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Pourquoi respecter le double frein aux dépenses et à l'endettement ?

Philippe Nantermod

Philippe Nantermod

Pourquoi respecter le double frein aux dépenses et à l'endettement ?

Réaction suite à l’article du Nouvelliste du 11 novembre 2014, « Sous haute surveillance ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la contribution du Prof. Bernard Dafflon, dans le Nouvelliste du 11 novembre 2014, est décevante.
Certes, il apporte une approche comparative du déficit cantonal par rapport à d’autres cantons ou pays, mais il omet malheureusement une approche générale sur l’Etat.
Quel importance de dire, ex nihilo, le montant en pourcentage de la dette publique du PIB, si l’on ne s’intéresse pas au PIB, sachant que ce dernier en Valais croît moins que la moyenne Suisse, c’est à dire que nous nous appauvrissons année après année en comparaison fédérale ?
Quand il évoque des cautèles nécessaires pour des hausses de recettes ou des baisses d’impôts, ne peut-on pas regretter qu’il ne nous compare pas ici aussi avec les autres cantons, pour constater peut-être que nous offrons l’une des pires fiscalités des personnes morales de Suisse ?
Enfin, et c’est sans doute le plus malheureux, le professeur Dafflon ne se pose pas à un seul moment la question de la gestion de la taille de l’Etat. Sachant que les dépenses publiques ont augmenté de plus d’un milliard de francs, soit de 50%, en l’espace de six ans, ne peut-on pas se demander si la machine publique est tout simplement devenue hors de contrôle ?
Le Valais dispose certes d’un frein aux dépenses et à l’endettement très rigide. Sachant que notre canton souffre aussi d’une fiscalité peu attractive et d’une croissance moribonde, j’ai envie de dire que le double frein, « c’est au moins ça qu’il nous reste ». Alors si je me bats pour que l’on respecte la loi, que l’on évite de creuser une dette publique, ce n’est pas simplement par dogmatisme, mais pour assumer le mandat que m’a confié le peuple, celui de bien gérer l’argent qu’il nous confie par ses impôts.
Si l’on ne respecte pas le double frein, si l’on amortit la dette publique sur plus d’une année, comme le demandent aujourd’hui les groupes démocrates-chrétiens et démocrates du centre, cela signifie nous endetter pour financer les dépenses courantes de l’Etat en 2013. A notre niveau, c’est la politique financière grecque que l’on conspue, c’est le budget de François Hollande dont on se moque, c’est la cigale qui triomphe de la fourmi. C’est inacceptable.

Commentaires

2 Comments

  1. Après correction de la coquille, qu’est-ce qui est faux ?

  2. LOL!
    Même la date est fausse dans cet article.


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