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Merci Christian, Merci Léonard !

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Merci Christian, Merci Léonard !

Publié dans le Confédéré le 22 mars 2013.

La campagne au Conseil d’Etat s’achève sur un échec pour le PLR. Malgré les années de bons et loyaux services, notre candidat, nos candidats, n’ont pas réussi à inverser la tendance qui se dessinait dès le premier tour.
Paradoxalement, les libéraux-radicaux sommes victorieux face au raz-de-marée dont tout le monde parle : avec 28 sièges maintenus au Grand Conseil, nous sommes le seul parti politique à ne pas perdre de plume face à la déferlante UDC, restant ainsi le premier groupe du parlement après avoir engendré 25% des voix dans notre sillage. Les électeurs PLR sont toujours là, ils n’ont pas quitté le navire, loin s’en faut.
Les règles du jeu sont parfois cruelles. Un quart des suffrages ne vous donne droit à aucun siège dans un scrutin majoritaire si vous n’avez pas d’alliés. Et quand le bateau prend l’eau, les soutiens d’antan sauvent leurs propres meubles. Avec pour résultat original l’élection de trois candidats représentant la partie alémanique du canton. Avec pour issue étonnante que le parti le plus fort n’obtient que les trois dernières places. Avec pour conséquence décevante que le deuxième parti du canton se voit exclu du gouvernement.
Le lendemain des élections, je tiens à rendre hommage à celles et ceux qui se sont engagés de toutes leurs forces pour défendre nos couleurs. Je pense, entre autres, au comité stratégique, à Georges Tavernier, à André Vernay, à Victor Glassey, à Isabelle Darbellay Métrailler, mais aussi évidemment à nos deux candidats successifs, Christian Varone et Léonard Bender. Sans eux, et sans beaucoup d’autres, la bataille était déjà perdue il y a longtemps, et nous ne saurions aujourd’hui nous réjouir de nos futures victoires.
La critique est aisée, mais l’art est difficile. Chacun se mue en expert ou en politologue passés les douze coups de midi du dimanche électoral. Pour avoir eu l’honneur de m’engager aux côtés de ces personnes d’exception, je l’affirme sans ambages que tout ce qui devait être fait a été fait.
L’explosion de la majorité au Conseil d’Etat n’est pas une pièce en un acte. Nous, libéraux-radicaux, perdons une place légitime, mais nous la retrouverons rapidement, j’en suis persuadé. Aujourd’hui, parmi les quatorze élus du peuple valaisan (sept conseillers nationaux, deux conseillers aux Etats et cinq conseillers d’Etat), il n’en reste qu’un qui soit issu de nos rangs. C’est manifestement trop peu au regard de notre force politique réelle.

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