ont lutté pour obtenir la reconnaissance de la valeur du travail.
    Le travail, quel beau mot. Il implique toutes les valeurs fondamentales d’une société qui bouge, qui innove, qui mûrit. Reconnaître la valeur du travail, c’est reconnaître l’effort, l’ambition, le succès et le mérite.
    Chers amis musiciens, vous savez ce qu’il en est. Le succès que vous rencontrez ici est le résultat de l’effort auquel vous avez consenti. Vous avez fixé la barre haute et vous méritez les applaudissements qui essaiment l’après-midi.
    Ces dernières années, plusieurs réformes ont été mises en œuvre pour encourager les gens à reprendre le chemin du travail. Que ce soit en ce qui concerne la révision de l’assurance-chômage ou de l’assurance-invalidité.
    Et il reste encore beaucoup à faire. En Suisse, 44% des demandeurs de l’aide sociale ont moins de 25 ans. 44%. Cela représente 30’000 jeunes. Vous médirez certainement la dureté du marché du travail ?
    Pas si sûr.
    Parmi ces 30’000 jeunes, 10’000 n’ont non seulement aucune activité professionnelle mais, pire, n’en cherche pas ! Il y a dans notre pays 10’000 jeunes adultes qui ne font rien, qui vivent de la charité étatique, et qui n’envisagent pas de changer !
    Cette situation est inacceptable et c’est notre devoir de citoyen que de nous battre pour changer ce phénomène. Jean Jaurès disait que « Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. ». J’irai plus loin, ces droits sont des devoirs, des droits qui ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas.
    Pour encourager les jeunes à travailler, la ville de Winterthur a tenté une approche nouvelle, mais emplie de bon sens. Là-bas, toute personne apte au travail qui réclame l’aide sociale doit, dès le premier jour d’assistance, remplir une activité pour sa commune. Un travail souvent simple, mais un travail.
    Les résultats de cette expérience ont été à la hauteur des attentes de la municipalité. Au bout d’un mois, plus de la moitié des requérants de l’aide sociale n’en avaient plus besoin.
    Récemment, le Grand Conseil valaisan a accepté une proposition que j’ai portée au nom de mon groupe politique. L’idée était simple : il n’y a pas de meilleure intégration que le travail. Toute personne qui s’inscrit à l’aide sociale doit immédiatement se voir assigner une activité.
    J’ai du plaisir à parler de cet engagement ici parce que je sais que la commune de Liddes a pris le taureau par les cornes, a su, avant la mesure acceptée par votre Parlement cantonal, prendre les mesures qui s’imposaient et a cherché pour chaque requérant de l’aide sociale une activité.
    Parmi les principaux enjeux politiques de demain, permettre à chacun de trouver une place dans la société sera au cœur des préoccupations.
    Hier, les syndicats valaisans ont reproché au Conseil d’Etat de n’avoir rien fait pour assurer la réinsertion de celles et ceux qui ont perdu leur droit aux prestations de chômage suite à la révision du 1er avril dernier.
    Cette critique est à mon sens infondée. La réinsertion est premièrement une tâche du citoyen, non pas de l’Etat. C’est le jeune en rupture qui doit se réinsérer avant que l’Etat qui doive le réintégrer. Les syndicats se trompent encore lorsqu’ils affirment que rien n’est fait : le programme d’insertion des personnes à l’aide sociale concerne directement les chômeurs en fin de droit qui doivent s’en remettre à l’assistance publique.
    Mesdames et Messieurs, Chers amis musiciens, en ce 1er mai, je vous remercie de votre accueil, que votre travail paie et que la musique soit belle !